• Les paroles et les bénédictions prophétiques de Jacob et Moïse aux douze tribus d'Israël

    Les paroles et les bénédictions prophétiques de Jacob et Moïse aux douze tribus d'Israël

    « Voici les noms des douze fils d’Israël : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Dan, Nephthali, Gad, Aser, Issacar, Zabulon, Joseph, Benjamin ».  Genèse 29 et 30 - Nombres 1

    Les paroles et les bénédictions prophétiques de Jacob et Moïse aux douze tribus d'Israël

     


    « Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de l’Eternel … C’est là que montent les tribus du Seigneur … Demandez la paix de Jérusalem, que ceux qui t’aiment jouissent du repos ». Psaume 122

    « Et je vis descendre du ciel, d’auprès de D.ieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux … resplendissante de la gloire de D.ieu … Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël ... sur les fondements, les noms des douze apôtres de l’Agneau ». Apocalypse 21 : 2, 10-14

    « Et, dès ce jour, le nom de la ville sera : l’Eternel est ici ». Ezéchiel 48 : 35 - Apocalypse 3 : 12 - 21 : 3


    Avant de mourir, Jacob appela ses douze fils auprès de lui et leur dit : « Rassemblez-vous et écoutez, fils de Jacob ! Ecoutez Israël, votre père » ! Genèse 49 : 2

    Environ 400 ans plus tard, après avoir fait sortir tout le peuple d’Israël de la maison de l’esclavage et alors qu’il était sur le point de mourir, Moïse bénit les douze tribus d’Israël et prophétisa sur chacune d’elles en ces termes : « L’Eternel est apparu au Sinaï, Il s’est levé sur eux de Séir, Il a resplendi de la montagne de Paran, et Il est sorti du milieu des saintes myriades : Il leur a de sa droite envoyé le feu de la Torah. Oui, Il aime les peuples ! Ta main protège tous ceux qui te sont consacrés. Ils se sont tenus à tes pieds, ils ont reçu tes paroles. Moïse nous a donné la loi, héritage de l’assemblée de Jacob. Il était roi en Israël, quand s’assemblaient les chefs du peuple et les tribus d’Israël. Nul n’est semblable au D.ieu d’Israël, Il est porté sur les cieux pour venir à ton aide, Yéchouroun (nom poétique d’Israël, de la racine de yashar signifiant : droit, fidèle), Il est avec majesté porté sur les nuées. Le D.ieu d’éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite. Devant toi il a chassé l’ennemi, et Il a dit : extermine. Israël est en sécurité dans sa demeure, la source de Jacob est à part dans un pays de blé et de moût, et son ciel distille la rosée. Que tu es heureux Israël ! Qui est comme toi, un peuple sauvé par l’Eternel, le bouclier de ton secours et l’épée de ta gloire ? Tes ennemis feront défaut devant toi, et tu fouleras leurs lieux élevés »  (Deutéronome 33 : 1 à 5 - 26 à 29). 


    Nous voulons lire et étudier ces bénédictions prophétiques de Jacob et de Moïse. Elles sont encore valables aujourd’hui, pour chacun de nous, où que nous soyons : à Jérusalem, à Paris, à Moscou, à New York et partout ailleurs dans le monde. Ces paroles contiennent notre richesse, notre force, notre héritage.

     

    RUBEN

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    En donnant naissance à Ruben, premier fils de Jacob, Léa s’écria : « Voyez, un fils ! Elle lui donna le nom de Ruben car, dit-elle, le Seigneur a vu mon humiliation et maintenant mon mari m’aimera."

    Le livre de la Genèse nous rapporte comment, après la mort de Rachel, Ruben devenu homme s’approcha de Bilha, mère de ses frères Dan et Nephthali. Il perdit ainsi son droit d’aînesse. Jacob prononça alors ces paroles : « Ruben, toi mon premier-né, ma force et les prémices de ma vigueur, supérieur en dignité et supérieur en puissance, impétueux comme les eaux, tu n’auras pas la prééminence ! Car tu es monté sur la couche de ton père, tu as souillé ma couche en y montant » (Genèse 49 : 3 - 4).


