• Brève Etude de l’Histoire de l’Eglise Primitive Tony Robinson

    L'article suivant est un extrait d'un article "La Restauration de la Torah" de Tony Robinson

    Brève Etude de l’Histoire de l’Eglise Primitive  

    Auteur : Tony ROBINSON
     

    Site: www.restorationoftorah.org/

    L’Église de la Nouvelle Alliance se répandit dans le monde de l’époque, avec le sang des martyrs, comme semence. 
    Par souci de brièveté, je ne passerais pas en revue les passages de la Nouvelle Alliance, qui nous montrent la manière dont le monde fut bouleversé par les prédications de Pierre, de Paul et par celles des premiers croyants. 


    Le bref aperçu historique qui suit couvre la période de l’époque de la mort des apôtres, jusqu’aux alentours des années 1500. 

     

    Les déclarations ci-dessous sont facilement vérifiables dans les livres qui traitent de l’histoire de l'Église, et dans les écrits des Pères de l'Église.  

    Peu de temps après la mort des apôtres (et même lorsqu’ils étaient encore en vie) l'adversaire commença à semer des graines, qui allèrent entraîner une séparation entre les croyants des nations et les croyants (juifs) messianiques.
     Cela peut facilement être démontré, en regardant les écrits des Pères de l'Église primitive, qui commencent à introduire des doctrines et des pratiques antisémites. 
    Certains des auteurs de ces écrits étaient contemporains même des apôtres ! 
     

    En premier lieu, on vola à Israël son droit d'aînesse, en tant que peuple élu d’Adonaï. 
    Le soi-disant Épître de Barnabé (qui date de la fin du premier siècle ou du début du second) spiritualise la Torah, allant jusqu’à prétendre qu'elle ne faisait que préfigurer le Messie et l'Eglise : 
    “n'accumulez pas les fautes en disant que l'Alliance est aux Juifs comme à nous.  Elle est à nous assurément. Mais eux l'ont perdue définitivement”


    1 Un des plus éloquents Pères de l’Église, Jean Chrysostome (344-407), dont le nom signifie « bouche d’or », dénonça les juifs dans le plus vil des langage: « …les plus misérables de tous les hommes…avares, rapaces, cupide, des bandits perfides… des meurtriers invétérés, des destructeurs, des hommes possédés par le diable…la débauche et l'ivrognerie leur ont donné des manières de porc et de chèvre vigoureuse… les parasites de l'univers…ils ont dépassé la férocité des bêtes sauvages, car ils ont assassiné leur progéniture...». 



    2 Aussi tôt que le deuxième siècle, les hommes au sein de l'Église commencèrent à réprimer les influences hébraïques de la Nouvelle Alliance et à enseigner des doctrines antisémites. Voici quelques citations et enseignements de certains Pères de l'Église primitive.   


    Voici trois canons du Concile de Laodicée (quatrième siècle) : 

    • Canon 29. Il n'est pas propre pour les chrétiens de judaïser en chômant le Sabbat, mais ils doivent travailler en ce jour ; ils doivent se reposer le dimanche comme les chrétiens, préférant ce jour si il veulent. Sous peine d'anathème.  

    • Canon 37. Défend d'accepter des juifs ou des hérétiques les présents qu'ils envoyaient à leurs fêtes, ni de les célébrer avec eux. 
    • Canon 38. Défend d’accepter des juifs du pain sans levain, et de participer à leur impiété.  

