• La complète restauration d’Israël (Rediffusion)

    Rediffusion 

    Je vous rediffuse un article publié en 2017 que j'estime fondamental dans notre marche spirituelle . Il est vital que nous ayons une bonne compréhension de la nature de l'Israel de YHVH pour comprendre la volonté parfaite de notre Elohim (Dieu) ainsi que son Plan dans les derniers jours, avant le retour de Yeshua.

    Par rapport à la diffusion de 2017, j'y ai ajouté en fin d'article une vidéo qui vous donnera une compréhension nouvelle de la parabole du "fils prodigue" qui devrait être renommée plus justement parabole "des deux fils" ou parabole "des deux maisons".

    Bonne lecture et que le Ruah Ha Kodesch (St Esprit) vous éclaire....

    Caleb

    La Complète restauration d’Israël

    par Rabbi Moshe Y. Koniuchowxky 
     

    Restauration d’Israël

     

    Note du traducteur : voici un résumé passionnant dont je vous recommande vivement la lecture (tout en vous référant aux passages des Ecritures mentionnés) ! Si nous comprenons et saisissons toute la portée des révélations bibliques exposées ici par notre frère Moshe, alors nous regarderons notre position en Yéchoua, ainsi que la mission qu’Il a confiée à chacun d’entre nous, sous un autre angle. Celui de la vérité.
     
     

    La Complète restauration d’Israël

     
    En Genèse 13.14-16, Yahweh, notre Père Céleste promet le pays de Canaan à Abram. Il lui promet également de multiplier sa postérité (zera en hébreu : semence/sperme). Elle allait devenir telle, que la terre entière allait littéralement être remplie de sa semence.
    Le verset 16 nous rappelle que le jour où cette promesse se réalisera, il sera absolument impossible de dénombrer cette postérité, car personne ne peut de compter la poussière de la terre ! Cette promesse est claire et ne demande aucune interprétation, ni explication supplémentaire.
    C’est cette même semence, qui héritera le pays, que nous connaissons sous le nom d’Israël.

     

    En Genèse 15 versets 1 à 6, nous voyons Abram tenter d’aider Yahweh à accomplir la promesse faite en Genèse 13. Maladroitement et prématurément, il propose Eliézer, un Gentil (païen), qui n’est pas un de ses descendants physiques, pour que la promesse se réalise. Yahweh fait clairement comprendre à Abram que Sa promesse de multiplication « aussi nombreuse que les étoiles », n’allait pas venir d’un Gentil, ni d’une tierce personne, mais bel et bien des ses entrailles. Il ne s’agit pas d’une adoption, mais d’un de ses descendants physiques. La promesse concerne sa propre semence : sa postérité allait être comme les étoiles du ciel. 

     


    Grâce à la science moderne, nous savons que notre système solaire comporte des milliards d’étoiles. Nous savons également, que d’autres systèmes solaires en comptent tout autant. La quantité d’étoiles est telle que l’homme n’est pas en mesure de les compter. Au verset 5, en lui disant « si tu peux », Yahweh défie Abram de compter les étoiles. C’est grâce à sa foi et à sa confiance en Yahweh, qu’Abram fut imputé à justice ; parce qu’il avait cru et qu’il était confiant dans la promesse, que Yahweh lui avait faite. Remarquez qu’il y a une seule promesse, et non pas plusieurs. Abram fut déclaré juste pour avoir eu foi dans cette promesse. Quelle que soit sa descendance physique, elle était littéralement appelée à devenir comme la poussière de la terre, comme les étoiles dans le ciel. Cette promesse est à prendre telle quelle. Au premier degré. Toute tentative d’interprétation spirituelle serait un manque de foi envers les Paroles littérales de Yahweh. Celait reviendrait à faire le contraire de ce que fit Abram.


    Cette promesse de multiplication physique et de bénédictions est renouvelée en Genèse 17.4, quand Abram apprend qu’il va devenir le père d’une multitude de nations, ou « hamon goyim ».

    Nous retrouvons également ce terme au verset 5. Il veut littéralement dire, une multitude bruyante de nations païennes (Gentils). Cette semence physique, qui va remplir le globe ne sera pas un groupe silencieux de gens religieux, mais plutôt une multitude bruyante, qui fera connaître Yahweh haut et fort, et qui répandra la bonne nouvelle de son amour à l’humanité. Dans le verset 6, Yahweh dit à Abram, qu’Il va le rendre fécond, et que des rois vont sortir de lui. Il s’agit bien évidemment, des rois, qui un jour allaient gouverner la maison royale de David ; le Messie en sera issu et prendra place sur Son trône. Au verset 7, Yahweh rassure Abram, Sa promesse est inconditionnelle et éternelle.



    Après avoir testé la foi d’Abraham (en Genèse 22), et avoir constaté sa grande obéissance avec la ligature d’Isaac sur le Mont Moriah, Yahweh lui renouvelle Sa promesse. Aux versets 17 et 18 de Genèse 22, Yahweh rappelle à Abraham, qu’il va hériter de la promesse avec une multiplication de sa descendance physique. Celle-ci deviendra un jour comme les étoiles du ciel et comme le sable sur le bord de la mer. Au sein de cette semence qui va remplir la terre, nous comprenons au verset 18, qu’un Messie allait voir le jour. Par Lui, toutes les nations de la terre seront bénies.



    En Genèse 24, au verset 60, la famille de Rebecca prie de manière prophétique, pour que les enfants de Rebecca deviennent des « milliers de myriades », et qu’ils dominent leurs ennemis.


    En Genèse 26.4, nous voyons que la promesse physique faite à Abraham, est renouvelée sur son fils Isaac.

    Une fois de plus, on lui annonce que son « zera » (sa semence, son sperme) va devenir comme les étoiles du ciel. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? C’est Isaac, qui devient l’héritier de la promesse, et non pas Ismaël.
    Par conséquent, lorsque Yahweh réalisera cette grande et précieuse promesse, elle ne se fera pas à travers des païens adoptés, comme Eliézer ou comme Ismaël (le fils de la chair), mais bel et bien par le fils de la promesse (Isaac), l’héritier provenant de son propre corps (de sa propre épouse). Galates 4.28 nous confirme que seul Isaac est le fils de la promesse. De quelle promesse s’agit-il ? La promesse de la multiplication de la descendance physique d’Abraham, qui allait remplir la terre et avoir pour territoire le pays de Canaan.



    En Genèse 28.3, nous voyons Isaac bénir Jacob et remettre sur lui, et non sur Esaü, la prophétie concernant la promesse que Yahweh a faite à Abraham et Isaac.

    Isaac prie pour que la semence de Jacob soit bénie, et qu’elle devienne une « kehelat goyim « ou une multitude (ou assemblée) de peuples.

    Pour la première fois dans les Ecritures, nous avons un aperçu du plan mis en place par Yahweh pour remplir la terre avec la semence d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Le terme hébreu utilisé au verset 3 est « kehelat goyim ». Il signifie une multitude de nations, ou encore mieux, « une assemblée de païens ». D’une façon ou d’une autre, notre Père Céleste allait remplir la terre avec la semence physique d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, en rassemblant une multitude de païens. Le verset 4 nous confirme que ce qu’Isaac est en train d’accorder à Jacob, est la bénédiction d’Abraham.



