• Rassemblement des 12 tribus d'Israël (1ère partie) Blog Qehila

    Le rassemblement des 12 tribus : étude de Blog Qehila  (1ère partie)

    ARTICLE FONDAMENTAL

    Le site Blog Qehila a fait une publication très complète sur la question des deux maisons d'Israël et les prophéties associées. La compréhension de cette problématique est très importante pour l'Eglise des Goims.

    "Nous sommes conscients de la difficulté de traiter en toute Vérité et objectivité ce très conséquent dossier. Tout en comprenant et en répétant que sa réalité sera dérangeante à plusieurs titres, eu égard aux doctrines en vigueur de ce que l’on appelle l’Église."

    J'en profite pour vous conseiller également le livre de Josette Keller-Evrard qui traite d'un sujet proche de cet article avec naturellement d'autres révélations. Je vous ferai découvrir des extraits , dans les mois à venir:" Deux bergeries, un seul troupeau.". Vous pouvez découvrir la présentation de cet ouvrage dans mon article:

    http://discernerlesondushofar.eklablog.com/un-livre-deux-bergeries-un-seul-troupeau-josette-keller-evrard-a104780254

    L'article de Blog Qehila étant très volumineux, je l'ai découpé, pour votre confort de lecture en 2 parties.

    Vous trouverez ci-dessous la première partie... Cette première partie s'attachera au constat : état des lieux physique, historique et religieuse. La deuxième partie s'attachera à examiner ce sujet au regard de la Parole écrite, dans son contexte historique.

    J'ajoute en complément à cette 1ère partie une vidéo d'un message de Jean-Marc THOBOIS sur la question des "tribus disparues" (en fin d'article). 

     

     LE RASSEMBLEMENT DES 12 tribus

    “Voici, les jours viennent, dit יחוח, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle.”    Jérémie. 31:31

    « Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, en offrande à יחוח  l’Adonaï, sur des chevaux, des chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à ma montagne sainte, à Jérusalem, dit יחוח l’Adonaï, comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, dans un vase pur, à la maison de יחוח l’Adonaï. Et je prendrai aussi parmi eux des sacrificateurs, des Lévites, dit יחוח l’Adonaï. car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant moi, dit יחוח l’Adonaï, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom »  Isaïe 66:20-24

     « J’accorderai à mes deux témoins le don de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. »

    « Ce sont là les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la Terre. » Apocalypse 11 : 3-4

     

    Avertissement


    Cette brochure est le résultat de l’assemblage de différents articles parus dans le périodique « Jérusalem ». Certains éléments sont parfois répétitifs.

    Notre sensibilité nous porte à utiliser les noms propres, notamment ceux issus de la révélation biblique, sous leur forme la plus originelle possible. Ainsi notre Seigneur, le Fils de D.ieu, communément connu sous la forme gréco-romaine de Jésus Christ, fut nommé par Miryam sa mère : Yéshoua, de son nom hébreu. Yéshoua signifiant : Salut.

    Nous priorisons également dans l’écrit le Tétragramme יחוח [YHVH], pour désigner le D.ieu de notre Seigneur qui est aussi notre D.ieu et Notre Père. Adonaï, autre terme hébraïque signifie : Seigneur.


    Les citations de versets proviennent de la version Segond, sauf spécification.

    * * *

     Sommaire

     

    LE RASSEMBLEMENT DES DOUZE TRIBUS ............................................ 1

     Sommaire................................................................................................ 3

    En guise d’introduction pour tous les sujets délicats..................................... 4
    Ouverture ................................................................................................. 5
    Les deux maisons, Ézéchiel 37 une prophétie pivot ..................................... 5

     

    I- Un peu d’histoire, un peu de vocabulaire ................................................. 6
    La séparation .......................................................................................... 6
    Dénominations et précaution de lecture ..................................................... 7
    Après le schisme, les exils ...................................................................... 7
    Suite prophétique .................................................................................... 9
    Pause ..................................................................................................... 9

     

    II- État des lieux..................................................................................... 11
    Sur la piste des dix tribus perdues ........................................................... 11
    Mais aussi Juda…................................................................................... 12
    Les barbares européens .......................................................................... 13
    Éphraïm universel.................................................................................... 14
    Pause .................................................................................................... 14
    Sur la piste religieuse............................................................................... 14
    Pause ..................................................................................................... 16
    La tentation identitaire .............................................................................. 16
    En guise de pré-conclusion ....................................................................... 17

     

    III- Fil rouge de la prophétie le rassemblement des 12 tribus ........................19


    IV- Qu’est-ce qu’Israël ? Qu’est ce qu’Éphraïm ? Qu’est ce que Juda ? .............................................................................................................. 22
    Préalable................................................................................................. 22
    Israël ..................................................................................................... 22
    Éphraïm ................................................................................................. 22
    Yéhoudah (Juda)...................................................................................... 23
    Pause ..................................................................................................... 24
    Une pensée, un rêve ................................................................................ 27

     

    VI- Conditions résumées et restrictions ..................................................... 28

     

    VII- Apocalypse et le témoignage ............................................................. 30

     

    VIII- Pour conclure ................................................................................. 31

     Épilogue de mise au point ...................................................................... 35

    Rappel de l’origine ................................................................................. 37
    Remarque sur la terminologie :................................................................ 37
    Annexes ............................................................................................... 41

     

     

    En guise d’introduction pour tous les sujets délicats

    Il existe des thèmes de la Parole que nous pourrions classer dans le dossier des « vérités malmenées, dérangeantes ou taboues » dont les questions centrales, tombées dans l’oubli, restent toujours en attente de réponse convaincante. Des pans entiers de la Parole sont ainsi relégués au placard du non-intérêt, ou plus dangereusement rangés dans l’armoire, toujours grande ouverte, des « kits de réponses toutes faites » qui éludent ipso-facto tous risques de plus justes explications. Curieusement, les réponses « toutes faites», rabâchées par formalisme, sont souvent issues d’enseignements qui s’écartent, jusqu’au contre-sens, des textes qu’ils sont censés expliquer. Depuis quelques décennies nous observons des initiatives de relecture de ces textes par ceux qui recherchent la vérité. Ceux qui craignent D.ieu se parlent les uns aux autres, ils s’emparent de ces sujets, se les partagent pour en recevoir une meilleure vision.


    Parmi ces thèmes, celui des « Deux maisons d’Israël » mérite toute notre attention. Effectivement, beaucoup trop de versets de la Parole témoignent de son importance dans le dessein divin et donc de sa nécessaire compréhension particulière à notre époque. Par ailleurs nous observons le nombre croissant des diffusions d’écrits et de commentaires pertinents ou parfois audacieux sur ce sujet. Ces études, tout en tentant de redonner le sens initial aux textes, bousculent au passage des idées bien ancrées chez presque la totalité des croyants, chrétiens, Juifs, y compris messianiques. Ces études peuvent, immédiatement et bien instinctivement être déclarées « anathèmes » tant leurs propositions déconstruisent et mettent à mal le confort de nos visions et de nos certitudes. Il est bien admis qu’un tel effet sur les acquis doctrinaires des uns et des autres n’est jamais bien accueilli. Nous pouvons alors rejeter unilatéralement et sans analyse le sujet perturbant « notre vérité » ou nous pouvons, par sagesse, explorer le sujet au regard de la Parole et du Souffle de Vérité que nous réclamons à notre Père des cieux. Alors ceux qui ont reçu l’amour de la Vérité recevront la Vérité. Ils accepteront l’évidence, même si elle ne leur plaît pas, parce qu’elle vient du Fils par le vouloir du Père, qui envoie Sa puissance, le Souffle de Vérité, car Sa volonté est que tout homme parvienne à la connaissance de la Vérité.

