• Le vin nouveau et les outres

    Le vin nouveau et les outres

     
    Facebook  Yeshoua, Torah vivante

    «Yeshoua leur dit aussi une parabole: Personne ne déchire d’un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit; car, il déchire l’habit neuf, et le morceau qu’il en a pris n’est pas assorti au vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues; mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit: Le vieux est bon.» Luc‬ ‭5:36-39‬ ‭

    Le vin nouveau et les outres

    Imaginez que vous vous trouvez à un banquet organisé dans la maison de Lévi le collecteur d'impôt. Il y a de la musique, des boissons, à manger et de la joie. Et au milieu de tout ça, sont couchés Yéshoua et ses disciples. Sur le côté de la scène se trouvent des Pharisiens et quelques disciples de Yohanan HaMatbil (Jean le Baptiste). Là, ils le scrutent. Eux n'oseraient jamais manger avec des pécheurs et des collecteurs d'impôt qui comptaient parmi les amis et disciples de Yéshoua, mais ils sont suffisamment intrigués par ce qu'ils voient pour rester et observer ce qu'il se passe.

     

    Alors que le repas suit son cours, les Pharisiens s'approchent des disciples de Yéshoua et leur demandent : « À quelle fréquence jeûnez-vous ? » Yéshoua prend alors la parole et leur informe que ses disciples ne jeûnent pas comme ceux de Yohanan et des autres écoles Pharisiennes puis les désarme avec la double parabole du vieux manteau et du vin neuf.


    Personne ne retire un morceau de tissu d'un manteau neuf pour le recoudre sur un vieux manteau. S'il le fait, il aura alors déchiré le manteau neuf, et le morceau qui aura été cousu ne sera pas en harmonie avec le vieux manteau. Et personne ne verse du vin neuf dans de vieilles outres. S'il le fait, le vin neuf fera éclater les outres, le vin neuf se déversera et les outres seront inutilisables. Du vin neuf doit plutôt être versé dans des outres neuves. Et personne après avoir bu le vieux vin ne désirera boire du vin neuf, car il se dit : ַעִּתּיָקא ַבִּסים « le vieux est agréable ».


    Il apparaît que les profondes paraboles de Yéshoua les aient laissés sans voix.

     

    L'interprétation traditionnelle chrétienne de ces paraboles est celle-ci :

    Le vêtement neuf représente l’Évangile / la Grâce / le Royaume / l’Église, alors que le vieux vêtement représente l' "Ancien Testament" / la Loi / le Judaïsme. Personne ne déchire un vêtement neuf pour réparer un vêtement vieux signifie que la grâce et la loi ne peuvent pas coexister.


    De même, le vin nouveau représente l’Évangile / la Grâce / le Royaume / l’Église, alors que le vieux vin représente l' "Ancien Testament" / la Loi / le Judaïsme.
    Ainsi, tout comme le vin nouveau ferait éclater les vieilles outres et que le vin serait gâché, de même l’Évangile du "Nouveau Testament" de l’Église serait gâché s'il devait être versé dans et mélangé à l' "Ancien Testament", le Judaïsme mosaïque et légaliste. C'est là l'interprétation la plus répandue dans le milieu Chrétien (meme s'il y en a d'autres).

     

    Et si on essayait de lire cette parabole avec la pensée dans laquelle Yeshoua l'a
    dite, c'est à dire la pensée hébraïque ?

     

    Remettons les choses dans leur contexte.


    Dans le meme chapitre nous voyons que, comme les quatre pêcheurs, Lévi abandonne tout et suit Yeshoua. Il organise alors un banquet en Son honneur, et c'est au cours de ce banquet que des Pharisiens concentrent leurs attaques sur les disciples de Yéshoua.

     

    Ils leur demandent : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas et ne prient-ils pas comme ceux de Yohanan et ceux des Pharisiens ? ».

     

    Ces deux questions sont des critiques faites à l'égard de ses disciples, mais aussi pour le genre de fréquentations qu'il entretenait. Yéshoua répond à la question du jeûne avec l'analogie du marié, et raconte ensuite sa double parabole.


    En réalité, les Pharisiens en voulaient à Yeshoua à cause du choix de ses disciples, qui étaient peu fréquentables selon la Halakha (Loi juive).

     

    Beaucoup imaginent que lorsque Yéshoua a raconté sa double parabole, les Pharisiens n'ont rien répondu car ils n'avaient pas compris ce qu'il voulait leur dire.


    En fait, c'est totalement l'inverse, les Pharisiens ont parfaitement compris, d'où leur silence. À l'inverse de la plupart d'entre nous, les Pharisiens étaient bien versés dans les symboles employés par Yéshoua dans sa double parabole.