    Dans son livre « Dialogue avec Tryphon, un juif », Justin Martyr fait ressortir le fait que ce qui avait appartenu à Israël était maintenant la propriété des chrétiens. 
    Les Écritures juives furent une partie centrale de ce transfert. 
    Justin affirme de manière catégorique à Tryphon : « ce ne sont pas les vôtres mais les nôtres ». 
    C'est à dire, l'Église a remplacé Israël en tant qu’enfants et peuple d’Adonaï. Voici une citation de Justin Martyr :  

    « Car la loi promulguée à Horeb est maintenant vieille, et elle vous appartient à vous seuls ; mais cette [Nouvelle Alliance] est pour tous, de manière universelle. Désormais, la loi placée contre la loi a abrogé ce qu’il y avait avant, et une alliance qui vient après, de la même manière a mis fin à la précédente ; et une loi éternelle et finale--à savoir, le Christ—nous a été donné, et l’alliance est digne de confiance, après laquelle il ne doit y avoir ni loi, ni commandement, ni ordonnance ». 

    3  Jérôme (auteur de la Vulgate, en latin) et Augustin appelaient les juifs 
    « les maudits de Dieu » 

    4. Ignace, troisième évêque d'Antioche, déclara « le christianisme n’a pas à fonder sa foi sur le judaïsme; mais le judaïsme sur le christianisme ». 

    5  En 339 de notre ère, se convertir au Judaïsme était considéré comme un délit criminel.   

    Ambroise, évêque de Milan, en Italie, loua l’incendie d'une synagogue, comme étant un acte agréable à Dieu.

    6  Tertullien et Origène appelaient les juifs « assassins de Christ » et « déicides » (tueurs de Dieu).

    7  Le théologien le plus influent du Catholicisme Romain, Augustin, appelait les juifs « les fils de Satan »
    Augustin a fortement été influencé par Marcion, un hérétique qui appelait Adonaï « un dieu malfaisant », et qui prétendait qu'Il n'était pas le père de Yeshua.  
    Leurs enseignements prospérèrent et prirent racine dans les cœurs et les esprits des premiers croyants issue des nations. 
    Jusqu'à Constantin, les chrétiens avaient subi de nombreuses persécutions. 
    Toutefois, en 313, après qu’il eut remporté la bataille du pont Milvius, il publia l'édit de Milan. 
    Bien que cet édit ne fit pas du christianisme la religion officielle de l'empire, Constantin prétendit être chrétien, il mit fin aux persécutions, et plaça le christianisme sur un pied d'égalité, devant la loi, face aux autres religions de l'empire. 
    De plus, il favorisa grandement l'Eglise. 
    Il lui octroya de larges sommes d'argent, et érigea de magnifiques églises dans de nombreux endroits (à Jérusalem, à Bethléem, à Constantinople et à d'autres encore), et lui accorda beaucoup d'autres privilèges. 
    Avec un empereur se disant chrétien, ce n'était plus une honte d'être chrétien. On pouvait même obtenir de grands avantages matériels et sociaux, en politiques, au sein de l’armée, sans compter les promotions sociales.
    En conséquence, de nombreux idolâtres et païens entrèrent dans l'Église. Ils apportèrent, bien sûr, leurs influences païennes avec eux. 
    En raison du vide spirituel qui se creusait faute d’un leadership humble au sein de l'Eglise occidentale de l'Empire romain, les dirigeants des églises furent plus que contents d’adoucir les angles vis-à-vis des païens afin de leur permettre de poursuivre leurs pratiques païennes au nom du christianisme. Les païens introduisirent donc au sein de l' Eglise de nombreuses pratiques et « doctrines des hommes », qui remplacèrent la Parole d’Adonaï et qui conduisirent à la corruption et à l'apostasie de l'Église. 
    De toute évidence, à travers l'histoire de l’Eglise, Adonaï a toujours eu un reste de véritables fidèles. 
    Mais ils furent toujours une minorité, constamment persécutée. A la même époque la théologie se transforma en affaire politique, dans les mains de Constantin. 

     


    Le dernier exemple concernant les enseignements antisémites se rapporte à Martin Luther. 
    Martin Luther (1483-1546) favorisa initialement les Juifs, dans l'espoir qu'ils acceptent sa vision de la foi. 
    Il alla même jusqu’à louer leur contribution au christianisme. 
    Toutefois, la plupart des gens ne savent pas que plus tard dans sa vie, lorsqu'il ne réussit pas à convertir les Juifs, son attitude à leur égard changea radicalement. Les citations qui suivent sont tirées de son livre « Des juifs et leurs mensonges » (publié 1542). 