    Les rubéniens Dathan et Abiram se joignirent à la révolte de Koré ; ils se soulevèrent contre l’autorité de Moïse et d’Aaron. Eux, leur famille et tout ce qui leur appartenait, furent engloutis par la terre qui s’ouvrit sous leurs pieds. C’est certainement au souvenir de cet événement tragique que Moïse prononça sa bénédiction : « Que Ruben vive ! Qu’il ne meure pas et que ses hommes soient nombreux ! » (Deutéronome 33 : 6). Plus tard, c’est Ruben qui, avec l’intention de délivrer Joseph, proposa à ses frères de ne pas le tuer mais de le jeter dans une citerne.

     

    SIMEON ET LEVI


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    Le second fils de Jacob fut Siméon. Léa sa mère s’écria : « L’Eternel a entendu que je n’étais pas aimée, et Il m’a encore accordé cet enfant » (Genèse 30 : 33).

    Léa donna ensuite naissance au troisième fils de Jacob qu’elle nomma Lévi car dit-elle : « Cette fois, mon mari s’attachera à moi car je lui ai enfanté trois fils ». Jacob aimait Rachel et dédaignait Léa.

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    Lorsqu’ils furent adultes, Siméon et Lévi s’unirent pour massacrer tous les hommes de la ville de Sichem. La Bible ne nous cache pas les défauts ainsi que les graves erreurs des enfants d’Israël. Jacob réprouve Siméon et Lévi ;  

    Nous le lisons dans Genèse 49 : 5 à 7 : « Siméon et Lévi sont frères ; leurs glaives sont des instruments de violence. Que mon âme n’entre point dans leur conciliabule, que mon esprit ne s’unisse point à leur assemblée ! Car dans leur colère, ils ont tué des hommes et, dans leur méchanceté, ils ont coupé les jarrets des taureaux. Maudite soit leur colère, car elle est violente, et leur fureur, car elle est cruelle ! Je les séparerai dans Jacob, et je les disperserai dans Israël ».

    Remarquons que Jacob ne maudit pas ses fils, mais leur colère. Ils n’auront pas de territoire dans la terre promise, ils seront dispersés parmi les autres tribus. Cependant Siméon est cité parmi les douze familles d’Israël par le prophète Ezéchiel, et dans le livre de l’Apocalypse. Cette tribu monta sur le Mont Garizim pour y prononcer les bénédictions de D.ieu sur le peuple d’Israël.

    Lévi eut un sort particulier. Après qu’Israël ait fabriqué le veau d’or au pied du Sinaï, Lévi prouva son désir de s’attacher à D.ieu seul. Les lévites et les sacrificateurs (descendants de Lévi et d’Aaron) furent consacrés au service du Tabernacle dans le désert, puis au Temple à Jérusalem. D.ieu devint leur héritage ; c’est pourquoi Moïse prononça sur eux ces paroles : « Les thummim et les urim (vérités et lumières) ont été confiés à l’homme saint, que tu as tenté à Massa, et avec qui tu as contesté aux eaux de Meriba. Lévi dit de son père et de sa mère : Je ne les ai point vus ! Il ne distingue point ses frères, il ne connaît point ses enfants. Car ils observent ta parole et ils gardent ton alliance ; ils enseignent tes ordonnances à Jacob, et ta loi à Israël ; ils mettent l’encens sous tes narines et l’holocauste sur ton autel. Bénis sa force, ô Eternel ! Agrée l’œuvre de ses mains ! Brise les reins de ses adversaires, et que ses ennemis ne se relèvent plus ! » (Deutéronome 33 : 8 à 11). Il y a beaucoup à dire concernant Lévi et le plan de D.ieu. Les fils de Lévi se consacrèrent à l’Eternel qui les prit à son service. Ils portèrent l’arche de l’Alliance, offrirent les sacrifices et le parfum d’adoration.

    Aujourd’hui, dans la Nouvelle Alliance, des hommes et des femmes d’Israël et aussi de toutes les nations de la terre sont au bénéfice de la promesse faite à Abraham notre père : « … toutes les familles de la terre seront bénies en toi … » (Genèse 28 : 14).
    Shimon-Pierre, un fils d’Israël s’est écrié plus tard : « Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant D.ieu ; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à D.ieu par Yéshoua le Messie » (I Pierre 2 : 4 à 5). Toutes les promesses de D.ieu se sont incarnées et accomplies en Yéshoua notre Messie (que les nations appellent Jésus-Christ), gloire d’Israël, peuple de D.ieu. Consacrons-nous donc à son service.