    Il est crucial de comprendre qu’Abraham n’a pas reçu différents types de promesses. Il n’est pas question de promesses spirituelles d’un côté, et de promesses physiques de l’autre. Nous avons affaire à une seule promesse, qui comporte deux aspects/bénédictions physiques. La première concerne la semence qui allait devenir une bénédiction pour toutes les nations, c'est-à-dire le Messie Yeshua en personne. La seconde promesse, qui était purement d’ordre physique à propos de la reproduction et de la multiplication de ses descendants. En Genèse 28, dans le récit du songe avec l’échelle, nous voyons Yahweh dire à Jacob que sa semence allait se répandre comme la poussière de la terre, et qu’elle allait se répartir aux quatre coins du globe. Sa postérité allait donc bien s’installer dans le territoire de Canaan, mais à un moment donné de Son plan divin, Yahweh allait l’éparpiller aux quatre coins de la terre. Une fois de plus, nous avons affaire à la même promesse, qui avait été faite auparavant à Abraham. Le terme hébreu utilisé en Genèse 28.14 est « parats ». Il signifie s’étendre. De manière littérale, ce mot veut dire accroître et se répandre rapidement.


    Cette promesse de multiplication physique doit provenir d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

    Par conséquent, elle contrecarre la thèse de l’Islam et des ismaélites (et celle de tous les érudits bibliques égarés), qui soutient que la promesse voit son application avec les Juifs et les Musulmans. Cela est faux car cette promesse doit venir par l’intermédiaire d’Isaac et de Jacob, et non pas d’Ismaël et d’Esaü. Les Ismaélites, les Arabes et les peuples Musulmans sont uniquement descendants d’Abraham. Ils ne sont pas les héritiers promis à Isaac et à Jacob. Ils ne répondent pas, et nous devons bien insister sur ce point, aux conditions de Yahweh, stipulant que la multiplication physique proviendrait d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. La foi musulmane n’a rien à voir avec celle d’Abraham. Pour avoir la foi d’Abraham, il faut être certain que la semence choisie est celle d’Isaac, et non pas celle d’Ismaël !



    Nous voyons Yahweh approfondir la question en Genèse 35.10, lorsqu’Il déclare à Jacob, qu’il ne serait plus appelé de la sorte, mais que son nom serait désormais Israël. Israël veut dire celui, qui en tant que prince, a lutté avec Yahweh, et qui a remporté la victoire.

    Après être devenu Israël, Jacob va produire la semence qui va conduire à l’établissement d’une nation, puis d’une multitude de nations. Cette nation était appelée à devenir la nation juive ; et la multitude des nations, quant à elles, le « kehelat goyim », c’est à dire l’assemblée des nations (païennes).

    Tout cet ensemble provient du propre corps de Jacob/Israël.



    Si nous faisons un bond dans le temps, nous voyons Israël, ce grand patriarche, mourir dans le territoire de Gochên en Egypte. Juste avant sa mort, il rassembla tous ses enfants à son chevet, trouva la force de s’appuyer sur son bâton, et par l’intermédiaire du Saint-Esprit (Ruach HaKodesh), prophétisa sur les événements, qui allaient survenir dans les derniers jours. La Brit Chadasha (la Nouvelle Alliance) fait référence aux prophéties qu’Israël a faites sur son lit de mort comme un acte d’adoration.

    En Genèse 48.5, nous le voyons adopter Ephraïm et Manassé (les fils que Joseph a eus en Egypte), comme ses propres enfants.

    C’est à ce moment là qu’il donne ses dernières volontés à Joseph. Jacob adopte officiellement les enfants de Joseph, son fils préféré, afin qu’il puisse à travers eux, recevoir une double portion des bénédictions (verset 22). Au verset 16, Jacob appelle ses deux petits enfants, Israël. Non seulement il les adopte, mais il déclare de manière prophétique que les promesses physiques concernant la multiplication allait se réaliser à travers eux.

    Après avoir dit « qu’ils soient appelés de mon nom et du nom de mes pères, Abraham et Isaac », c'est-à-dire, après qu’ils deviennent les enfants d’Israël, il pria pour qu’ils deviennent une multitude.

    Le terme hébreu employé pour définir la multitude, peut se lire « une multitude grouillante de poissons ». Il est intéressant de se souvenir que la personne qui déclara qu’Il allait faire de nous des pêcheurs d’hommes, n’est autre que notre Messie Yeshua.Se pourrait-il que les gens, à qui Il faisait allusion, fassent partie de la « multitude grouillante de poissons » provenant d’Ephraïm et de Manassé ?



    Alors qu’Israël s’apprête à donner sa bénédiction, il place sa main droite sur la tête d’Ephraïm, au lieu de celle de Manassé, le premier né de Joseph. La main droite est symbolique des bénédictions accordées au premier né ; elle aurait dû être attribuée à Manassé. Quoi qu’il en soit, malgré les protestations de Joseph, Israël croisa ses mains et plaça sa main droite sur la tête du second de ses fils, c'est-à-dire sur la tête d’Ephraïm. Lorsque Joseph fait la remarque à son père, Israël lui répond qu’il sait très bien ce qu’il est en train de faire. Bien que Manassé soit appelé à devenir une grande nation, Ephraïm serait encore plus grand que lui. En Genèse 48.19, nous trouvons une des prophéties les plus importantes et fascinantes des Ecritures.

    En bénissant Ephraïm à la place de son frère, Israël déclare que la semence ou le zera d’Ephraïm, allait devenir le « maleh goyim », c'est-à-dire, la plénitude des Gentils (nations païennes). En d’autres termes, la descendance physique promise à Abraham, à Isaac et à Jacob, allait remplir la terre et allait être aussi nombreuse que le sable de la mer, que la poussière de la terre, et que les étoiles du ciel. Cette descendance allait désormais se réaliser par l’intermédiaire d’Ephraïm.

    Ce dernier serait l’instrument de cette grande et précieuse promesse de multiplication qui allait voir le jour. En français, une meilleure traduction des mots « maleh goyim » est la « totalité des païens ». Si ce terme vous semble familier, c’est normal ! Il s’agit d’une expression tirée de Romains 11.25. Paul la cite comme un instrument qui « sauverait » l’ensemble d’Israël. Dans le Tanah (Ancien Testament), nous ne retrouvons qu’une seule fois le terme « maleh » ; dans le Psaume 24.1. Le psalmiste déclare que la terre, ce qu’elle renferme, et ceux qui l’habitent appartiennent à Yahweh. En d’autres termes, la totalité de la terre appartient à Yahweh. Il n’y a rien qui ne soit pas à Lui. Il est fort probable que toute personne sur terre, d’une manière ou d’une autre, provient de la semence d’Ephraïm. C’est dans cette semence que se trouvent toutes les bénédictions, de multiplication physique. Nous reviendrons sur ce point un peu plus loin.



    Non seulement nous voyons Ephraïm recevoir le droit d’aînesse au détriment de son frère aîné Manassé, mais Israël dénie également ce droit à son premier-né, Ruben (Genèse 49.3-4), qui avait souillé sa couche, avec l’une de ses concubines. En recevant les bénédictions du premier-né d’Israël, Ephraïm est en fait positionné devant Ruben, Joseph et Manassé. 1 Chroniques 5.1-2 et Jérémie 31.9 nous confirment cette vérité essentielle. Quelques précisions sont néanmoins nécessaires. Dans la culture orientale, le droit d’aînesse était essentiel pour établir l’autorité sur la maison du père. Une fois mort, l’autorité revenait de droit à l’aîné, qui recevait le pouvoir, le respect, la grandeur et le droit de décision sur toutes les affaires familiales, les transactions et la bonne tenue de la maison. Le droit d’aînesse accordait à l’aîné la permission de prendre la suite de la maison du père, lors des absences du père et après la mort du père. Isaac a reçu ce droit de la part d’Abraham, tout comme Jacob l’a reçu de la part d’Isaac, quoique de manière trompeuse (en apparence, car voulu par Yahweh). Avec le droit d’aînesse venait le pouvoir ; voilà pourquoi ce titre était très convoité.


    Lorsqu’Israël donna le droit d’aînesse à Ephraïm, il lui accorda mais avec une certaine réserve. Nous le voyons en Genèse 49.8-10, où Juda reçoit la prédominance et le pouvoir de gouverner sur la Maison d’Israël !

