-
LA PÂQUE
La Pâque
Site: monde de demain
Roderick Meredith (1930-2017)
Dieu décida de réaliser des créatures qui deviendraient réellement Ses fils et Ses filles – des êtres qui seraient directement issus de Lui, et qui posséderaient Sa nature divine (2 Pierre 1 :4) et Son propre CARACTERE, placés en eux, par le Saint-Esprit.
Ces créatures devaient posséder un libre arbitre moral – la capacité de « choisir » entre le bien et le mal. Elles devaient prouver, à travers une vie d’affermissement, qu’elles choisiraient toujours d’obéir à la voie divine, à se soumettre à Dieu, à Le servir et à ne JAMAIS se rebeller.
En conséquence, Dieu décida qu’Il créerait la race humaine à Son image – possédant Son aspect et Sa ressemblance, ainsi que dotée de certaines dispositions, comme la faculté de penser, d’imaginer, de créer, de choisir librement, etc. Dieu avait décidé de permettre à l’humanité de PECHER – sous l’influence de l’archange déchu, Lucifer, qui était devenu Satan le diable. Dieu avait décidé d’autoriser les êtres humains à suivre leur propre voie durant les premières six mille années de l’histoire humaine. Ils devaient écrire les leçons de leur vie, à travers les expériences et la souffrance, quoique pour la plupart, en demeurant incapable d’APPRENDRE réellement ces leçons, jusqu’au moment où Dieu choisirait « d’appeler » surnaturellement chaque individu à comprendre et à se repentir (Jean 6 :44).
Or, comme Dieu avait décrété que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6 :23), Il décida que, seule la MORT de Son propre Fils, Jésus-Christ, pourrait pardonner les péchés. « En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui […] En lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Ephésiens 1 :4, 7).
Dieu avait dit à l’ancien Israël que « la vie de la chair est dans le SANG » (Lévitique 17 :11). Ainsi, Dieu avait prévu que le sang de Son propre Fils serait versé. Le Christ était destiné à devenir l’Agneau pascal ultime – afin de réconcilier tous les véritables chrétiens avec Dieu le Père : « Car Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Corinthiens 5 :7). Et encore : « A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son SANG, serons-nous sauvés par lui de la colère » (Romains 5 :9).
Plusieurs semaines avant de descendre sur le mont Sinaï, et avant même d’exposer les termes de l’Ancienne Alliance, Dieu avait dit au peuple d’Israël de mettre à part un agneau mâle, sans défaut (Exode 12 :3-6). Cet agneau était destiné à devenir « l’agneau pascal », et devait être sacrifié le soir du 14ème jour du mois d’Abib (Nissan) – le premier mois du calendrier sacré divin de l’année.
Dieu avait résolu d’exterminer TOUS les premiers-nés d’Egypte, à cause du refus de pharaon de laisser partir Son peuple. Dans le même temps, Il avait dit aux Israélites que, s’ils Lui obéissaient, s’ils sacrifiaient et mangeaient l’agneau pascal – aspergeant également de son sang les montants et le linteau de leur porte d’entrée – « le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte. Vous conserverez le SOUVENIR de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Eternel ; vous le célébrerez comme une loi PERPETUELLE pour vos descendants » (versets 13-14).
Ainsi, plus de mille quatre cents ans à l’avance, Dieu guida toute une nation, quelque trois millions d’âmes, pour annoncer l’incroyable SACRIFICE de Son propre Fils, Jésus-Christ, qui par la suite allait payer l’amende à la place des hommes. Le sacrifice de l’agneau pascal représentait le sacrifice du Christ – la première étape du plan divin, destiné à permettre aux êtres humains de devenir Ses véritables enfants.
La Pâque montre que nous sommes « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé IMPUNIS les péchés commis auparavant » (Romains 3 :24-25).
Dieu ordonne à chaque véritable chrétien de CELEBRER la Pâque ! Elle doit être observée une fois par an, comme Dieu l’a ordonné – la nuit durant laquelle Jésus fut livré pour être crucifié. L’apôtre Paul explique cela : « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, DANS LA NUIT où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11 :23-26).