     

    JUDA

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    Juda fut le quatrième fils de Jacob. Voici ce que s’écria Léa à sa naissance : « Que D.ieu soit loué ! » La bénédiction de Moïse sur Juda est courte : « Ecoute, ô Eternel ! la voix de Juda, et ramène-le vers son peuple. Que ses mains soient puissantes, et que tu lui sois en aide contre ses ennemis ! » (Deutéronome 33 : 7).

    Jacob nous donne des précisions importantes sur celui qui reçoit la bénédiction du fils aîné, Ruben, Siméon et Lévi ayant par leurs fautes perdu leur droit : « Juda, tes frères te rendront hommage ; ta main fera ployer le cou de tes ennemis. Les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se console comme un lion, comme une lionne : Qui le fera lever ? Le sceptre (de la royauté) ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent »(Genèse 49 : 8 à 10).

    Le Messie est le Roi des rois, il est né dans la tribu de Juda, dans la famille du roi David selon la prophétie de Michée : « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont les activités remontent aux temps anciens, aux jours de l’éternité. C’est pourquoi il les livrera jusqu’au temps où enfantera celle qui doit enfanter, et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël. Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l’Eternel, avec la majesté du nom de l’Eternel, son D.ieu : Et ils auront une demeure assurée, car il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre » (Michée 5 : 1 à 3).

    Le mot Schilo que vous avez lu, un peu plus haut, peut être traduit de plusieurs façons. Pour certains, il signifie le pacifique ; pour d’autres, le dominateur. Il me semble que le Messie Yéshoua incarne parfaitement ces deux possibilités. Dans le chapitre 9 d’Isaïe, nous lisons : « … un enfant nous est né, un fils nous est accordé. La souveraineté reposera sur son épaule. On l’appellera : Admirable, Conseiller, D.ieu puissant, Père d’éternité, Prince de la paix ! » (Isaïe 9 : 5). Lisons aussi cet autre passage du Psaume 110 de David : « L’Eternel dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. L’Eternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance. Domine au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110 : 1 à 2).

    Il appartient à chacun de nous de choisir si le Prince de la maison de Juda sera celui qui donne la paix ou celui qui exerce le jugement face à ses ennemis (II Thessaloniciens 1).

     

    DAN

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    Dan est le cinquième fils de Jacob et le premier-né de Bilha, servante de Rachel. Celle-ci dit : « D.ieu m’a rendu justice, Il a entendu ma voix, et Il m’a donné un fils » (Genèse 30 : 6). Quant à Jacob, il dit de lui : « Dan jugera son peuple comme l’une des tribus d’Israël » (Genèse 49 : 16) ; et voici la bénédiction de Moïse sur Dan : « Dan est un jeune lion qui s’élance de Basan » (Deutéronome 33 : 22). C’est de cette tribu que naquirent Oholiab qui assistera Bet-saléel dans la construction du Tabernacle et Samson qui fut un juge et un libérateur en Israël dans des temps difficiles. C’est après avoir parlé de Dan que notre père Jacob s’écria : « J’espère en ton salut, ô Eternel ! » (Genèse 49 : 18). En hébreu, le nom de Jésus se dit Yéshoua et nous trouvons dans ce verset deux racines qui composent son nom (Yéshoua ou Yashoua) qui signifient Eternel-sauve.

     

    NEPHTHALI


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    Nephthali est le sixième fils de Jacob et le second de Bilha. Ce nom signifie « mon combat ». Rachel dit à sa naissance : « J’ai lutté divinement contre ma sœur et j’ai vaincu » (Genèse 30 : 8). Jacob dit de lui : « Nephthali est une biche qui s’élance, il apporte d’heureuses nouvelles » (Genèse 49 : 21). Moïse ajouta : « Il sera rassasié de faveur et comblé de bénédictions. Qu’il prenne possession de l’occident et du midi ! » (Deutéronome 33 : 23).

    Nephthali est associé à Zabulon dans une prophétie que nous étudierons plus loin.