    Au verset 9, il est mentionné que tous les enfants d’Israël se prosterneront devant la royauté de Juda, qu’ils plieront les genoux et rendront hommage au lion de Juda. Le verset 10, fait référence au Schilo. Schilo signifie « l’envoyé » ou le Oint, le futur Messie, le Roi d’Israël, qui sortira de la lignée des rois de Juda. Hébreux 7.14 est clair : Yeshua est le Schilo sorti de la tribu de Juda. Quelle pagaille ! Jacob a-t-il fait une grossière erreur ? A-t-il créé le trouble en établissant Ephraïm en tant qu’aîné, en lui attribuant seulement un titre sans autorité et sans prédominance sur ses frères ? A-t-il fait d’Ephraïm une marionnette sans pouvoir, un peu comme la Reine d’Angleterre ?

     

     

    Restauration d’Israël

    Une chose est certaine. Jacob a entraîné une division au sein des fils d’Israël. Un des fils a reçu le droit d’aînesse, alors que l’autre, Juda, a obtenu le droit de régner ! A quoi peut servir un droit d’aînesse sans l’autorité qui va avec ?

    Les enfants d’Israël allaient se soumettre à la semence de Juda, et non à celle d’Ephraïm ; mais la semence d’Ephraïm allait devenir la multitude des Gentils (nations/païens). Juda allait gouverner sur la Maison d’Israël, mais Ephraïm, porteur de la promesse faite aux patriarches, allait amener la semence promise et remplir le globe.

     

    Bien évidemment, Israël savait ce qu’il faisait. Il opérait sous l’action du Saint Esprit. Il a séparé l’autorité et les bénédictions entre les deux frères, qui allaient continuer à se battre pour la plénitude de la bénédiction. Ce différend allait devenir une véritable bataille pour le titre d’Israël. Qui est Israël ? Quelle ironie ! Selon Genèse 49.10, le Lion de Juda (le Messie Yeshua) sera Celui, qui ramènera les païens, ou les nations provenant de la semence d’Ephraïm à la Maison d’Israël !



    Après la promesse de multiplication physique et la mort d’Israël, la multiplication des enfants d’Israël en Egypte a commencé à troubler Pharaon, qui ne connaissait pas Joseph. Il réduisit les hébreux à l’esclavage .Il a fallut que Moïse, notre grand libérateur, vienne à la rescousse d’Israël, pour le sortir de sa pauvre condition. Comme nous l’enseigne l’histoire, Moïse conduisit les 12 tribus hors d’Egypte, jusqu’au Sinaï, où elles reçurent la Thora. Les 12 tribus s’installèrent ensuite dans le pays de Canaan. Après la période des juges et le règne du Roi Saul, David fut oint Roi sur l’ensemble d’Israël.

    A l’époque du Roi David, nous voyons la maison de Juda gouverner sur l’ensemble de la nation d’Israël, les 12 tribus étaient alors unies sous la monarchie davidique. Tout se passa plus ou moins bien, jusqu’à ce que Salomon, le fils de David, commence sa débauche physique et spirituelle. A cause de ses péchés, Yahweh lui révèle que le royaume sera scindé en deux pendant le règne de son fils Réhoboam (1 Rois 11.11-14).
     

    Yahweh révèle également à Jéroboam, l’un des talentueux artisans de Salomon, un Ephraïmite, que suite au schisme qui allait se produire dans le royaume d’Israël après la mort de Salomon, il recevrait 10 tribus. Cette prophétie fut donnée par l’intermédiaire du prophète Ahiyah. Les 12 tribus, en tant que royaume d’Israël, connurent leurs derniers jours de gloire sous le règne de David (puis de Salomon). Aux alentours de 921 avant JC, les 10 tribus du nord se séparèrent de la Maison de David. Elles prirent le nom d’Israël, et firent de Samarie leur capitale. Juda, Benjamin et Levi, au sud, établirent leur capitale à Jérusalem. Réhoboam dirigea le royaume du sud (lire 1 Rois 11.26-43). Réhoboam était en train de lever une armée pour reprendre le contrôle sur les tribus du nord, lorsqu’en 1 Rois 12.24, Yahweh le lui interdit. Il lui dit que la division de la Maison de David vient de Lui, et qu’il ne faut pas combattre contre ses frères.



    Cette division qui a eu lieu en 921 avant JC. C’est l’accomplissement littéral de l’onction prophétique, prononcée par Jacob sur ses fils, qui divisa sa famille. Il scinda le droit d’aînesse entre Ephraïm et Juda.

    C’est pourquoi, dans 1 Rois 12.24, Yahweh nous dit que cette division vient de Lui. Il la désira et l’ordonna pour que se réalise la promesse qu’Il avait faite aux patriarches. Il s’agit tout particulièrement de la promesse de multiplication des descendants physiques d’Abraham. Les moyens choisis et mis en œuvre par notre Père Céleste impliquaient la division de la Maison de David. Nous verrons pourquoi, un peu plus loin !



    Ce qu’initia Jacob se jouait désormais de manière naturelle. Le royaume du Nord, composé des dix tribus, commença à adopter des pratiques païennes, des fêtes, des coutumes, des faux cultes . Malheureusement, Jéroboam devint le père d’Ephraïmites païens. Dans 1 Rois 12.26-33, nous voyons le cœur maléfique de Jéroboam, fils de Nebat, en action. Il manigance un plan pour que les 10 tribus, connues en tant que Maison d’Israël ou Ephraïm, se lancent dans la pratique d’une fausse religion, pour les garder séparées de Juda et de son Elohim (Dieu).

    Comme nous allons bientôt nous en rendre compte, Ephraïm allait un jour devenir un ensemble d’individus « cachés » au sein d’une Eglise Chrétienne, qui a adopté les pratiques païennes de Jéroboam. Le plan de Yahweh consiste à rassembler cet Ephraïm dispersé en Yeshua.

    Le système mis en place par Jéroboam, avait pour dessein de créer une entité composée des 10 tribus du nord, séparée de celle de la Maison de David.



    Cette séparation entraîna la débauche et le départ d’Ephraïm de la famille d’Israël. Le jugement de Yahweh tomba approximativement en 721 avant JC. Il envoya le roi assyrien, Tiglath-Piléser III détruire complètement la Maison d’Ephraïm, les 10 tribus du nord. Parce qu’Ephraïm s’est prostitué en soulevant sa jupe devant toutes les déités étrangères, Yahweh déclara, qu’Il allait le passer au crible, le dénuder devant les nations païennes, et mettre fin au royaume du nord d’Israël.

    Cette sévère punition allait se concrétiser par une dispersion et une assimilation des 10 tribus au sein des nations païennes du monde entier.

    Lubricité, mauvais penchants, et tout ce qui est païen, avaient pris tant d’importance que Yahweh permit que les 10 tribus deviennent exactement ce qu’elles souhaitaient si désespérément être. Nous voyons donc que le premier holocauste subi par les enfants d’Israël fut celui de 721 avant JC.

    En apparence, les 10 tribus d’Israël disparurent et devinrent perdues, aussi bien sur le plan spirituel, que sur le plan physique. Ainsi naquirent les 10 tribus perdues d’Israël.



    Cette rupture était choisie par Yahweh, pour accomplir la séparation familiale, initiée par Jacob lui-même. Cela permettait que se réalise la promesse faite aux patriarches. Les 10 tribus sont-elles réellement perdues ? Peuvent-elles être retrouvées ? Ont-elles été détruites ou bien, ont-elles été sauvegardées d’une certaine manière ? Le Messie est-Il venu pour restaurer le Tabernacle de David, tombé en 920 avant JC ?