     

    Ouverture

    L’affirmation « choc » prétexte à l’ouverture de la réflexion qui nous occupe pourrait être : 

     « Les dix tribus perdues de la maison d’Israël, appelées Éphraïm, sont spirituellement et biologiquement devenues, parmi toutes les nations, les croyants nés de nouveau, observant les commandements de D.ieu et témoignant de Yéshoua. Ils seront rassemblés à leurs frères juifs. Ils seront rassemblés non seulement en esprit, mais aussi concrètement sur le territoire d’Israël … Ces deux entités, qui n’en feront qu’une, font partie du grand rassemblement final de l’Alliance d’Israël opéré par le Seigneur Lui- même».


    Cette allégation, bien lourde de conséquences et notamment pour les tenants du :
    « tout spirituel » ou du « tout église » ou du « tout synagogue », ne peut faire l’économie d’une liste d’autres questions bien évidemment nécessaires pour digérer, comprendre, faire la part des choses se rapportant à une telle affirmation.


    Le questionnement sur ce sujet peut s’énoncer comme suit : De quoi parlons- nous ? Quelle est l’origine de ce sujet ? Comment s’inscrit-il dans le déroulement des évènements prophétiques ? Quel en est le sens, et quel en est l’intérêt ? Quels sont les divers points de vue ? Après réflexion qu’est ce que cela signifie ? Quelle conclusion sobre, impulsée par le Souffle de Vérité, peut-on en exprimer ? ■ 

     

     Rassemblement des 12 tribus d'Israël (1ère partie)   Blog Tehila

     

    Les deux maisons, Ézéchiel 37, une prophétie pivot

    Et toi, fils de l’homme, prends une pièce de bois, et écris dessus : Pour Juda et pour les enfants d’Israël qui lui sont associés. Prends une autre pièce de bois, et écris dessus: Pour Joseph, bois d ’Éphraïm et de toute la maison d ’Israël qui lui est associée. Rapproche-les l’une et l’autre pour en former une seule pièce, en sorte qu’elles soient unies dans ta main. (…) Voici, je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d’Éphraïm, et les tribus d’Israël qui lui sont associées ; je les joindrai au bois de Juda, et j’en formerai un seul bois, en sorte qu’ILs ne soient qu’un dans ma main. (…) Ainsi parle le Seigneur,יחוח : Voici, je prendrai les enfants d’Israël du milieu des nations où ils sont allés, je les rassemblerai de toutes parts, et je les ramènerai dans leur pays. Je ferai d ’eux une seule nation dans le pays, dans les montagnes d’Israël ; ils auront tous un même roi, ils ne formeront plus deux nations, et ne seront plus divisés en deux royaumes. (…) Ils seront mon peuple, et je serai leur D.ieu. Mon serviteur David sera leur roi, et ils auront tous un seul berger. Ils suivront mes ordonnances, Ils observeront mes lois et les mettront en pratique.” (Ezéchiel. 37:16-24)

    Certains diront : cela n’est plus valide, c’est l’ancien testament, aujourd’hui tout est différent…

    Ce n’est pas ainsi que nous considérons la Parole de D.ieu, car,« La Parole ne peut être anéantie ». (jean 10 :35)

    Non, la prophétie ne peut être remise en cause, et cette dernière ne s’est pas encore réalisée. Nous en concluons qu’ elle est encore à venir.

    «Si elle tarde, attends–la, Car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement.» (Habakuk 2 :3)

    De quoi parlons-nous ? Que s’est-il passé ?

     

     

     I- Un peu d’histoire, un peu de vocabulaire

    La séparation

    De très nombreux versets de la Bible attestent de la distinction du peuple hébreu en deux entités. Ces deux entités sont reconnues comme résultantes du schisme historique de la fin du règne du roi Salomon. Le Royaume du Nord, sous les termes de « Éphraïm » ou «Israël» parfois «Joseph», se sépara du Royaume du Sud, qui fut désigné sous le terme de « Juda ».

    Ce schisme, qui intervint vers – 976, fut voulu de D.ieu (voir 1 Rois 12) afin d’accomplir ses desseins, et de ne pas laisser impunies l’idolâtrie et les désobéissances récurrentes de son peuple.

    Il est de notoriété de comptabiliser deux tribus au royaume du Sud : Juda et Benjamin. Benjamin est le territoire où se situe Jérusalem. Jérusalem reste la capitale de « Juda » et le lieu du Temple. Quant au royaume du Nord, Il lui est attribué dix tribus. Éphraïm est la plus éminente d’entre- elles, de telle sorte que le nom de la tribu d’Éphraïm est souvent similaire à Israël. Samarie devient la capitale d’Israël.

    La distribution entre les deux royaumes n’est toutefois pas aussi triée que ce qui vient d’en être énoncé de façon synthétique. Effectivement une majorité de lévites, non affectés ci- dessus, s’est ralliée à Juda. Nous devons aussi admettre que les deux royaumes se retrouvaient persillés d’individus issus de toutes les tribus, conséquemment à des migrations se produisant tant du Sud vers le Nord qu’inversement.

    Dès cette époque la Parole prophétique s’exprimera en distinguant Juda et Israël-Ephraïm. Le verdict divin de la séparation fut annoncé par les prophètes simultanément à la promesse d’un futur rétablissement de l’unité. L’espérance d’un rassemblement des deux maisons en des temps messianiques constituera un aspect significatif de l’expression prophétique populaire toujours vivante à l’époque de Yéshoua. Si nous intégrons correctement ce réel fil rouge du dessein divin, qui consiste à réunir à terme en un seul peuple les deux branches (ou bois) de Son peuple (Ez.37), alors nous lirons la Parole, y compris les livres de la Nouvelle Alliance, avec une plus claire vision de la démarche divine. Démarche divine malheureusement obscurcie et rendue confuse par presque 2000 années de malentendus.■

     

    Dénominations et précaution de lecture

     La séparation politique en deux royaumes généra les futures appellations identitaires : d’une part les « Juifs» pour ce qui concerne le Sud. Ce mot francisé vient de « Yéhoudiym », déterminant des descendants de la tribu de Juda. Ce terme s’imposera surtout à partir de l’exil babylonien (- 586). Et d’autre part les « Éphraïmites » ou « Israélites » en ce qui concerne le Nord et leurs éventuels mais bien mystérieux descendants.

    Nous soulignons ici une ambiguïté qui se traduit par l’appellation « Israélite » : celle-ci s’affecte autant à ceux du Nord qu’aux 12 tribus alors qu’elles étaient réunies en un seul royaume. En bref : les Juifs ne sont pas des Éphraïmites. Les Éphraïmites ne sont pas des Juifs. Les Juifs comme les Éphraïmites sont tous génétiquement des enfants de Jacob, donc ils sont tous Israélites, sans en plus évoquer les israélites par adoption, drainés dans le désert à la Sortie d’Égypte, et par intégration d’étrangers... Mais le terme « Israël » désigne, en de nombreuses occurrences de la Bible, les seuls Éphraïmites.