     

    Pour bien comprendre ce passage de Luc 5:36-39 nous devons le comparer avec un texte de la littérature rabbinique, la Mishna* de Avot 4:20


    À ce moment là, l'interprétation correcte de la double parabole devient évidente, et tout concorde alors avec le contexte dans lequel elle a été racontée par le Maitre Yéshoua.

     

    Luc 5:36-39 :
    Et il leur donna une parabole : Aucun homme ne coupe un tissu d'un vêtement neuf pour le placer sur un vêtement vieux. Le tissu ne s'accorderait pas avec le nouveau. Et aucun homme ne verse du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon le vin nouveau éclate les outres, et le vin se déverse et les outres sont perdues. Mais le vin nouveau est plutôt versé dans des outres neuves, et les deux se préservent. Et aucun homme buvant du vieux vin ne demande immédiatement du neuf, car il dit : « Le vieux est agréable ».

     

    Pirke Avot 4:20
    Elicha ben Abouyah dit : « Celui qui étudie la Torah lorsqu’il est un enfant, à quoi peut-il être comparé ? À de l’encre écrite sur un papier neuf ; et celui qui étudie la Torah à un âge avancé, à quoi peut-il être comparé ? À de l’encre écrite sur un papier usagé. » Rabbi Yossé bar Yehoudah de Kfar Habavli dit : « Celui qui apprend la Torah des jeunes, à quoi peut-il être comparé ? À celui qui mange des raisins aigres [qui ne sont pas mûrs], ou qui boit du vin au pressoir. Mais celui qui apprend la Torah des personnes âgées, à quoi peut-il être comparé ? À celui qui mange des raisins mûrs ou qui boit du vin vieux. » Rabbi Méïr dit : « Ne considère pas le récipient, mais ce qu’il contient : il est des récipients neufs qui contiennent du [vin] vieux et des récipients vieux qui ne contiennent pas même du [vin] nouveau. »

     

    Tout comme le contexte de Luc 5, notre passage du traité Avot compare différents types d'enseignants, de disciples et d'enseignements.

     

    Si nous laissons ces similitudes nous parler, nous avons alors des résultats surprenants. Dans le texte de la Mishna, les ustensiles contenant le vin ne sont pas des institutions, ni des mouvements religieux, ni des enseignements. Ces ustensiles sont des individus. Le vin est l'enseignement que ces individus consomment ou contiennent.
    Si l'on applique ce symbolisme décrit dans le texte de la littérature rabbinique à Luc (qui est un livre écrit au niveau du Réméz**), nous pouvons schématiser Luc 5:36-39 de la façon suivante :

     

    Le Vêtement neuf représente des disciples n'ayant jamais été précédemment instruits

    Le vêtement vieux représente des disciples ayant déjà été précédemment instruits.

    Le tissu représente l'Enseignement.

    Les outres neuves : Des disciples n'ayant jamais été précédemment instruits.

    Outres anciennes : Des disciples ayant déjà été précédemment instruits.

    Le Vin nouveau représente l'Enseignement nouveau (dans la qualité, la simplicité)

    Le vin Vieux : l'Enseignement ancien (toujours consommable).

     

    Signification de tout cela :

    Personne ne peut prendre une leçon destinée à un nouvel élève et essayer de l'enseigner à un vieil élève (quelqu'un qui a déjà été précédemment instruit). S'il le fait, il n'arrivera pas à apprendre à cet élève et la leçon destinée à l'élève nouveau sera rejetée par le vieil élève.

     

    Personne ne peut enseigner un enseignement nouveau à un des élèves déjà précédemment instruits. S'il le fait, l'enseignement nouveau sera rejeté et l'élève sera perdu.


    Au lieu de cela, un enseignement nouveau doit être enseigné à de nouveaux élèves. Et personne après avoir reçu l'enseignement ancien ne désire le nouveau, car il dit : « L'enseignement ancien est agréable ! »

     

    Luc a prit la peine de nous décrire que les disciples de Yéshoua étaient des pêcheurs, des collecteurs d'impôt et des pécheurs. Ils font la fête et boivent au lieu de jeûner et prier. Ils ne font pas partie des disciples pieux de la Galilée (que l'on appelait des « Hasidhim »). Ils ne font pas non plus partie des disciples qui, depuis l'enfance, suivaient la Tradition d'Hillél et Shammaï*** (en effet, certains des disciples de Yéshoua étaient Esséniens d'origine, d'autres étaient Zélotes, d'autres n'étaient religieux que depuis récemment, etc.). Ils n'ont pas été instruits par les Sages.

     

    À cet égard, ils sont comme une feuille de papier vierge sur laquelle Yéshoua désire à présent écrire. Mais cela ne signifie pas que ses disciples n'avaient absolument aucune éducation.