    Les 10 tribus perdues d’Israël sont-elles devenues païennes, pour ensuite être réunies de nouveau dans la maison d’Israël, par le ministère du Messie ? Sont elles devenues le "maleh goyim” ou la « totalité des païens » (ou plénitude des nations) promise à Abraham, Isaac, Jacob et Ephraïm, évoquée dans l’épître aux Romains ?

    Essayons de le découvrir !

    Restauration d’Israël

    Le livre d’Osée est le meilleur endroit pour entamer nos recherches et retrouver l’autre maison d’Israël, Ephraïm.

    Comprendre la prophétie de la restauration des 12 tribus de la Maison de David, c’est voir qu’après la division survenue en 921 avant JC, Yahweh ne se réfère plus à une seule maison. Yahweh se réfère désormais à deux maisons d’Israël ! Lorsqu’Il parle aux (10) tribus du royaume du Nord, Il emploie les termes Israël ou Ephraïm. Lorsqu’il se rapporte au royaume du Sud, Il parle de Juda. Il est constamment en train de séparer ces deux entités.

    Sans savoir cela, il est difficile de comprendre l’ensemble des écrits des prophètes d’Israël après la division de la Maison de David. Retenez bien que : depuis 921 avant JC, il y a deux maisons d’Israël. Si vous avez saisi cette vérité, alors vous allez instantanément devenir expert en prophétie !



    Au chapitre 1 du livre d’Osée, Yahweh demande au prophète, envoyé dans le royaume du nord d’Israël, de prendre pour femme une prostituée. Cela donne un aperçu de ce que les 10 tribus ont fait à Yahweh. Après avoir cohabité avec sa femme Gomer, Osée prénomme leur fille, « Lo-Ruhammah » (verset 6). Ce nom signifie, “pas de pitié », “pas de compassion”. Au verset 4, nous voyons Yahweh mettre un terme à la Maison du nord ; et au verset 6, Il promet de ne plus jamais faire preuve de pitié vis-à-vis d’Israël. Au verset 7, en revanche, Yahweh dit qu’Il aura pitié de la Maison de Juda (le royaume du Sud). Au verset 9, le couple engendre un garçon, que Yahweh lui demande de nommer « Lo-Ami » ; car leur dit-Il, « vous n’êtes pas mon peuple, et je ne suis pas votre Dieu ». Lorsque Yahweh est contre vous, la partie est terminée. Israël/Ephraïm vient d’être appelé « Lo-Ami », qui signifie, « plus mon peuple ». Cela veut dire adios, ciao bye ! Plus de pitié, plus de royaume, vous n’êtes plus mon peuple, Yahweh est désormais contre vous. Nous voyons clairement ici, la fin des 10 tribus du nord, en tant que nation devant Yahweh. Il s’agit d’un divorce et d’un rejet catégorique.Osée 7:8, 8:8, 9:11, 9:17, 10:1, 12:1, et d’autres passages nous confirment que la situation d’Ephraïm va devenir critique. Il n’est plus le peuple de Yahweh, il est sur le point d’être englouti par les Gentils (les nations païennes).


    Ceci dit, nous voyons une déclaration surprenante au verset 10 (Osée 1.10 ou 2.1, selon les versions). En dépit de l’arrêt de mort prononcé contre les 10 tribus en tant que royaume ou nation, nous constatons de manière « miraculeuse », les enfants d’Israël réapparaîtront, nés de nouveau, dans les derniers jours. Ce verset commence par la phrase suivante : « Cependant le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer ». Nous avons affaire ici à un royaume totalement détruit et englouti parmi les nations, puis les enfants d’Israël réapparaissent miraculeusement.

    Ces derniers vont jusqu’à être comparés au sable de la mer ! Ce terme vous est-il familier ? Il le devrait ! Il s’agit de la promesse faite aux patriarches et à Ephraïm. Ce verset nous apporte une indication supplémentaire et nous renvoie à un autre passage évoquant les 10 tribus perdues comparées au sable de la mer, qui ne peut être compté. Ces tribus sont appelées par Yahweh, les enfants de Dieu (Elohim) ! Connaissez-vous aujourd’hui des personnes qui se réfèrent, et qui se revendiquent, comme étant les enfants du Dieu vivant, Yahweh ? Ne cherchez pas plus loin ! La communauté des croyants Gentils, nés de nouveau, n’est rien d’autre que l’ancienne Maison d’Israël, dispersée parmi les nations. Dans ce verset, Yahweh déclare que lorsqu’Ephraïm sera rassemblé, les enfants d’Israël formeront Son peuple, Son « Ami ». Les enfants d’Israël seront devenus des fils du Dieu vivant, par leur foi (Osée 2.21-23 ou 2.19-21), Il sera leur Elohim. Les choses ne peuvent pas être plus claires. Une nation qui arrive à sa fin, qui disparaît, qui se perd ; puis qui soudainement réapparaît en tant que fils et filles de Yahweh, dans les temps de la fin ! Au verset 10, Dieu Lui-même, nous rappelle, que ce groupe de personnes n’est autre que l’ancienne maison de Jéroboam, la Maison d’Israël.

    En Osée 1.11, nous voyons le retour des 10 tribus perdues, au sein de la Maison de David. Une telle réunion se produit lorsque tous les israélites perdus se tournent et choisissent le même « Maître » que les juifs messianiques. Ce « Maître » est la Tête du corps composé de Juifs, d’Ephraïmites, et peut-être aussi, de quelques véritables Gentils ; tous restaurés au sein de Yahweh, en tant qu’individus rachetés. Tous ces individus proviennent des deux maisons, et sont en train d’apprendre à faire confiance à leur Dieu personnel et à s’appuyer sur Yeshua leur Sauveur !

    Le verset se poursuit avec le jour où les descendants de Juda et les Ephraïmites pointeront vers Yeshua, le Roi de leurs vies. Ce n’est pas pour créer une entité appelée « Eglise », qui remplace les Juifs ; mais il s’agit plutôt de la journée de Jizreel. Jizreel signifie la replantation de ceux qui étaient dispersés ! Baruch HaShem Yahweh. Notez qu’au verset suivant (Osée 2.1), les descendants de Juda et les Ephraïmites, qui font de Yeshua leur Tête (au jour de Jizreel, lors de la réunion au sein de la Maison de David), ne regarderont plus leurs frères et sœurs comme étant seulement des frères et sœurs spirituels, ils les verront sous une nouvelle lumière. De quelle lumière s’agit-il ? Celle qui fait d’eux les enfants du peuple de Yahweh, “Mon peuple”, “Ami”, les os de mes os, la chair de ma chair.

    Lorsqu’Ephraïm et Juda seront régénérés de façon individuelle, et rassemblés dans le Tabernacle reconstruit de David, alors nous commencerons à nous reconnaître en tant que frères de sang, en tant qu’israélites physiques venant de diverses branches de la famille. Chacun de nous aura été racheté par le Sang de l’Agneau !

    Rappelez-vous qu’en Matthieu 15.24, Yeshua nous déclare sans équivoque, qu’Il est envoyé pour les brebis perdues de la maison d’Israël et pour personne d’autre.Remarquez bien qu’Il ne nous dit pas qu’Il est venu pour les Gentils ou pour les Juifs. Il n’est pas seulement venu pour les Juifs, parce qu’ils sont des descendants des deux tribus du sud qui formaient le Royaume de Juda. Yeshua n’était pas intéressé par les Gentils (païens). Pourquoi ? Tout simplement parce que ceux qui répondent à Son appel, et qui reviennent dans le Tabernacle reconstruit de David sont des brebis perdues de la maison d’Israël. Ces brebis perdues ressemblent à des Gentils, elles agissent comme des païens : elles se comportent comme eux, elles mangent du porc et en cassent le shabbat. Cela fait 2700 ans, que ces brebis sont devenues païennes après avoir adopté la manière de vivre des Gentils. Bien évidemment, lorsqu’elles reviennent, elles ne ressemblent pas aux israélites, qui pratiquent et qui sont fidèles à la Torah.