     

    GAD

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    A la naissance de Gad, septième fils de Jacob, Léa la maîtresse de Zilpa s’écria : « Le bonheur est venu ! » (Genèse 30 : 11).

    Jacob prononça cette parole : « Gad sera assailli par des bandes armées, mais il les assaillira et les poursuivra » (Genèse 49 : 19).

    Voici la bénédiction de Moïse sur Gad : « Béni soit celui qui donne à Gad un vaste territoire ! Gad repose comme une lionne, il déchire le bras et la tête. Il a choisi les prémices du pays, car là est caché l’héritage du législateur (chef) ; il a marché en tête du peuple, il a exécuté la justice de l’Eternel, et ses ordonnances envers Israël » (Deutéronome 33 : 20 à 21).

     

    ASER

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    Dans le nom d’Aser, on retrouve la racine du mot « heureux ». A la naissance du huitième fils de Jacob, Léa dit : « Que je suis heureuse ! Oui, les femmes me diront heureuse » (Genèse 30 : 13).

    Cette tribu habita une contrée propice à la culture des oliviers et Jacob dit : « Aser produit une nourriture excellente ; et il fournira les mets délicats des rois » (Genèse 49 : 20).

    Moïse le bénit en disant : « Béni soit Aser entre les enfants d’Israël ! Qu’il soit agréable à ses frères, et qu’il plonge son pied dans l’huile ! Que tes verrous soient de fer et d’airain, et que ta vigueur dure autant que tes jours ! » (Deutéronome 33 : 24 à 25).

     

    ISSACAR ET ZABULON


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    A la naissance d’Issacar, neuvième fils de Jacob, Léa dont il était le cinquième fils s’écria : « Il me donne mon salaire ».

    Jacob, quant à lui, prononça ces paroles : « Issacar est un âne robuste … il a goûté le charme du repos et les délices du pâturage… » (Genèse 49 : 14 à 15).

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    Dans la prophétie de Moïse, Issacar est associé à Zabulon, sixième et dernier fils de Léa. Celle-ci dit : « D.ieu m’a accordé un don précieux ; cette fois, mon mari habitera avec moi car je lui ai enfanté six fils » (Genèse 30 : 20).

    Moïse annonça : « Sois heureux, Zabulon, dans tes expéditions, et toi, Issacar, sous tes tentes. Ils appelleront les peuples sur la montagne. Là, ils offriront des sacrifices de justice car ils suceront l’abondance de la mer et les trésors cachés dans le sable » (Deutéronome 33 : 18 à 19).


    Zabulon et Nephtali reçurent la visite du Messie afin que s’accomplisse une importante prophétie : « Les ténèbres ne règneront pas toujours sur la terre où il y a maintenant des angoisses. Si dans les temps passés, D.ieu a humilié la terre de Zabulon et de Nephtali, dans l’avenir, il les remplira de gloire. Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière s’est levée… » (Isaïe 9 : 1). Ce texte d’espérance précède celui que nous avons déjà cité du prophète Isaïe : « … un fils nous est donné … il sera nommé … le Prince de la paix ! » (Isaïe 9 : 5). De telles coïncidences nous saisissent : « Que celui qui est sage prenne garde à ces choses, qu’il soit attentif aux bontés de notre D.ieu » (Psaume 107 : 43).


    DINA, UNE FILLE

    Quelque temps après Léa accoucha d’une fille qu’elle nomma Dina et qui contient la racine : rendre justice (Genèse 30 : 21).

     

    JOSEPH ET BENJAMIN


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    Nous arrivons aux deux derniers fils de Jacob : Joseph et Benjamin. Nous pouvons imaginer combien Rachel dut souffrir de ne pas avoir donné de fils à son mari. D.ieu se souvint de Rachel et la rendit féconde. Lorsqu’elle donna la vie à son premier-né, elle s’écria : « D.ieu a effacé ma honte, que D.ieu veuille encore me donner un autre fils » (Genèse 30 : 23 à 24). Joseph signifie : « que l’Eternel ajoute ». Jacob avait environ 90 ans à la naissance de Joseph qui fut son fils préféré. Jaloux, les dix frères voulurent le tuer. Ruben et Juda lui sauvèrent la vie ; il fut jeté dans une citerne puis vendu comme esclave aux Ismaélites. Plus tard, Joseph fut un sauveur pour ses frères et son père. Il ne chercha pas à tirer vengeance du mal terrible qui lui avait été fait. C’est alors qu’il prononça cette phrase généreuse : « D.ieu m’a envoyé avant vous dans ce pays afin de vous assurer un reste sur la terre, et pour vous permettre de survivre par une grande délivrance. Maintenant donc, ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est D.ieu … » (Genèse 45 : 7 à 8).