    Enfin, pour ajouter à la difficulté de ces définitions, nous notons qu’à l’exception d’une minorité samaritaine, l’État moderne d’Israël n’est à ce jour représenté que par la branche « Juive » de Jacob-Israël ! Cette explication n’est pas très claire ! Soit. Faisons une analogie : les Parisiens sont des Français, mais les Français ne sont pas tous des Parisiens, les Parisiens ne représentent donc pas à eux seuls toute la France. Si tous les Français étaient partis de France et que les seuls Parisiens y soient revenus, ils ne se- raient pas pour autant et exclusivement les seuls représentants de la France. ■

     

    Après le schisme, les exils

    Vers -722 le Royaume du Nord est vaincu par l’empire assyrien en expansion. La majeure partie de la population est déplacée vers le Nord de l’Euphrate, vers la mer Noire et la mer Caspienne et jusqu’en Perse. Les Éphraïmites se mêleront si intimement alors aux autres peuples qu’ils se dilueront littéralement parmi ces derniers. Ils se répandront sur toute la planète dans une « extrême consanguinité » avec les nations-goyim, de sorte que leur identification selon des critères « techniques » relève encore du domaine de la science fiction. Ils perdirent peu à peu leur identité, leur D.ieu, leur culte, leur culture, langue et écriture, à l’exception de quelques traditions désuètes rapportées par les anciens.

    Ainsi la Parole prophétique, donnée à Osée, s’est réalisée pour eux à la lettre : (entendez dans cette prophétie : Israël = royaume du Nord)

    La parole de יחוח fut adressée à Osée, fils de Beéri, au temps () de Jéroboam roi d’Israël. () יחוח dit à Osée : Va, prends une femme prostituée et des enfants de prostitution ; () Il alla, et il prit Gomer, fille de Diblaïm. () Elle conçut de nouveau, et enfanta une fille. Et יחוח dit à Osée : Donne lui le nom de Lo–Rouhama ( non miséricorde) ; car je n’aurai plus pitié de la maison d’Israël, je ne lui pardonnerai plus. () puis elle conçut, et enfanta un fils. Et יחוח dit : Donne lui le nom de Lo–Ammi (non mon peuple) ; car vous n’êtes pas mon peuple, et je ne suis pas votre D.ieu. Cependant le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer, qui ne peut ni se mesurer ni se compter (Osée. 1:1-2:1)

    Israël est engloutie ! Ils sont maintenant parmi les nations comme un vase qui n’a pas de prix.” (Osée. 8:8 NEG)

    Ici et là, notamment au Moyen-Orient, aux Indes et en Chine apparaissent certaines traces laissant supposer que ces « Éphraïmites » dispersés auraient passé et, ou, se se
    raient installés en ces endroits. D’autres écrits, souvent peu robustes, décrivent des sagas les emmenant à travers toute l’Europe, au Nord, à l’Est, à l’Ouest, en Afrique du Nord … Dan « aurait » laissé sa signature qui servit à la dénomination de sites géographiques … (Danemark ; Danube …). Tous ces matériaux restent de nature incertaine pour en affirmer quoi que ce soit d’incontestable, même s’il y demeure quelques potentialités. Par ailleurs, toute preuve formelle établissant que tel peuple (ou ethnie) serait descendant d’un amalgame de tribus israélites métissées ne pourrait qu’alimenter une prétention de caste élue et favoriser des affabulations insensées. Toutefois, dans ce cadre d’hypothèses, nous ne pouvons ignorer les bénédictions prophétiques trimillénaires adressées à Abraham, à Isaac, d’Isaac à Jacob, de Jacob à Éphraïm.

    “ D.ieu lui parla, en disant :
    On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations. Je te rendrai fécond à l’extrême, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi.” (Genèse. 17:1-6 NEG)

    Que le D.ieu Tout– Puissant te bénisse, te rende fécond et te multiplie, afin que tu deviennes une multitude de peuples ! Qu’IL te donne la bénédiction d’Abraham, à toi et à ta postérité avec toi” (Genèse. 28:3-4 NEG)

    … Jacob dit à Joseph : Le D.ieu Tout–Puissant m’est apparu à Luz, dans le pays de Canaan, et IL m’a béni. IL m’a dit : … je ferai de toi une multitude de peuples … IL bénit Joseph, et dit : … que le D.ieu qui m’a conduit depuis que j’existe jusqu’à ce jour, que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants (Manassé et Éphraïm) ! … Pas ainsi, mon père, car celui–ci est le premier–né ; pose ta main droite sur sa tête. Son père refusa, et dit : Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet (Éphraïm) sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations. ” (Genèse 48:1-22 NEG)

    D.ieu n’est pas un homme pour parler à la légère, ce qu’IL annonce IL le réalise à la lettre. Lorsque plusieurs prophéties précisent « tu deviendras une multitude de nations » c’est une vérité qui se concrétise. Si nous ne sommes pas en capacité scientifique de prouver la prophétie, bien qu’elle soit déjà réalisée et que nous la confirmons par la vue de la foi, nous savons néanmoins qu’elle se révélera dans toute sa réalité passée et présente, lorsque les circonstances de sa compréhension seront réunies.

    Dans son exil de 2700 ans, Éphraïm, pulvérisé, atomisé comme de la poussière de la terre ou comme du sable de la mer parmi toutes les nations, a participé peu ou prou, et loin de son D.ieu, à l’établissement des nations tel que nous le connaissons maintenant. Éphraïm est devenu indétectable, inidentifiable parmi les peuples, comme inexistant.

    L’exil d’Éphraïm et sa disparition ne furent toutefois pas complets. Pour s’assurer la domination et la bonne gestion des territoires conquis, les Assyriens pratiquaient le mixage des populations. A un reste d’habitants parmi les plus humbles qu’ils laissaient dans le pays, ils intégraient leur propre population. Cette méthode donnait naissance à une population de sang mêlé. Assyriens et Israélites formèrent ainsi une nouvelle population métissée : les Samaritains. L’antagonisme existant entre Juda et Israël n’en fut qu’amplifié. Nous savons que les Juifs évitaient les relations avec les Samaritains, qui étaient ressentis comme des personnages peu fréquentables, eu égard à leur origine.


    Lorsque le Seigneur Yéshoua se présenta en Samarie, les Samaritains l’adoptèrent rapidement sans controverse comme le Messie annoncé. Ils furent instantanément convaincus par les paroles qu’IL leur adressa. Cela signifie que  « Rouhamah », la grâce, leur serait acquise, et que« Ammi », mon peuple, ils le seront de nouveau ; Yéshoua par Son intervention atteste ces choses. Les Samaritains constituèrent une part non négligeable de la Qéhiyllah (assemblée- église) de Jérusalem.

    Ce résidu très faible et métissé d’Éphraïmites/Israélites est resté depuis -722 présent
    en terre d’Israël jusqu’à nos jours. Leur présence est comme un rappel témoignant que D.ieu n’a pas oublié Son peuple, et que la prophétie à l’égard de leurs frères amnésiques et engloutis par les nations se réalisera.