Lors de la célébration de la Pâque, les chrétiens se lavent les pieds les uns aux autres, comme le Christ l’a recommandé (Jean 13 :5-15).
A l’époque, un serviteur lavait les pieds d’un visiteur qui se rendait chez son maître. En assumant le rôle d’un serviteur, Jésus donna l’exemple à tous Ses serviteurs de s’humilier, nous démontrant que nous devons toujours servir dans une attitude d’amour réciproque les uns pour les autres, tout comme le Christ Lui-même le fit.
Ensuite vient le partage du pain. Cela décrit le corps du Christ « brisé » pour nous (1 Corinthiens 11 :24).
La parole divine montre clairement que Jésus subit une terrible flagellation, juste avant d’être crucifié. Les historiens disent que cette sorte de flagellation romaine était administrée avec les lanières de cuir d’un fouet, auxquelles étaient attachés des morceaux de métal coupants destinés à couper et à déchirer la chair. A cause de la violence d’une telle flagellation et des hémorragies qui s’en suivaient, beaucoup de condamnés succombaient avant même d’être crucifiés.
POURQUOI Jésus fut-Il contraint de subir cette effroyable flagellation ?
Environ sept cents ans avant cet événement, Dieu inspira le prophète Esaïe à décrire ce qui arriverait au Christ, ainsi que la raison de Ses souffrances : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53 :4-5).
Nous sommes GUERIS par la flagellation de Jésus ! Il serait techniquement plus correct de traduire la phrase « ce sont nos souffrances qu’il a portées » par « ce sont nos MALADIES qu’il a portées ». Dans le Nouveau Testament, Matthieu indique que Jésus guérissait beaucoup de malades, et pour montrer qu’il s’agissait de l’accomplissement de la prophétie d’Esaïe, il cite cette déclaration : « Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8 :16-17).
C’est pourquoi, lorsque nous mangeons le pain brisé de la Pâque, nous renouvelons notre acceptation du corps brisé du Christ, pour notre GUERISON physique. Mesurons pleinement les symboles importants du sacrifice de notre Sauveur, avec une attitude de profonde humilité, de respect et de FOI, au Dieu Suprême qui a rendu possible notre guérison physique et notre pardon spirituel !
Ensuite, lors du service pascal, nous partageons le vin rouge qui symbolise le sang versé de Jésus-Christ en paiement de l’amende de nos péchés.
Il est important de comprendre que le Christ est notre CREATEUR. En conséquence, Sa vie a beaucoup plus de valeur que la vie de tous les individus composant l’humanité entière. Au sujet de Jésus-Christ, l’Evangile selon Jean révèle : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle […] Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue » (Jean 1 :1-3, 10-11). Ainsi, l’Etre qui coexistait avec le Père, de toute éternité, « abandonna » de Son plein gré (voir Philippiens 2 :7) Sa gloire divine et Sa puissance pour devenir notre Sauveur. Mais, au commencement, c’est le Christ en personne qui créa l’humanité et tout ce qui existe – à l’exception du Père, bien sûr. Ephésiens 3 nous dit que Dieu a « créé TOUTES CHOSES par Jésus-Christ » (verset 9, version Ostervald).
Il n’est pas étonnant que la Bible parle du « sang précieux » de Jésus-Christ ! Car il est question du sang de l’Etre suprême qui exécuta, pour le Père, la création des cieux, de la terre et de tout ce qui existe.
Lorsque nous partageons le vin rouge qui symbolise l’acte suprême d’humilité de notre Créateur, nous devons être envahis d’un sentiment profond d’appréciation et de VENERATION envers notre Dieu et notre Sauveur. Si nous nous sommes réellement repentis de nos péchés, et si nous acceptons le Christ en tant que notre Sauveur, nous pouvons avoir une FOI totale « que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1 :18-19).
Source: extrait article https://www.mondedemain.org/brochures/les-jours-saints-le-magistral-plan-divin/content
Tags : jesus, sang, pâque, fête biblique
-
Commentaires