    MANASSE ET EPHRAÏM

    En exil, Joseph eut deux fils, Manassé qui signifie : « celui qui fait oublier » et Ephraïm : « le fécond ». Josué, successeur de Moïse, fit entrer nos ancêtres dans la terre promise. Il était un descendant d’Ephraïm, donc un fils de Joseph.

    Voici ce que Jacob proclama : « Joseph est le rejeton d’un arbre fertile au bord d’une source : ils l’ont pris en haine, mais l’arc de Joseph est resté plein de vigueur, ses mains furent fortifiées par les mains du Puissant de Jacob. Il est ainsi devenu le berger, le rocher d’Israël. C’est l’œuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions du haut des cieux et de l’abîme étendu sous la terre … Que les bénédictions s’élèvent jusqu’aux collines éternelles : qu’elles soient sur la tête de Joseph, prince de ses frères ! » (Genèse 49 : 22 à 26).

    Moïse annonça ceci : « Sa terre sera bénie de l’Eternel par la rosée et les eaux souterraines … par les trésors que mûrit le soleil … par les richesses des collines et les délices du sol … par l’abondance de la terre. Que la faveur de celui qui apparut dans le buisson vienne sur la tête de Joseph, sur le front du prince de ses frères ! » (Deutéronome 33 : 13 à 16).

    Que de richesses contenues dans ces paroles prononcées sur Joseph, homme fidèle qui sut pardonner. Il fut une préfiguration du Messie qui devait venir nous sauver parfaitement. Sur le bois de Golgotha, Yéshoua s'écria : « Père, pardonne-leur … ! » (Luc 23 : 34). Approchons-nous donc de Lui avec confiance. Lisez (Hébreux 4 : 16).



    BENJAMIN

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    Le douzième et dernier fils de Jacob fut Benjamin. Rachel souffrit beaucoup à la naissance de son second fils. Comme elle allait mourir, elle le nomma Ben-Oni, fils de ma douleur. Mais Jacob l’appela Ben Yamin, fils de ma droite. Jacob pensait alors que Joseph était mort et il s’attacha fortement à lui.

    Voici ce qu’il annonce : « Benjamin est un loup qui déchire ; le matin, il dévore la proie, et le soir, il partage le butin » (Genèse 49 : 27). Il faut reconnaître que ce texte est difficile à comprendre. Le juge Ehud et le roi Saül furent des Benjamites.

    Moïse dit : « C’est le bien-aimé de l’Eternel, il se repose confiant sur celui qui le protège tous les jours, et qui demeure entre ses épaules » (Deutéronome 33:12). Plusieurs commentateurs pensent que les « épaules » sont les collines de Jérusalem, sur l’une d’elles s’élèvera le Temple.


    Saül de Tarse fut un rabbin instruit aux pieds de Gamaliel. Il rencontra son Messie sur le chemin de Damas et devint le Shaliah Paul : « … circoncis le huitième jour, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ... irréprochable face à la justice de la loi ». Mais il ajoute que tout cela n’est rien comparé à la connaissance qu’il a faite de Yéshoua son Goël, c’est-à-dire son Sauveur (Philippiens 3 : 4 à 10).


    « Que tu es heureux Israël ! Qui est, comme toi,un peuple sauvé par l’ETERNEL ! »

    Deutéronome 33 : 29


    Emmanuel RODRIGUEZ

     

    Source: http://juifsetgentils.skynetblogs.be/12-tribus-d-israel/

    « La parachah VayyichlahRéflexions au sujet de la bénédiction du repas »
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  • Commentaires

    1
    Louise
    Samedi 29 Septembre 2018 à 13:46
    Merci pour cet article bien présenter. Le Seigneur vous bénit.
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