    C’est vers -605 que débutait l’exil progressif du Royaume du Sud, Juda était déportée à Babylone. En -586 s’en était fini du Royaume de Juda. Les désormais Juifs revinrent partiellement de l’exil babylonien 70 ans plus tard, conformément à la prophétie donnée à Jérémie. Babylone restera pendant long- temps le centre le plus influent du judaïsme pharisien. Nous pouvons dire que l’éparpillement de la maison de Juda parmi les nations était entamé. Contrairement à leurs frères israélites- éphraïmites, les Juifs n’abandonnèrent pas D.ieu, ni leur culte, ni leur langue, excepté l’écriture hébraïque archaïque qui fut remplacée par l’écriture carrée, à l’origine de l’hébreu moderne. Ils gardèrent jalousement les écrits, Torah et autres … Les commandements divins furent entourés d’un soin méticuleux. Ils prohibèrent les mariages mixtes … Toutes ces mesures contribuèrent à ce qu’ils ne perdirent pas leur identité y compris ethnique, toujours bien repérable.

    L’empire grec puis l’empire romain amplifiaient les exils bien souvent volontaires de la population juive vers les autres contrées du Proche et Moyen-Orient ainsi que dans les pays limitrophes du bassin méditerranéen. Vers 135, Hadrien vidait la Judée de ses ressortissants juifs, qu’il décimait et disséminait de force dans tout l’empire. Ce fut « la grande diaspora ». A son tour Juda était dispersée dans le monde connu. Les Juifs participeront également à l’établissement de toutes les nations modernes, tout en restant identifiables. ■

     

    Suite prophétique

    Dès 1948, après 1813 ans de dispersion quasi complète et 2535 ans de non indépendance, une partie de la maison de Juda, représentant 50% de ses effectifs connus, est rentrée sur la terre de ses ancêtres. Nous pensons que cette réalisation prophétique est toutefois partielle, nous attendons d’autres développements que nous ne chercherons pas à préciser de peur de spéculer. Basons-nous sur la Parole prophétique, sans ajout ni retrait, qui intéresse les deux maisons de Jacob/Israël. Cette Parole s’énonce comme suit :

    Les deux maisons reviennent en Israël :

    « La parole fut adressée à Jérémie de la part de יחוח l’Eternel, en ces mots : () Voici, les jours viennent, dit יחוח l’Eternel, où je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël et de Juda, dit יחוח l’Eternel ; je les ramènerai dans le pays que j’ai donné à leurs pères, et ils le posséderont. Ce sont ici les paroles que יחוח l’Eternel a prononcées sur Israël et sur Juda. » (Jérémie 30:1-4 NEG)

    Ce retour est bien d’ordre physique :

    « Voici, les jours viennent, dit יחוח l’Eternel, où J’ensemencerai la maison d’Israël et la maison de Juda d’une semence d’hommes et d’une semence de bêtes. » (Jérémie.31:27)

    Ce retour est bien d’ordre spirituel :

    « Voici, les jours viennent, dit יחוח l'Eternel, où Je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle. » (Jérémie. 31:31)

    L’assurance de ces accomplissements est attestée par son Auteur יחוח

    « Voici, les jours viennent, dit יחוח l’Eternel, où j’accomplirai la bonne parole que J’ai dite sur la maison d’Israël et sur la maison de Juda. » (Jérémie. 33:14)

     

    Pause

    A ce stade de notre réflexion, d’autres questions plus « brûlantes » restent à  soulever : la Nouvelle Alliance n’a-t-elle pas « balayé » tout cela ? Que devient l’église dans cette lecture ? Ne peut-on pas admettre que les Juifs du XXIe siècle, qui incluent quelques éléments du reste d’Éphraïm, soient les seuls représentants d’Israël ? etc. etc.

    Une de nos interrogations suivantes ne sera pas : Qui sont Éphraïm ? Mais plutôt : Qu’est-ce qu’Éphraïm ? Une autre question sera : Comment cet aspect de la Révélation était-il appréhendé par la société juive à l’époque de Yéshoua, par Lui-même et Ses disciples ?

    Dans cette première approche nous avons posé la problématique de notre sujet. Visiter un peu d’histoire, préciser quelques définitions, réaffirmer, sans les dépasser, les prophéties essentielles qui concernent la réunification des deux maisons d’Israël : Éphraïm et Juda.

    Nous sommes conscients de la difficulté de traiter en toute Vérité et objectivité ce très conséquent dossier. Tout en comprenant et en répétant que sa réalité sera dérangeante à plusieurs titres, eu égard aux doctrines en vigueur de ce que l’on appelle l’Église.

    Pour continuer notre modeste évolution dans la compréhension du phénomène, sans asséner « notre vérité » et garantir la réflexion de chacun, nous devons passer par une phase d’analyse et notamment dresser un état des lieux de ce que nous percevons à ce jour concernant notre sujet. Nous veillerons à faire un exposé le plus large possible tout en évitant les détails pour ne pas tomber dans des démonstrations universitaires. Bien que nous recherchions la simplicité de rédaction, des lecteurs pourront toutefois estimer la lecture un peu « lourde », nous nous en excusons auprès d’eux en répétant que le sujet le nécessite.

    Dans ce qui suit nous désignons comme «état des lieux des faits observables» tant ce qui se présente sur l’aspect, concret, mesurable, que ce qui « se dit » en termes de dogmes, de croyances, d’interprétations, de propositions …

    Notre énumération pourra mettre implicitement quelques affirmations partisanes en controverse ou en situation de désaveu. Toutefois cet effet polémique, s’il apparaît, n’est pas l’objet de notre propos.

     

    II- État des lieux

    Voir annexe : schéma récapitulatif en fin de document

     

    État des lieux géographique et ethnique

    Sur la piste des dix tribus perdues

    (voir carte planisphère en fin de document)

    Ici et là, notamment au Moyen-Orient, aux Indes et en Chine apparaissent certaines traces laissant supposer que ces « Éphraïmites » dispersés auraient passé et, ou se seraient installés dans ces endroits (voir carte planisphère en fin de document).

    Pour étayer ce point nous reprenons ci-dessous un résumé de l’article du Pasteur P. Vandenbroeck paru dans « Jérusalem » n°526 de 1998.

    Début de citation : Dans le « Jérusalem post » du 7 avril 1998, nous y apprenons que depuis 38 ans (53 ans aujourd’hui ndlr) l’association « Amishav » (mon peuple revient) s’est donné pour tâche de retrouver les traces des dix tribus que l’on croyait perdues. C’est le Rabbin Avihaïl, fondateur de l’association, qui a étudié de près le sujet et réalisé des expéditions dont il livre des résultats très intéressants.

    Le livre 2 des Rois porte une triple localisation situant certains sites d’exil d’Israël.

    « Le roi d’Assyrie déporta les Israélites en Assyrie et les conduisit à Halah et sur le Habor, fleuve de Gozan, ainsi que dans les villes des mèdes » (2 rois 17:6 & 18:11).

    • Gozan est une rivière située entre l’Afghanistan et l’ex URSS dont le nom est maintenant « Rod Gazan »
    • Habor correspondrait à « passabor » (passage de Habor) à l’origine du nom de la ville actuelle de « Peshawar » au Pakistan.
    • Harah serait la grande ville afghane de « Harat » près de l’Iran.