    Vous avez le choix entre croire ce que nous disent Yeshua et les autres prophètes, ou bien vous concocter votre propre théologie. « Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15.24). Cela comprend les Juifs, mais aussi l’autre maison d’Israël. Tous les deux sont frères dans la chair.

    Où voulez-vous trouver la semence d’Ephraïm, ailleurs que parmi toutes les nations du globe ? Paul, Pierre et les autres partageaient la bonne nouvelle de l’évangile avec les Gentils, parce qu’ils savaient que c’était parmi eux que se trouvait Ephraïm. Amos 9.9 nous dit qu’aucun grain ou qu’aucune personne ne tomberait pour être détruite malgré la dispersion parmi les Gentils (les nations). En d’autres termes, les fils d’Israël n’allaient pas disparaître, mais allaient se mélanger pour devenir littéralement les gens qui peuplent la terre. Dans les derniers temps, les fils d’Israël allaient revenir à Yahweh individuellement. La Grande Mission confiée aux disciples (Mathieu 28 18-20), c’est une recherche planétaire, de la semence d’Ephraïm, de la multitude grouillante de l’humanité le comme le sable de la mer, comme la poussière de la terre. Bien évidemment, une partie de cette recherche concerne aussi Juda. Jacques atteste cette vérité lorsqu’il rappelle au Concile de Jérusalem, que Yahweh ne faisait qu’envoyer des appelés pour visiter les nations païennes, non pas pour y vivre, mais pour y prêcher l’évangile, en vue de secourir et de faire sortir le peuple, sur lequel Son Nom est invoqué (Actes 15.14-17). A travers ce sauvetage, Jacques nous rappelle que Yahweh est en train de relever la Tente (le Tabernacle) de David, composée des 12 tribus d’Israël. Dans la mesure où Il est le Dieu d’Israël, Il fait sortir et vient à la rescousse des israélites, qui jusqu’à maintenant avaient un « statuts de proscrits » à cause de leur héritage et la désobéissance à la Torah. Qu’ils en aient conscience ou non, qu’ils le réalisent ou pas, ces gens sont des israélites ! N’est-ce pas là, la signification de l’expression être perdu ? Perdu à la fois sur le plan spirituel et physique !



    Après trois ans et demi de ministère terrestre, lorsque Yeshua est sur le Mont des Oliviers et qu’il va remonter au ciel, Ses onze disciples (talmidim) viennent le voir et Lui posent tous la même question. N’est-ce pas fascinant ?surtout que les onze étaient rarement sur une même longueur d’onde, ils passaient leur temps à se chamailler et à se poser des questions, cherchant à défendre leur propre point de vue. Ils posèrent tous la même question : Seigneur, est–ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël (Actes 1.6) ? Voici quelle était leur préoccupation. Il ne s’agissait pas de la création ou de la mise en place d’une entité séparée, appelée « Eglise », pour remplacer ou détruire le peuple de Juda. Comprenons bien que le mot « Eglise », n’est rien d’autre que le mot assemblée ou ekklesia, que nous voyons tout au long de la Bible. Cette même assemblée qui a reçu la Torah sur le Mont Sinaï (Actes 7.37-38).

    Il n’y a qu’une seule assemblée dans la Nouvelle Alliance. Paul la nommel’Israël de Yahweh (Galates 6.16). En revanche, il n’existe aucune entité distincte, appelée “Eglise”, avec son Shabbat distinct, et un planning différent pour les jours saints.

    En espagnol, en français, et dans presque tous les autres langages, mikra (en hébreu) ou ekklesia (en grec) veut dire « appelé hors de ». Ce n’est qu’en anglais (et en français !) que nous retrouvons ce terme « Eglise » (mot dérivé d’un rituel sanguinaire païen), qui sous-entend que Yeshua a voulu mettre en place quelque chose de nouveau. Tout ce qu’Il a fait consistait à recréer l’assemblée des adorateurs de la Parole en les remplissant de Son Esprit.

    Lorsque vers 175 avant JC, la Bible fut traduite de l’hébreu au grec (la Septante), chaque traducteur a traduit le mot mikra en ekklesia. C’est exactement ce que Yeshua en personne nous dit être venu construire (Matthieu 16.16-19) !

    Le manuscrit le plus ancien, écrit en araméen (un dialecte de l’hébreu), en notre possession aujourd’hui, nous confirme l’absence du mot « Eglise ». Le mot « assemblée » était utilisé à la place. A cause de la jalousie et de la haine d’Ephraïm envers son frère Juda ; à cause de son attirance démesurée pour tout ce qui est païen et étranger à la Torah (tel père, tel fils), l’« Eglise » est devenue une entité séparée, inspirée par l’Homme.

    Cette « Eglise » s’est séparée totalement de la famille de Jacob et de la richesse des ses racines hébraïques ; c’est pourquoi, dans son état actuel, cette « Eglise » est absolument méconnaissable pour les Juifs et, souvent pour Yahweh, Lui-même !

    Ce divorce volontaire d’Israël a rendu « l’Eglise » dépourvue de ce qui pourrait provoquer la jalousie de son frère Juda. Cette entité n’est rien d’autre qu’une religion humaine égarée loin de l’alliance du peuple d’Israël.



    L’évangile de la bonne nouvelle n’est pas seulement une proclamation pour notre salut personnel. Il s’agit également d’un message de restauration nationale, pour ramener l’unité au sein de cette famille divisée : les deux maisons d’Israël.

    Matthieu 24.14 nous rappelle que l’évangile concerne la bonne nouvelle du royaume. Au chapitre 12 de Matthieu, Yeshua nous parle du principe d’un royaume divisé ou d’une maison divisée qui ne peut subsister et résister aux flèches de Satan ! De quel royaume s’agit-il ? Du royaume d’Israël ! Dans Luc 24.21, Les disciples sont grandement déroutés. Tous s’attendaient véritablement (et nous pouvons les comprendre), à voir les 12 tribus restaurées et réunies sous le règne du Messie Yeshua. D’où vient une telle idée ? Dans Jérémie 23.3-6, nous voyons Yahweh déclarer que lorsque le Messie viendrait, Il rassemblerait Israël et Juda de leur dispersion. Aux versets 5 et 6, il est annoncé que Juda sera sauvé, et qu’Israël aura la sécurité dans sa demeure. Nous voyons la réunification des deux maisons par le Messie, c’est à dire la réunification de l’ensemble des douze tribus sur la terre d’Israël. Souvenez-vous que pour que la Maison de David soit pleinement restaurée et reconstruite, il est nécessaire qu’elle soit composée comme l’assemblée qui quitta l’Egypte, qui reçut la Thora et qui fit les jours glorieux du Roi David. Les douze tribus doivent être réunies !

    Toute renaissance ou mouvement de restauration qui ne prend pas en compte l’ensemble des 12 tribus comme une famille (s’appuyant seulement sur deux des douze entités), ne va pas dans le sens d’une véritable restauration globale.

    Il ne s’agit pas d’une menace pour les leaders messianiques juifs. Pour que les juifs messianiques puissent continuer à expérimenter les bénédictions accordées par Yahweh à la fin des temps, ils doivent élargir leur vision pour inclure tout Israël. Une fois que la vérité sur les deux maisons d’Israël est reconnue, Ephraïm doit renoncer à tout ce qui est païen, doit se tourner vers ses racines israélites, doit changer sa manière de vivre et reconnaître la sainteté qui est dans la Torah. La renaissance d’Israël dans les derniers jours et la survie des mouvements juifs messianiques modernes, posent la question de la structure et des leaderships. Cette restauration finale de Juda et d’Ephraïm (« Tikun HaOlam ») est bien évoquée en Ezéchiel 37.11-28 ! Il n’est pas bon pour les étudiants bibliques, et pour les leaders messianiques, de croire et d’enseigner que Juda, Ephraïm et Israël sont identiques. Ces termes ne sont pas analogues, synonymes ou interchangeables. Leurs usages ne dépendent pas de l’humeur de Yahweh. Historiquement, cela est incorrect ; et théologiquement, cela est trompeur. Si depuis 720 avant JC, Yahweh est capable de différencier deux maisons qui sont toujours séparées aujourd’hui ; pourquoi penser différemment ?