    8.
    « Il devrait être interdit aux rabbins de continuer à enseigner la loi ». 

    « Par conséquent soyez sur vos gardes contre les Juifs, sachant que partout où ils ont leurs synagogues, on ne trouve rien si ce n’est un repaire de diables dans lequel règne l’auto gloire, la vanité, les mensonges, le blasphème, et où la diffamation de Dieu et des hommes sont pratiquées de manière malicieuse... » 

    « En bref, chers princes et seigneurs, ceux d’entre vous qui avez des juifs sous votre juridiction, si mon conseil ne vous plaît pas, puissiez-vous en trouver de meilleurs, de sorte que vous et nous, puissions nous débarrasser de l'insupportable fardeau diabolique des Juifs. 

    De peur que nous devenions coupables devant Dieu de leurs mensonges, de leurs blasphèmes, de diffamation, et des malédictions que les juifs font si librement et aveuglément à l’encontre de la personne de notre Seigneur Jésus-Christ ; cela chère mère, concerne tous les chrétiens, toute autorité, et nous-mêmes. 
    Ne leur accordez pas de protection, d’immunité, qu’il n’y ait pas de communion avec nous…avec ce conseil et cet avertissement, je tiens à nettoyer et exonérer ma conscience. » 

    Par conséquence, cela ne doit pas être considéré comme une question insignifiante, mais comme une des plus graves, demandons conseil et sauvons nos âmes des juifs, c'est-à-dire, du diable et de la mort éternelle. Mon conseil, comme je l'ai dit plus tôt, est le suivant :  


    « Tout d'abord, mettre le feu à leurs synagogues ou écoles et enterrer ou couvrir de saleté tout ce qui ne brûlera pas, de façon que personne ne puisse jamais revoir une de leurs pierres ou leur cendre…." 

    Je conseille que tous leurs livres de prières et écrits talmudiques, qui servent à apprendre une telle idolâtrie, leurs mensonges, leurs malédictions et leurs blasphèmes, leur soient retirés…..." 

    En troisième lieu, qu'il leur soit interdit, sous peine de mort de louer Dieu, de rendre grâce, de prier, et d'enseigner publiquement parmi nous et dans notre pays... 

    Quatrièmement, qu'ils soient interdits de prononcer le nom de Dieu dans notre audience. Car nous ne pouvons pas, en toute bonne conscience écouter cela et le tolérer... »  

    Je ne mentionne pas ces faits pour condamner ces personnes. Je les mentionne seulement pour montrer que, peu de temps après la morts des apôtres, le diable a utilisé ces hommes dans le but d'éliminer l’influence hébraïques de l’expression de foi de la Nouvelle Alliance. 
    De plus, il les employa pour semer les graines du mépris envers la Torah. 
    C'est malheureux, car l'histoire nous montre que leurs disciples apprirent et mirent en pratique leur anti-sémitisme, leur mépris pour la Torah et leur façon de spiritualiser les Écritures. 
    Vous verrez l’importance de cela, un peu plus tard, lorsque je démontrerai que l'intégralité de la Parole nous montre que dans leur relation avec Adonaï, les croyants des nations sont appelés à prendre part et à se nourrir sur les racines israélite/hébraïques.  