    Cela resterait de la curiosité intellectuelle, si ce n’était dans cette région que vivent les « Pathans » au nombre d’environ 15 000 000, peuple qui se qualifie lui- même de « Ben Israël » (fils d’Israël). On les retrouve en Afghanistan et au Pakistan, mais aussi en Iran, aux Indes et dans d’autres régions voisines. (ndlr d’autres spécialistes réfutent l’appartenance israélite des Pathans-pashtounes. Effectif à jour 17 millions). Convertis à l’Islam lors des grandes expéditions musulmanes en Asie, les Pathans ont toutefois conservé certaines marques et traditions israélites … L’ensemble de ces éléments résiduels de leur origine suffirait à faire bénéficier les Pathans de la « loi du retour » qui permet à toute personne dont la judaïté (ou israélité) est reconnue de bénéficier de l’aide de l’Etat pour revenir s’établir en terre d’Israël.

    Mais il n’y a pas que les Pathans ! S’appuyant sur le prophète Isaïe :

    « Les voici, ils viennent de pays éloignés, les voici, les uns du nord et de l’ouest, les autres du pays de Sinnim » (Isaïe 49:12).

    Eliahou Avihaïl a poursuivi ses recherches de plus en plus loin. Selon une opinion fort répandue « Sinnim » est identifié avec la Chine. Le Rabbin Avihaïl a trouvé une tribu, les Shinlungs, population qui vit à la frontière entre l’Inde et la Birmanie et compte près de 2 000 000 d’individus ! Ils se déclarent descendants de la tribu de Manassé, et dans leurs prières ils se réfèrent au D.ieu de Manassé. Persécutés par les habitants des régions qu’ils ont traversées, ils savent qu’ils ont perdu les rouleaux de la Torah qu’ils avaient avec eux. Leurs prêtres ont perpétué oralement leur tradition jusqu’au début du siècle passé (XIXe). Surnommés en chinois « Lou Ché » (les dix tribus) les Shinlungs ont vu leurs derniers objets de culte confisqués et brûlés par les … missionnaires chrétiens.

    De 1854 à 1910 les Shinlungs se sont progressivement convertis au christianisme. Mais depuis environ 1970 s’est opéré chez eux un retour aux racines anciennes et plusieurs milliers pratiquent dorénavant le judaïsme. (…)

    En visite au Cachemire le Rabbin Avihaïl s’est fait dire que : tous les habitants du Cachemire sont des Juifs Israélites) d’un point de vue génétique et, en fait, des descendants des dix tribus (sic).
    Cette affirmation étonnante lui fut confirmée par un anthropologue indien et par le directeur du Musée National de Srinagar, capitale du Cachemire. On trouve au Cachemire près de 38 tribus ou groupes portant des noms bibliques et près de 55 noms de lieux repris de la Bible. Il y a 7 000 000 d’habitants au Cachemire.

    Plus à l’Est, les Karens de Birmanie et de Thaïlande, au nombre de quelque 4 000 000, ont une tradition bien ancrée, selon laquelle ils ont perdu le « Livre », dans lequel se trouvait la « Torah de Yavéh », mais qu’un frère blanc le leur rapporterait un jour. Quand
    Adoniram Judson, célèbre missionnaire évangélique américain leur montra la Bible, les Karens, subjugués, se convertirent à la foi chrétienne dans leur grande majorité. (…) Dans la province de Sechouan dans le Nord-Ouest de la Chine vivent encore 250 000 Chiang-Min, qui d’après leur tradition seraient des « fils d’Abraham ».

    On franchit encore un échelon dans l’étonnement en apprenant que la famille impériale japonaise et certains nobles pratiquaient des coutumes israélites, tels que la circoncision, le Shabbat, le Kippour. Certains poussent l’affirmation en exposant que tous les Japonais seraient des descendants de la tribu de Gad ! Un linguiste, M. Edelberg, a repéré dans la langue japonaise près de 3 000 mots d’origine hébraïque. Un professeur japonais, du nom de Ahiah (les hébraïsants apprécieront) affirme qu’il existe dans le folklore japonais une cinquantaine de vieilles chansons que les japonais ne comprennent pas parce qu’à l’origine les paroles étaient en hébreu ! Le mot « Mikado », qui désigne l’Empereur lui-même, serait une déformation de l’hébreu « Mi Gado » (de Gad).

    (…) Il est vraisemblable que nous ne devrons pas attendre un nouveau cinquantenaire en Israël pour que tout le Moyen-Orient soit une fois de plus ébranlé et que se réalisent les promesses taxées aujourd’hui de parfaitement impensables. Comme pour nous, ces accomplissements coïncident avec le retour de Celui de qui nous disons chaque jour « Que Ton règne vienne » (…) Fin de citation. Écrit de 1998.

    D’un point de vue scientifique, historique, le travail du rabbi Avihaïl est remarquable et très précieux. Il nous apprend sans trop d’ambiguïté que ces diverses peuplades, qu’elles soient génétiquement pures ou métisses, sont à priori des descendants crédibles des tribus du royaume du Nord d’Israël.

    Remarque : en ce qui concerne la déportation des 10 tribus du royaume du Nord, les historiens estiment que seul 40 000 personnes, représentant l’élite de la population, auraient été déportées, soit 20 % de l’effectif total estimé. D’autres personnes du royaume du Nord seraient restées sur place pour devenir les Samaritains, D’autres encore se seraient réfugiées sur le littoral méditerranéen, ou chez leurs frères du Sud en Juda. Cette dernière phase historique argumente la doctrine soutenue par quelques-uns que l’actuel Juda, soit « les Juifs » de notre époque, représenterait à lui seul le « tout Israël », à cause de cette part d’assimilation historique des 10 tribus du Nord. Dans cette logique d’accueil toujours vraie au sein de Juda, s’il existe des Israélites perdus, ceux-ci peuvent rejoindre l’Israël d’aujourd’hui.

     

    Mais aussi Juda…

    (voir carte planisphère en fin de document)

    D’autres peuplades, cette fois d’origine juive, c'est-à- dire descendantes du royaume du Sud, ont été repérées tant aux Indes du Sud qu’en Éthiopie, au Mexique, au Pérou, au Brésil, au Portugal, à Palma de Majorque, en Afrique du sud, etc … Nous évoquons ici ceux qui n’ont gardé que de vagues souvenirs de leur origine, mais dont les caractéristiques et les restes traditionnels témoignent de leurs liens génétiques et, ou, de relations historiques fortes.

    Dans la majorité des cas des peuplades israélites ou juives, les analyses chromosomiques semblent confirmer leur lien avec la famille sémite-israélite et notamment avec la famille des « cohanim », descendants d’Aharon, ce qui apparaît normal compte tenu que les prêtres, les lévites, accompagnaient naturellement la population.

    Si nous ajoutons à cette liste les populations juives attestées, comme celles d’Israël, de New York et d’autres régions, l’effectif approximatif global des « fils de Jacob » serait à ce jour d’environ 50 000 000. Ce qui n’est pas négligeable (sans y intégrer les hypothétiques familles japonaises !)

    D’autres hypothèses existent. Sont-elles complémentaires à la précédente ? Sont-elles opposées ? Nous ne voulons pas juger de cette question, nous voulons uniquement exposer synthétiquement « ce qui se dit » ou qui « s’affirme ».