    Retournons à notre Bible et lisons ! Pour bien comprendre qu’à chaque fois que Yahweh se réfère aux 10 tribus, il s’agit toujours d’Ephraïm ou d’Israël ; et à chaque fois qu’Il fait référence aux 2 tribus du sud, il s’agit toujours de Juda. Allez-y ! Vos yeux vont s’ouvrir sur la véritable, sur l’éternelle « Tikun HaOlam » (la restauration finale entre Juda et Ephraïm).

    Si vous vous obstinez à lire vos Bibles sans prendre en compte cette idée fondatrice, alors il y a de fortes chances que vous trouviez notre Père répétitif et confus. Il emploie des termes se référant à deux nations, alors qu’en fait, il y en a qu’une. Evidemment, si nous nous basons sur ce faux raisonnement, nous constatons que Yahweh en personne n’est pas prompt à identifier et à localiser ceux qui ont été bannis d’Israël (Ephraïm) ! Pouvons-nous imaginer une seconde que tel soit le cas ? Bien-sûr que non ! Vous et moi ne savons peut-être pas où regarder pour trouver les 10 tribus ; mais soyons rassurés,Yeshua, Lui le sait parfaitement. C’est exactement ce qu’Il a fait, sous notre nez, depuis les 2000 ans. Sa mission était telle qu’elle est décrite en Esaïe 49.5-6. Pendant tout ce temps, nous étions occupés à nous agiter dans des rivalités et à nous chamailler, comme deux frères.



    La question est la suivante : Qui allez-vous croire ? Ceux qui nous parlent d’un Israël composé de deux tribus ou ceux qui mettent en avant un Israël composé de 12 tribus, que Yahweh a juré de répandre sur l’ensemble de la terre ? Sachant qu’Il est fidèle, vous pouvez être sûrs que quasiment tous les habitants de la planète ont du sang israélite. La bénédiction de la multiplication à partir de la semence d’Ephraïm, qui devait remplir la surface du globe, s’est réalisée à travers son exil et son assimilation au sein des nations (mariages, croisements). Si la terre est remplie de sang israélite, reste-il de la place pour ceux qui n’ont pas une telle consanguinité ? Si cette promesse faite à Abraham, à Isaac et à Jacob s’est réalisée uniquement par le peuple juif (environ 16 millions de recensés; chiffre facile à établir) alors la promesse faite aux patriarches par Yahweh est un pur mensonge ! Yahweh nous aurait menti ! 16 millions de juifs ne constituent pas une multitude indénombrable. 16 millions de juifs pourraient habiter sans problème dans un territoire comme l’Etat de Floride. La promesse de multiplication physique n’a pas été uniquement réalisée par Juda ! En pratique, cela est numériquement impossible ! La question n’est pas de savoir si chaque personne sur terre a du sang israélite ou pas. Nous devons nous poser la question suivante : Yahweh nous a-t-Il menti et annoncé des demi-vérités ? Ses Paroles sont-elles à prendre de manière littérale ?



    L’enseignement sur les deux maisons suggère la vérité selon laquelle Ephraïm et Juda, ainsi que quelques Gentils (?), composent des milliards d’êtres humains. Sur ces 5 ou 6 milliards, un reste d’Israël parmi les 12 tribus, est en train d’être sauvé et se réconcilie avec Yahweh à travers le sang précieux de Celui qui a déclaré : « je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15.24) ! Qui allez-vous croire ? Ceux qui font la promotion de deux entités séparées, et qui nous parlent de deux Israël (un Israël physique et un Israël adopté de manière spirituelle) ; ou bien Yahweh ?

    L’Israël de Yahweh est un Israël physique, rempli et dirigé par le Saint-Esprit. Chacun des membres provient d’une des 12 tribus ; ils ne sont pas physiquement adoptés par Israël, mais doivent tous appartenir, juifs et non juifs, à la famille de Yahweh ! C’est à vous de choisir !

    Les descendants de Juda, qui ont reconnu le Messie et qui ne s’intéressent pas au reste de la famille ont une forme d’orgueil, ils sont autocentrés. Cela peut expliquer leur attitude insouciante et négligente. Il est possible aussi que Juda soit trop occupé à gérer sa diaspora, et du coup ne se sent pas concerné pour retrouver la trace de son frère (Ephraïm). Quelle que soit la véritable raison, Yahweh s’occupe des deux familles qu’Il a élues (Jérémie 33.24).



    N’est-il pas intéressant de noter que la promesse concernant la Nouvelle Alliance, exposée dans Jérémie 31.31-34, nous montre Yahweh fait alliance avec la maison d’Israël et la maison de Juda ? A aucun moment, il n’est question d’une alliance faite avec les païens ou avec les chrétiens. La maison d’Israël que Jérémie mentionne n’est autre qu’Ephraïm, les non juifs nés de nouveau. Rappelez-vous que tous les Juifs sont Israélites, mais que tous les Israélites ne sont pas Juifs.

    Dans la Jérusalem céleste d’Apocalypse 21.12, les nés de nouveau s’apprêtent à entrer dans la ville par l’une des 12 portes pour la vie éternelle. Chaque entrée porte le nom d’une tribu. Cela ne vous fait-il pas sourire de voir que Yahweh a oublié de faire une porte pour les chrétiens, les « païens sauvés ». Etrange, n’est-ce pas ? La raison est que tous ceux, des deux familles physiques, qui font partie de la Nouvelle Alliance d’Israël, sont des descendants d’Israël ; à quelques exceptions prêts. Selon la Torah, même ces exceptions deviennent Israélites ! Nous reviendrons plus en détails sur cette question plus tard.


    En Jérémie 31.3-22, nous lisons une description détaillée du retour d’Ephraïm (les 10 tribus) sur la terre promise. Toute aliyah ou tout programme favorisant le retour des Juifs pour vivre en Israël doit inclure tout Israël, Ephraïm y compris. Cela sera le cas dans l’avenir. Dans les versets mentionnés ci-dessus, nous voyons les 10 tribus replantées sur les montagnes d’Israël. Un tel scénario vous pose-t-il un problème ? Visiblement, cela n’en pose pas à Yahweh ! Notre vision est trop étroite. Nous devrions avoir la même que celle de Yeshua et des 12 disciples. Au lieu de voir seulement la renaissance des 2/12° d’Israël, nous devrions voir l’ensemble des 12 tribus.

    C’est Yeshua en personne, qui a promis aux 12 disciples (talmidim) un règne millénaire sur l’ensemble des 12 tribus (visibles, reconnaissables, rassemblées) dans l’Israël du millénaire (Matthieu 19:28). Zacharie 8.22-23 se réfère tout particulièrement à dix hommes représentant le retour des 10 tribus. Ces hommes saisiront un Juif né de nouveau par le pan de son vêtement (en attrapant ses tzitzits), et lui déclareront qu’eux aussi veulent retourner à Sion et à la Torah. Notez que ces 10 hommes parlent l’ensemble des langues des nations du monde. Dans ce passage, nous assistons au retour de tout Israël, en Israël !