    Vers la fin du cinquième siècle les pratiques non bibliques et les doctrines des hommes suivantes étaient profondément enracinées au sein de l’Eglise romaine.   
    • Les prières pour les morts 
    • La croyance dans le purgatoire 
    • Les Pénitences 
    • La vision selon laquelle la « Sainte Cène » est un sacrifice, qui doit être administré par les prêtres 
    • La division de l'Eglise en clergé et laïcat 
    • Le culte des martyrs 
    • Le culte des reliques 
    • Le salut par les œuvres 
    • L’attribution de pouvoirs magiques aux reliques 
    • Le Monachisme 
    • L’ascèse 
    • La sécularité  

    La plupart d'entre nous peuvent facilement comprendre le danger évident des « doctrines des hommes » énumérés ci-dessus.
    Ce que la plupart d'entre nous ne réalisent pas, en revanche, c’est que la suppression des racines hébraïques de la Nouvelle Alliance, est tout aussi dangereuse. 
    En fait, si l’Eglise issue des croyants des nations étaient restée ancrée à ses racines hébraïques, il est fort probable qu’elle n'aurait jamais succombé aux doctrines énumérées ci -dessus. 
    Pour le moment, je vous demande juste de considérer la hauteur de laquelle l'Église est tombée (depuis la Pentecôte jusqu'au cinquième siècle). 
    Ce n'est pas difficile lorsque l’on compare les actions de l'Église primitive, telles qu’elles sont enregistrées dans le livre des Actes, avec celles de l'Eglise, illustrées par les 12 points énumérés ci-dessus. 
    A partir des années 1500, nous pouvons ajouter les éléments suivants, à la liste des doctrines non bibliques et des « pratiques des hommes », mises en place par ceux qui se réclamaient disciples de Christ :  
    • Le culte à Marie
    • Le paiement des indulgences 
    • Les guerres menées par les « armées chrétiennes » 
    • La corruption politique 
    • Les Inquisitions 
    • La Parole d’Elohim (Dieu) interdite pour le commun des mortels 
    • La cupidité, l’idolâtrie, les fêtes païennes, la liste est longue… 
    • La persécution des Juifs, des païens et des hérétiques  
    • L’Inquisition espagnole. En 1480 le Roi Ferdinand et la Reine Isabelle d'Espagne créèrent un tribunal pour purger de l'Eglise tous ceux qui de façon clandestine, s'accrochaient à leur foi hébraïque. Des arrestations de masse s’en suivirent. En 1481 les premières victimes furent brûlées sur le bûché. Au fil des années, on estime à environ 30 000 le nombre de juifs, qui passèrent par les flammes.   


     


    Il est évident, quel que soit le standard que nous appliquons, qu’à partir du début du quinzième siècle, le terme qui définit le mieux la condition de l'Église, est celui d’APOSTAT. 

    Il est facile de comprendre pourquoi la Réforme était nécessaire. 
    A l’orée de cette Réforme, il n’y a aucun doute sur le fait que la prophétie de l'apôtre Paul trouva un accomplissement significatif dans l'Église. 

    I Timothée 4:1-5: “ Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques–uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons,  par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience ;  ils prescrivent de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés…”   
    II Timothée 3:1-5: Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.  Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,  insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien,  traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne–toi de ces hommes–là.”  

     

    Source: http://lasaineparole.blogspot.fr/2014/04/1er-partie-la-restauration-de-la-torah.html?view=timeslide

    Source: www.restorationoftorah.org/

     

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  • Commentaires

    1
    Jacquy Mengal
    Dimanche 22 Février 2015 à 12:25

    Il est évident que les racines du Christianisme sont hébraïques et que l'on ne devrait même pas entendre des propos antisémites parmi les chrétiens !

    Il est aussi vrai que les persécutions contre les Juifs venaient souvent du monde "chrétien", et cela depuis ce fameux IVe siècle, quand le christianisme est devenu "romain" !

    Mais, rappelons aussi que ce sont des Juifs (rabbiniques) qui ont commencé à persécuter avec acharnement les membres Juifs et non-Juifs du Christianisme naissant (Actes 8: 1; 12: 3; 13: 45; 13: 50; 14: 2; 17: 5; 18: 6; 20: 3; 21: 11, 27; 23: 12; 25: 2; etc.)

    Comme quoi, aucun homme ni aucun peuple ne peut prétendre avoir les mains propres !

    Salutations.

    Jacquy

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