     

    Les barbares européens

    Il existe plusieurs hypothèses qui suggèrent que les tribus disparues se seraient installées en Europe.

    Une première hypothèse affirme que les 10 tribus d’Israël seraient arrivées de l’Est sur l’Europe, par vagues successives. Les Scythes, amalgame présumé de tribus israélites, préalablement situés aux environs de la mer Noire, devinrent les anglo-saxons et autres ethnies de l’Europe occidentale. Ils formèrent notamment les peuples de « Brit-Ish » ce qui en hébreu phonétique signifie : homme de l’alliance ou alliance d’homme, et qui désignerait plus précisément l’Angleterre, puis les USA. Ces derniers devinrent dans quelques interprétations modernes les Éphraïmites de la prophétie. Dans cette optique nous retrouvons des littératures qui identifient l’Angleterre et son Commonwealth à Éphraïm, et de même pour les USA.

    Une autre hypothèse européenne, d’origine juive de Jérusalem, estime qu’une partie des 10 tribus se serait perdue principalement en France, en Angleterre, en Espagne, pour ensuite s’étendre dans divers pays Ouest et Nord européens. La base de cette proposition est relative au prophète Ovadiah (Abdias 1 : 20).

    Une troisième hypothèse expose que des tribus perdues se concentrèrent sur le centre européen et sur la Russie. A ce titre, une controverse à forte coloration antisémite est apparue au XIXème siècle en ce qui concerne l’origine Khazar des Ashkénazes (Juifs d’Europe centrale) qui ne seraient pas, selon ces dires, Juifs d’origine. Cette allégation fut démentie lors- que les tests ADN ont été mis à disposition de la recherche scientifique. Les tests firent apparaitre 89 % de comptabilité sémite juive pour 11 % de compatibilité russe. Cette population, non pas éphraïmite mais juive, qui est restée génétiquement préservée, est reconnue, malgré des chromosomes divergents, comme juive à part entière compte tenu des critères parentaux, culturels et religieux. Cette remarque nous apprend néanmoins qu’il faut nous méfier des « affirmations » et d’autre part que le seul test ADN n’est pas la réponse identitaire exclusive.

    Avec ces hypothèses européennes, que nous ne réfutons pas sur le principe mais sur lesquelles nous resterons très prudents, nous noterons le foisonnement de spéculations à leurs sujets. Spéculations aux déductions respectables mais peu « solides » malgré quelques références historiques, qui sont à l’origine de plusieurs doctrines sur l’identité et le devenir prophétique de l’ensemble des pays modernes.

    Des listes délicates, basées sur des interprétations difficilement recevables des bénédictions de Yaaqov (voir Genèse 48 & 49) et de Moshéh, affectent les noms des tribus d’Israël à des ethnies barbares de l’antiquité, puis à des pays et régions d’Europe, faisant de ces derniers les légitimes héritiers d’Israël, en qualité d’ Éphraïm, le frère contournable de l’Israël juive.
     

     Éphraïm universel

    Nous citerons, pour clore cette revue de propositions, une dernière suggestion parmi d’autres … parce qu’il faut la citer. Elle nous explique que les tribus d’Israël ont passé le Pacifique et sont devenues les habitants originels des Amériques, tant du Nord, que du Centre et du Sud. Elles sont aussi les aborigènes du Pacifique, et par ailleurs les Pachtounes, les Maures, les Tziganes, les Celtes, les Africains subsahariens, etc. Cette thèse affirme que les Ashkénazes ne sont pas des vrais Juifs … Forts de ce dernier élément, des palestiniens affirmant être des descendants des dix tribus déclarent l’illégitimité de l’Etat d’Israël créé par les Ashkénazes, qui ne seraient pas Juifs. Par suite, ces pseudo-palestiniens revendiquent leur « bon droit » sur le territoire d’Israël.

    Nous entrevoyons avec cette dernière allégation, la limite et la dangerosité de la définition génétique d’Israël.

     

    Pause

    A ce point de notre exposé, seul l’aspect descendance biologique a été survolé. Et nous saisissons déjà la confusion qui s’y rattache !

    A l’extrême de la déraison, si nous admettons « tout ce qui se dit » pour possible, nous pourrions penser que la planète n’est peuplée que de descendants d’Israël ! Où sont les autres ? Nous ne voulons toutefois pas perdre de vue qu’il est écrit d’Éphraïm : «Et sa descendance remplira toutes les nations ».

    La piste génique, selon les critères humains, apparaît à ce stade quelque peu incertaine quant à sa capacité à identifier avec précision les héritiers des dix tribus. D’autant que la grande majorité, désignée comme telle, est soit convertie à l’Islam, soit convertie au pagano-christianisme. La piste religieuse serait-elle plus prometteuse de clarté ? Pourrait-elle être un critère plus déterminant ou complémentaire au critère génétique ?

     

    État des lieux religieux


    Sur la piste religieuse

    Dans ce domaine, nous avons également affaire à un florilège de propositions et de prétentions. Nous n’évoquerons ici que les tendances générales se réclamant de la révélation biblique.

    La substitution

    La plus imposante d’entre- elles se manifeste par la doctrine de la substitution ou du remplacement. Quoique diplomatiquement nuancée depuis Vatican II, son ancrage presque bimillénaire a imprégné l’acquis doctrinal jusqu’à devenir une pensée majoritaire dans le christianisme.

    La thèse du « Verus Israël » soutenue au IIe siècle par St Justin dans le dialogue avec Tryphon, en conformité à la préconisation de Marcion, rejetait le judaïsme tout en s’en appropriant la révélation et l’héritage sacerdotal d’Israël. Compte tenu du rejet du Messie par l’Israël séculaire et religieuse institutionnelle, les pères de l’église, issus du  paganisme, décrétèrent la caducité du rôle d’Israël et dirent que dorénavant les « chrétiens de l’église normalisée » les remplaçaient.

    Bien que condamné en 144 le marcionisme marque toujours la majorité des églises historiques, ne serait-ce que dans les termes malencontreusement admis de « ancien et nouveau testaments ». D’une manière générale la position de l’église institutionnelle historique, s’accompagne d’un message salutiste, humanitaire, dépouillé de vision prophé- tique, et en désordre à l’égard des commandements de D.ieu. Le Royaume est, à quelques avis différents près, réduit au paradis dans le ciel, ou en termes d’utopie il s’installera sur terre lorsque tous les hommes seront  de bonne volonté ». Ces institutions, malgré quelques reconnaissances ici et là de la réalité d’Israël et du judaïsme, car œcuménisme oblige, estiment toujours lourdement en être les remplaçantes. Si des Juifs ou des Éphraïmites existent, alors ils ont à intégrer les églises pour se convertir au
    « Jésus Christ gréco-latin », ce qui serait bien là la preuve que l’ « église historique » est le lieu de l’unité voulue par le Messie.

    Le centre officiel et reconnu de l’assemblée Corps du Messie devient l’église de modèle pagano-chrétien, dans laquelle tous les croyants doivent s’unir. Dans ce cadre d’appropriation d’identité, le Verus Israël est « Église institutionnelle universelle » basée sur le protocole de Nicée (325) et des suivants.

    Quant à l’Etat moderne d’Israël, il n’est qu’un malentendu, une erreur historique, qui ne serait pas du tout une réalisation prophétique, mais qu’il a fallu politiquement admettre faute de pouvoir décemment continuer à l’ignorer.