    Dans Jacques 1.1, Jacques adresse son épître aux douze tribus qui sont dans la dispersion. Manifestement, il savait que le corps de Yeshua auquel il s’adressait, n’était rien d’autre que les 12 tribus d’Israël, réunies et rachetées par le sang de Yeshua. C’est à eux qu’il se référait dans ces termes ! Si les 10 tribus devaient rester perdues et introuvables, pourquoi Jacques leur a-t-il écrit en les appelant mes frères au verset 2 ? Il parait manifeste que Jacques n’avait aucun problème avec le corps du Christ comme Nouvelle Alliance d’Israël, composée de membres en provenance des 12 tribus (avec quelques rares exceptions). Vous est-il déjà arrivé d’écrire une carte postale à des gens qui ont disparu de la terre ou qui n’existent pas ? Bien évidemment que non ! Quand vous écrivez à quelqu’un, cette personne existe physiquement.



    Yeshua et Jacques étaient-ils les seuls à avoir une telle révélation ? En 1 Pierre 1.1,Pierre a écrit à ceux qui vivent en Diaspora. La Diaspora juive a eu lieu 20 ans après la rédaction de son épître, aux alentours des 50 après JC. En fait, il se réfère aux descendants des 10 autres tribus, qui sont venus à la foi et qui « sont élus selon la prescience de Dieu le Père ». Ephraïm est il élu à l’égal de Juda ? Cela vous pose-t-il un problème ? Dommage pour ceux qui pensaient que seules deux tribus (Juda, dont les Juifs sont les descendants) représentaient le peuple élu.

    A aucun moment les Ecritures ne se réfèrent aux Juifs en tant que peuple élu. Au contraire, c’est Israël, qu’elles nomment le peuple élu. Les Juifs représentent seulement 2/12° du peuple élu !

    Jérémie 33.24 nous confirme cette vérité. Yahweh nous dit qu’Il a choisi deux maisons, deux clans, deux nations : la Maison d’Israël et la Maison de Juda ! Limpide ! Dans son épître, Pierre s’adresse à la Maison d’Israël réunie dans son Messie. Voulez-vous d’autres preuves tirées de la Nouvelle Alliance, pour vous démontrer que ceux qui se nomment chrétiens, ne sont rien d‘autre que des descendants physiques des 10 tribus perdues ? Pas de problème ! Dans 1 Pierre 2.8-10, nous voyons Pierre citer le chapitre 1 du prophète Osée. Ceux de la race élue, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple acquis, sont identifiés par Pierre comme étant les anciens « Lo-ami », « pas un peuple » ; et qui sont désormais devenus le peuple de Dieu, « Ami ». En 1 Pierre 2.10, en substance, Pierre nous dit : vous êtes des prêtres de la Nouvelle Alliance d’Israël ; autrefois vous n’étiez pas un peuple (« Lo-ami »), et n’aviez pas obtenu la pitié, la compassion (« Lo–Ruchama »), mais maintenant à travers Yeshua, vous êtes le peuple de Dieu, pardonné et restauré, appelé « Ami ». Nous avons affaire ici à une référence claire et directe. Le corps de Yeshua est composé de descendants du royaume du nord, des Ephraïmites qui reviennent à Yahweh grâce au sang de notre Messie Yeshua.



    Paul avait-il cette même compréhension concernant le rassemblement des 12 tribus grâce au Fils de Yahweh ? Savait-il identifier les « chrétiens » de Rome comme des descendants de l’ancienne Maison d’Ephraïm ? Un peu, mon neveu ! En Romains 9.24, Paul nous dit que Yahweh a appelé à Lui des Juifs et des païens (Gentils), pour composer Son Corps avec des héritiers de la vie éternelle. En Romains 9.25, il cite Osée chapitre 1 et identifie les païens rachetés, nés de nouveau de son époque, comme étant la maison d’Israël (Ephraïm) de l’Ancienne Alliance. Paul cite le passage d’Osée 1 : « J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple » (« Lo-ami »). Il associe ce peuple aux « païens sauvés ». Les versets 25 et 26 nous le déclarent de manière audacieuse.

    Enfin, au verset 27, il nous offre la cerise sur le gâteau avec les « païens sauvés »,qui font non seulement partie de l’ancienne maison d’Israël devenue la « multitude des nations » ; mais il va jusqu’à citer le prophète Esaïe, en nous rappelant la promesse faite à Ephraïm avec la multiplication physique, qui sera comme le sable de la mer. Il nous dit que seul un reste des Israélites en provenance des 12 tribus, sera sauvé. Whao !

    Notez la transition et la progression : les païens sauvés de Romains 9.24 sont ensuite considérés par Paul, comme faisant partie de l’ancienne maison d’Israël (les 10 tribus).


    En Ephésiens 2.11, Paul déclare que les païens qui sont sauvés, ne sont désormais plus des païens ! Ils acquièrent une nouvelle identité. Selon le verset 12, cette identité leur donne un droit de cité en Israël. Ils sont israélites ! Il n’est pas possible d’être citoyens d’une entité spirituelle appelée « Eglise », ou d’une autre sorte d’entité spirituelle. Pour être citoyen du Commonwealth du Massachusetts, il faut être un citoyen de chair et de sang. De même, les anciens Gentils, qui ont accepté le Messie, sont devenus des citoyens physiques de la Maison du Commonwealth d’Israël. Ils doivent être, et ils sont en fait, des Israélites physiques des 12 tribus de la famille, et pas des juifs messianiques. Ephésiens 2.19 nous éclaire sur la question : selon Paul, « nous n’avons plus affaire à des étrangers, ni à des gens du dehors ; mais à des concitoyens ». La citoyenneté a toujours concerné, et concernera toujours, une personne physique. En Galates 3.29, Paul se réfère aux non Juifs nés de nouveau comme étant la descendance ou le sperme d’Abraham (sperme est le terme actuel employé dans le texte). Laissez-moi maintenant vous poser une question ! Le mot grec, qui désigne la descendance, se traduit par le mot sperme en français. Cela vous parait-il une question d’ordre spirituel ou plutôt d’ordre physique ? Par conséquent, si vous êtes passés par une véritable nouvelle naissance, et que vous appartenez au Messie… peu vous importe de savoir si vous provenez du sperme (de la descendance) d’Abraham !

    Cela explique le verset 28 : il n’y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme ; il y a seulement une semence physique qui descend d’Abraham, qui a été rachetée, et qui devrait être connue en tant que Nouvelle Alliance d’Israël !



    Nous retrouvons d’autres preuves dans Galates 4.28, où Paul se réfère aux croyants non Juifs comme étant comme Isaac, des enfants de la promesse (de la multiplication). Isaac était-il un être physique ou bien avions-nous seulement affaire à un être spirituel ? Isaac était rempli et guidé par le Saint-Esprit, mais il était bel et bien fait de chair et de sang ! D’après Paul, c’est exactement ce que sont les croyants non Juifs dans la Nouvelle Alliance ! Dans 1 Corinthiens 10.1, il rappelle aux Ephraïmites rachetés, qu’auparavant, ils faisaient partie des païens, mais que désormais, ce n’est plus le cas. Paul rappelle à ces Israélites non Juifs que comme eux, leurs pères (les hébreux), ont été conduits hors d’Egypte, ils sont tous passés au travers de la mer Rouge, ils ont finalement trouvé le Rocher (le Messie) (1 Corinthiens 10.1-4). Dans 1 Corinthiens 5.7-8, nous voyons ces Ephraïmites Israélites célébrer Pessah (la Pâque). Seuls les gens d’Israël célèbrent les Fêtes d’Israël !