    Le « Tout spirituel »

    Nous abordons maintenant une tendance pagano- chrétienne plus subtile et diffuse, que nous pourrions appeler le « tout spirituel ».

    S’appuyant sur des versets tels :

    « C’est ainsi qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait âme vivante ; le dernier Adam, esprit vivifiant. Mais ce n’est pas le spirituel qui paraît d’abord ; c’est le psychique, puis le spirituel. Le premier homme, issu du sol, est terrestre, le second, lui, vient du ciel. Tel a été le terrestre, tels seront aussi les terrestres ; tel le céleste, tels seront aussi les célestes. » (1 Corinthiens. 15:45-49 Bible de Jérusalem).

    Et aussi le très délicat verset « la lettre tue mais l’esprit vivifie» etc.… les adeptes du « tout spirituel » relèguent par principe l’ensemble des aspects de la Parole qui relèvent des promesses bien terrestres, particulièrement en ce qui concerne Israël. Ainsi la nouvelle Israël a revêtu une définition excluant tous liens génique ou terrestre, et ne serait, depuis la venue de « Jésus », que l’ensemble invisible « Corps de Christ ». Ce « Corps de Christ » est constitué des véritables « nés de nouveau , ayant reçu le Saint Esprit ». Si les Juifs, non nés de nouveau, ont encore un rôle à tenir, celui-ci est d’ordre secondaire, il n’intéresse qu’eux-mêmes, dans la vision d’une tribulation qu’ils auront encore à subir. Le rôle essentiel est imparti à l’ «Église invisible ».

    Le tout spirituel, qui présente quelques nuances dogmatiques, se démarque généralement des commandements de la Torah, dont la teneur apparaît « trop juive ! ». Sauf rares options, la mouvance du tout spirituel s’accommode des valeurs nicéennes dominicale et trinitaire. Il y a fort à penser que cette tendance s’inscrit de fait dans le sillage de la doctrine du remplacement. La vision prophétique y est toutefois ouverte, et le retour de « Jésus » sur terre est proclamé. Le temps de la fin est marqué par l’enlèvement général de l’Église.

     

    Les amitiés pour Israël

    Relatons une troisième tendance, qui a pris consistance peu à peu depuis le retour des Juifs en Éréts Israël. Des chrétiens, de tradition pagano-chrétienne (…) se sont ostensiblement déclarés « Amis de l’Israël juive » (nota : cette appellation est généraliste et ne désigne pas une association de même nom). Ils intercèdent, ils aident financièrement, ils apportent soutien, autant symbolique que pratique en Israël. Principalement actifs aux USA, ils favorisent Israël sous forme de support politique de
    « lobbying » auprès de la Maison Blanche, et d’aide à l’alyah. Ce support est reconnu et apprécié par Jérusalem. A ce jour, leur motivation à défendre Israël semble sans limite.

    Ils s’inscrivent dans la prophétie en estimant, pour une majorité d’entre eux, être l’ « Éphraïm » perdue qui retrouve son identité et son appel, dans les derniers temps, par leur foi en Mashiah Yéshoua.

     

    Le « judéo-centrisme »

    En vis-à-vis de ce que nous appelons globalement le christianisme se situe le judaïsme, expression de la synagogue, parfaitement légale au regard de la revendication à l’identité d’Israël. La combinaison de l’héritage spirituel et de l’héritage physique ne fait ici  aucun doute, exception faite de la reconnaissance de la nouvelle alliance et du Mashiah Yéshoua.

    Nous notons que la religion juive issue majoritairement de la tradition pharisienne travaille à ce que tout candidat à l’identité israélienne, qu’il soit Juif ou prosélyte, entre dans l’alliance d’Israël par adoption de la tradition rabbino-pharisienne dont les principes furent élaborés à Yavnéh. La loi orale et Talmud s’ajoutent à la Torah.

    Le judéo-centrisme constitue une « élection » reconnue sur la seule étiquette de « Juif » qui concentre dès lors le dépôt du tout Israël. Cette position s’appuie sur l’argument cité plus haut ; une large population des tribus du nord s’est intégrée à Juda lors des invasions assyriennes de -720.

    Une objection qui fait son chemin dira : Juda est le détenteur du sceptre jusqu’à l’apparition du « Shilo » (que nous assimilons au Mashiah- Gen 49 :10), Juda est toujours le premier dans l’ordre de la marche (Nombres 10 :14), et fer de lance des armées d’Israël, ce qui justifie sa prime présence en Éréts Israël en 1948. Cependant Éphraïm
    n’en demeure pas moins le « premier-né » désigné de יחוח (Jer 31 :9) à la place de
    Réouven.

    Dans la vision de la réunion des deux maisons, Juda devra s’habituer à ne plus être seul et à faire de la place à ses frères, quitte à réviser sa pensée et ses traditions… Car Juda n’est pas à lui seul le tout Israël.

    Remarque : la mouvance juive-messianique, qui présente également plusieurs sensibilités, n’est pas exempte de judéo- centrisme.

    Il existe d’autres tendances plus minoritaires, dont certaines très intéressantes comme le Karaïsme, dont nous n’évoquerons pas ici les spécificités.■

     

    Pause

    La quasi-totalité de ces propositions dites « religieuses » ne se définit que par rapport à Israël, soit en usurpant sa place, soit en s’affiliant, soit en s’intégrant … Il est presque évident qu’il n’existe pas d’échappatoire à ce critère, compte tenu que toutes ces revendications se réclament d’une même révélation, la Bible. Celle-ci vient de, et fut confiée à, Israël. La Bible ne cesse de parler d’Israël, c’est bien ce qui gênait Marcion, qui aurait voulu fabriquer une Bible sans référence à Israël et aux Juifs ! Alors si on se réclame de la Révélation biblique, on ne peut exister qu’en opposition à Israël, aux cotés d’Israël, ou dedans, mais pas sans !

    La piste religieuse ne semble guère plus claire et suffisante que la piste génétique pour établir un schéma fiable de la définition d’Israël. De plus, loin d’être complémentaires les diverses options exposent leurs incompatibilités dogmatiques dont la majorité des arguments reste toujours très discutable. « Être ou ne pas être » à la place de, avec, dans ou sans Israël … Telle semble être la question de la discordance.

     

    Réflexion induite par les états des lieux

    La tentation identitaire

    Être ou faire partie de l’élection. Être au bénéfice de ces merveilleuses promesses attachées à Israël, mais aussi à son lourd destin ... est une pensée magnétique, attirante, dont nous comprenons bien l’intérêt ou le rêve ! Se garantir d’être « plus élu que les élus », en s’incrustant de façon organique à l’Israël génétique ou à la mystérieuse Éphraïm, voila toutefois une démarche particulière dans laquelle des communautés ou des individus s’investissent.

    Nous ne parlons pas ici de ceux qui se découvrent juifs, par preuves évidentes, qui sont donc Israël organique par nature. Nous n’oublions pas non plus l’aspect de la vérité spirituelle énoncée par Paul : « tous ceux qui se disent Israël ne sont pas pour autant Israël… » Ceci  vaut pour les juifs comme pour les non-juifs…

    Se dire juif, s’inventer un parent qui aurait été Juif, modifier un patronyme, s’ajouter des prénoms israélites, adopter des traditions rabbiniques, fréquenter assidûment la synagogue pour y recevoir le certificat de fidélité, sont autant de démarches employées pour s’enregistrer, ne serait-ce que symboliquement à Israël. Nous ne jugeons pas ces pratiques qui témoignent d’un grand amour pour Israël, et d’une volonté d’autogreffe sur l’olivier, mais nous nous questionnons sur leur sens lorsque ces dernières s’imposent la mise sous silence du témoignage de Yéshoua, ou son abandon !

    L’auto-identification à Éphraïm relève d’une similaire recherche qui pourrait se justifier comme suit : Je ne suis pas Juif mais, compte tenu de ma réalité spirituelle, je dois être un descendant d’Éphraïm qui s’ignore, ou une personne des nations adoptée avec Éphraïm, ce qui revient au même. Donc je suis Éphraïm et je le revendique. Nous ne voulons pas davantage juger de cette démarche, respectable au demeurant, car D.ieu connait les Siens et les guident selon Son bon dessein. Mais… Nous faudrait-il encore des recommandations, des certificats humains, des assurances « rassurantes et élitistes » personnelles autres que les recommandations données par le Seigneur Yéshoua, Le Roi des juifs, le Roi d’Israël et le Roi des rois ? Faut-il usurper l’identité de frères alors qu’elle se partage par adoption ? Faut-il s’inventer une identité alors que nous avons reçu une nouvelle nature qui abroge la précédente, nous intégrant de fait à l’Alliance d’Israël, celle du Père et du Fils ?

    “Vous étiez alors sans Messie, étrangers à la cité d’Israël en dehors des pactes de la promesse, sans espoir et sans Élohim dans l’univers. Mais maintenant, dans le Messie Yéshoua, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches dans le sang du Messie … Donc jamais plus étrangers ni métèques, mais concitoyens des hommes consacrés et de la maison d’Élohim. » (Ep. 2:12-19 Chouraqui).

    Avons-nous besoin d’autres titres ? La signature du Père et du Fils sur nos fronts, et sa Torah dans nos cœurs …

     

    En guise de pré- conclusion

    Il n’y a pas de piste génique prépondérante, mais le Seigneur veille sur les Siens, qu’ils soient devenus islamiques ou chrétiens sans Torah … Il sait où ils sont, en temps opportun Il les fera mander par Ses messagers, ils entendront Sa voix, ils Le suivront.

    Il n’y a pas de piste religieuse préférentielle, mais des élus parmi tous les mi- lieux, même si certaines tendances servent mieux D.ieu en vérité. Ces pistes, aussi pertinentes ou déviantes puissent-elles paraître, ne sont certainement pas à rejeter ni à survaloriser, mais sans doute à relativiser avec beaucoup de prudence, car seule, la miséricorde est prépondérante et le choix du Seigneur, souverain. C’est ce que nous avons à retenir pour ne pas nous perdre dans les confusions dogmatiques humaines.

     Mais lorsque le Seigneur dira « sortez du milieu d’elles, Mon Peuple ! » il ne faudra plus hésiter.

    Après nous être éloignés des repères purement bibliques, pour nous être intéressés à « tout ce qui se dit » et s’affirme de pertinent ou non et qui ne sont que des propositions humaines, nous reprendrons plus précisément, dans les chapitres qui suivent, les éléments de la Parole prophétique, qui est le témoignage de Yéshoua.

    La Parole prophétique est immuable, celle d’Ézéchiel 37 dit : les deux bois, Juda et Éphraïm, bien réels aux yeux de D.ieu, sont séparés. A la fin des temps ils seront réunis !

    L’ensemble des éléments analysés jusqu’à présent sont « schématisés » en annexes I, en fin de ce livret. La complexité de l’état des lieux y apparaît singulièrement.

    Face à l’impasse de la réponse génétique comme à l’impasse de la réponse religieuse, qui ne résolvent pas toute la question : Qui est Éphraïm ? Qui est Juda ?
    Qui est Israël ? Qu’est ce que l’ « église » ? Il nous faudra revenir à la genèse de l’histoire et nous demander, non pas : Qui est Israël mais qu’est-ce qu’Israël ?

     
    ********

    Nous avons jusqu’alors traité de notre sujet dans le souci d’en acquérir une vision la plus large possible en termes d’éléments concrets.
    Nous avons revu certaines définitions.

    Nous avons examiné ce que pouvait être devenus les descendants des 12 tribus d’Israël.
    Nous avons également évoqué les positions de différentes tendances religieuses.

    A ce point de notre développement, nous avons encore à examiner notre sujet au regard de la Parole écrite placée dans son contexte historique.

    Lorsque nous évoquons la notion de « Parole » il faut nous éloigner de nos dogmes et traditions, et autres idées préconçues. La référence à toute l’Écriture dans sa version la plus originale possible est indispensable, dans le respect de la règle : tu n’y ajouteras pas tu n’ en retrancheras pas.

      *********

     

    Annexes

     

    1- Schéma de « l’état des lieux »

     

    2- Planisphère des exils possibles des tribus du Nord

     3- Planisphère des exils des tribus du sud

     Le schéma représente synthétiquement « l’état des lieux » évoqué dans l’article. La complexité de notre sujet est mise en valeur. Les pistes génétiques ou religieuses restent confuses et ne répondent pas clairement à la question : Qui est Juda, qui est Éphraïm.

     

     

      Lexique

     

    יחוח = YHVH : Tétragramme sacré apparaissant près de 7000 fois dans les livres dits de la première Alliance. Par convention le Tétragramme ne se prononce pas . Il est suivi dans nos écrits de Adonaï.

     Adonaï : Seigneur en hébreu ; expression superlative de majesté.

     Élohim : D.ieu de la révélation biblique. Ce terme nous permet de ne pas faire d’amalgame avec d’autres dieux.

     D.ieu : lorsque pour des facilités de compréhension, nous utilisons ce terme générique français, nous prenons la précaution de mettre un point après le D. pour le différencier des autres dieux. Le terme dieu est d’origine païenne.

     Yéshoua : de l’hébreu יחוח signifie Salut (d’Élohim) . Le grec ne présente pas d’équivalent aux lettres « shin » et « ayin ». Les termes Ihsou [Iéssou] Jésus [Jézu] Jesus [djizeus] ne sont que de la phonétique sans relation de sens. L’utilisation du nom issu du grec efface le sens du nom ainsi que son origine juive.

     Mashiah = terme hébreu signifiant : Messie, Oint, en grec Christou. Hamashiah = Le Messie.

     Qéhiyllah : assemblée sainte. Pour différencier les « églises en général » de la véritable assemblée du Messie Yéshoua, nous utilisons le terme de Qéhiyllah. Le mot grec ékklêsia qui lui est similaire, est à l’origine du mot église.

     Torah = enseignement, loi

     Yéhoudah = Juda Yéhoudiym = Juifs

     Moshéh = Moïse

     Yaaqov = Jacob, Jacques

     

    Source: Blog Qehila .(http://blog.qehila.info/7/nos-publications/

      

    Vidéo de JM THOBOIS

     

      

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  • Commentaires

    1
    Danit
    Samedi 1er Février 2014 à 23:21

    Shalom !

    Je vous fais un commentaire circonstancié par courriel, car trop long à placer sur ce site. 

    Danit 

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