    Dans 1 Corinthiens 10.1, certains enseignements d’hommes et certains enseignants placent le mot « spirituel » à la suite du mot « pères ». Il en est de même pour Galates 3.29, où le mot « descendance » est suivi par « spirituelle ». Le but recherché est de montrer que les chrétiens ne sont en fait qu’une sorte de semence spirituelle, ou pire encore, qu’ils sont des « Juifs spirituels ». Puis-je me permettre de rappeler à ces enseignants, qu’ajouter quelque chose aux Paroles de Yahweh est une offense passible de mort (Proverbes 30.5, Deutéronome 4.2, Deutéronome 12.32, Apocalypse 22.18). Il semblerait que certains ne comprennent pas cette vérité ; ou alors qu’ils la comprennent, mais qu’ils préfèrent continuer à l’ignorer, pour garder des « Ephraïmites sauvés » enchaînés dans un état perpétuel de personnes de seconde classe, vénérant le trône du judaïsme plutôt que celui de Son Fils. Si certains croyants non Juifs étaient honnêtes avec eux-mêmes, la plupart d’entre eux reconnaîtraient qu’ils portent en eux un profond désir d’être juif, une sorte de jalousie intérieure. Cette jalousie peut entraîner une conversion aux normes judaïques, certains peuvent même remettre en cause leur foi dans l’œuvre accomplie par Yeshua. L’Histoire nous montre que, cette jalousie a pris et peut toujours prendre la forme d’une haine virulente envers le Juif. Ces jours-là sont terminés ! Le temps du rétablissement de toute chose est arrivé (Actes 3.20-21).

    Lorsqu’Ephraïm commencera à réaliser et à comprendre qu’il fait partie de l’Israël physique, ses descendants se comporteront comme des Israélites et retourneront au Shabbat, aux lois de la cacheroute, aux fêtes (moedim), au sionisme, à leur aliyah, et cesseront d’être jaloux des Juifs (Esaïe 11.12-14).

    D’après ces versets, le jour va venir, où les Juifs vont reconnaître Ephraïm comme un frère de chair, comme les fils de Jacob qui ont reconnu leur frère Joseph, en Egypte. Ils pensaient avoir affaire à un païen, alors que depuis le départ, Joseph était Israélite. Que Juda reconnaisse les croyants non Juifs, nés de nouveau, en tant qu’Ephraïm ou pas ; cela ne change rien au fait, que comme Joseph, ces derniers sont méconnaissables pour leurs frères. Ephraïm, fils de Joseph, petit fils de Jacob, rencontre le même manque de reconnaissance que son père Joseph (en tant qu’Israélite). Joseph connaissait ses frères, mais eux ne le reconnaissaient pas. Aujourd’hui, de nombreux Ephraïmites reconnaissent les descendants de Juda, qui viennent à connaître Yeshua, mais souvent, la réciproque n’est pas vraie. Yahweh nous dit que les brimades de Juda envers Ephraïm prendront fin à travers le Messie (Esaïe 11.13-14), lorsqu’Il rassemblera les exilés d’Israël, et qu’Il recueillera les dispersés de Juda des quatre extrémités de la terre. Notez que Juda n’a jamais été banni comme l’a été Ephraïm. Il a juste été dispersé.



    En Jean 10.16, Yeshua nous dit : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles–là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger ». Remarquez qu’avant de mourir et de ressusciter, Yeshua avait d’autres brebis Israélites, qui faisaient toujours partie de Son troupeau.

     

    Après sa résurrection, Il n’a pas dit qu’Il allait créer un nouveau troupeau séparé, appelé « l’Eglise », constitué de païens s’adonnant à des pratiques contraires à la Torah. Les brebis dont Il parle, existaient déjà auparavant. Yeshua a été envoyé pour les ramener à Lui pour qu’’il y ait un seul troupeau. Une seule maison réunie.


    En lisant les écrits de Jean, notamment Jean 11:49-52, on s’aperçoit que Jean connaissait cette vérité. Lorsque Caïphe prophétisa qu’il était dans l’intérêt de Juda que Yeshua meurt ; Jean ajoute que dans sa prophétie, Caïphe disait que Yeshua ne mourrait pas uniquement pour la nation (Juda), mais qu’il mourrait également pour l’ancienne maison d’Israël, qui avait été dispersée à travers les nations, 721 ans avant la naissance du Messie ! Parce qu’il les appelle une nation (peuple physique) et qu’il se réfère à eux en tant qu’enfants de Dieu dispersés, nous savons qu’il fait référence à la maison d’Israël (aux 10 tribus). Ils sont appelés enfants d’Israël parce que Dieu est le Dieu d’Israël, et parce que même avant que Yeshua soit crucifié, nous avions affaire à Israël, aux enfants d’Elohim.

    Remarquez que le plan de notre Père, qui nous est révélé au verset 52, consiste à rassembler les deux nations (ou maisons), pour n’en faire plus qu’une.

    Même au temps de Yeshua, les yeux et les cœurs des gens étaient ouverts à cette vérité sur les dissensions familiales engendrées par Jacob et amplifiées par Jéroboam et Réhoboam. Depuis les deux derniers millénaires, nous avons vu ces dissensions s’enflammer dans une bataille acharnée entre l’Eglise et les Juifs, pour l’obtention du titre d’Israël !

    Qui est Israël ? Cette question n’a plus lieu d’être lorsque nous réalisons, qu’il n’y a qu’un seul peuple d’Israël. Ce peuple a un seul Elohim, le Dieu d’Israël ; un seul Messie, et une seule Torah. Chacune des maisons doit suivre le même plan directeur, en vue de restaurer l’ensemble d’Israël. Seule une pleine compréhension des deux maisons divisées d’Israël, permettra à la chrétienté et au judaïsme d’enterrer leur haine, leur amertume, leur orgueil et leur arrogance réciproque, et de mettre fin à tout débat théologique.

    Toutes les autres solutions au débat entre la chrétienté et le judaïsme entraîneront une incompréhension entre frères et perpétueront les dissensions familiales engendrées par Jacob avec la division du droit d’aînesse entre Ephraïm et Juda (deux entités physiques et spirituelles représentant Israël).
    Il est réconfortant de noter que selon Esaïe 49.1-6, le Messie est promis à l’ensemble d’Israël. Le verset 3 se réfère à Lui en tant qu’Israël. La restauration d’Israël en Lui est le premier but de Sa mission. Osée 11.1 appelle également le Messie, Israël ! Au verset 6 d’Esaïe 49, nous voyons notre Père Lui demander s’Il est prêt à relever les 12 tribus d’Israël, en ramenant à la bergerie, ceux dispersés ) aux quatre coins de la terre parmi les païens (Gentils). Bien qu’égarés et perdus en tant que nation, ils étaient individuellement « préservés » pour le ministère du Messie. Il est venu. Il est allé chercher les descendants physiques préservés d’Ephraïm et de Juda, et Il les a restaurés. Bien que ces « individus préservés » ne savent pas forcément qui ils sont et bien qu’ils ressemblent, et se comportent de manière répugnante comme leur père Jéroboam, notre Messie savait où les localiser. De façon individuelle, mais pas encore sur un plan national, Il les a localisés et les a ramenés à la bergerie.

    Il est intéressant de noter que le mot hébreu, Notzrim, utilisé dans Esaïe 46.6 pour définir « le reste », correspond aussi au mot Nazarenes, qui est le mot hébreu moderne pour dire chrétiens. C’est ce reste d’Ephraïmites nés de nouveau, qui allait être rassemblés de nouveau dans la Tente reconstruite de David. C’est ce reste d’éphraïmites qui allait retourner au bercail d’Israël, en tant que Nazaréens. Souvenons-nous que toute la communauté messianique des premiers temps se dénommait la secte des Nazaréens (Actes 24.5).

    Il s’agissait de ceux qui avaient été préservés et qui étaient retournés à Israël après s’être repentis. 

     

    Source: https://www.jeshua.fr/?p=150#more-150
    Source: http://messianique.forumpro.fr/

     Vidéo de Ruth (forum messianique)
     
     

    Les deux maisons Judah et Éphraïm

     
     
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