    L'une des règles de base du temps de Yéshoua consistait à mémoriser d'innombrables passages des Écritures et les enseignements qui se sont transmis oralement depuis l'époque de Moise.


    On le voit dans certains passages des épîtres des apôtres. Par exemple :

    «De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ces hommes s’opposent à la vérité, étant corrompus d’entendement, réprouvés en ce qui concerne la foi.» 2 Timothée‬ ‭3:8‬ ‭

    «Or, l’archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse, n’osa pas porter contre lui un jugement injurieux, mais il dit: Que le Seigneur te réprime!» Jude‬ ‭1:9‬ ‭

     

    Dans le 1er cas, Shaul fait mention de Jannes et Jambres. Ce sont les magiciens de pharaon dont parle Exode 7. Mais leurs Noms n'apparait pas dans la Torah.
    Dans le 2ème exemple Yehouda (Jude) fait mention d'une dispute entre l'archange Michel et le diable et encore une fois cet épisode n'est pas relaté dans la Torah.
    C'est seulement la tradition orale qui rapporte ces choses et on les retrouve uniquement dans la littérature rabbinique.

     

    Revenons à Notre parabole.

    Il faut savoir qu'un forgeron éprouvera plus de plaisir à enseigner à quelqu'un qui n'a jamais forgé de sa vie plutôt qu'à quelqu'un qui a déjà des connaissances solides en la matière et même une précédente expérience professionnelle dans le domaine. Pourquoi ? Parce que celui qui n'a jamais forgé et qui ne connait rien du travail de forgeron est encore enseignable, alors que celui qui sait déjà comment forger ne l'est plus.


    C'était le cas des disciples que Yéshoua décida de se choisir ; ils étaient encore enseignables, car pas totalement instruits.

     

    Les Pharisiens, jusque là, n'étaient absolument pas des ennemis de Yéshoua ; beaucoup d'entre eux le respectaient, et plusieurs étaient même des disciples de Yéshoua.


    Leur problème n'était pas Yéshoua et sa doctrine, mais le fait qu'ils n'arrivaient pas à comprendre comment lui, un Rabbin élevé dans la plus pure tradition, pouvait avoir choisi de tels disciples.

     

    Lors du banquet tenu par Lévi, ils critiquèrent le comportement et le caractère peu raffiné de ses disciples.


    Ils disaient : «Les disciples de Yohanan jeûnent souvent et passent leur temps à la prière, et ceux des Pharisiens en font tout autant, mais les tiens mangent et boivent».
    Ce qui signifie en sous-entendu : Comment toi, qui est un Maître dont nous savons tous que tu t’isoles souvent pour prier, n'enseigne-tu pas à tes propres disciples à jeûner et à prier ?

     

    Yéshoua leur répondit par la double parabole, qui, dans son essence, expliquait aux Pharisiens pourquoi il ne s'était pas choisi des disciples parmi les plus raffinés et les plus éduqués du peuple, et pourquoi les gens de basse classe sociale étaient plus appropriés à ses yeux.

     

    La double parabole n'était donc pas une polémique contre le Judaïsme ; c'est tout simplement une explication sur le choix des disciples de Yéshoua.
    En gros, Yéshoua était en train de dire aux Pharisiens : « Voyons ! Vous ne pouvez pas apprendre à un vieux chien de nouveaux tours ! »

     

    Les disciples qui ont déjà étudié la Torah dans les écoles pharisiennes (ou sous la tutelle de Yohanan, Gamaliel et les autres Sages), et ont appris à l'interpréter selon les traditions anciennes et les Sages des temps anciens, ne seront probablement pas intéressés par une nouvelle approche.


    Ces élèves seront enclins à refuser un enseignement différent, car ils ont déjà des opinions bien formées et des jugements bien établis. Ils considéreront l'éducation qu'ils ont reçue comme étant supérieure à toute autre éducation.
    Pour eux « le vieux vin est agréable ».

     

    Yéshoua s'est donc choisi des pêcheurs et des collecteurs d'impôt précisément à cause de leur manque d'éducation académique (ils connaissaient déjà des choses basiques dans la Torah et la Tradition, mais n'ont pas étudié dans les grandes Yeshivot (Ecole de Torah) de l'époque. Leur éducation religieuse s'était principalement faite à la maison).
    Luc reviendra un peu plus tard sur la non éducation académique des disciples de Yéshoua dans Actes Chapitre 4 lorsque le Sanhédhrin interrogera Shimon Kipha (Pierre) et Yohanan (Jean) :

     

    "Et quand ils entendirent la parole de Shimon et Yohanan, qui leur avait été annoncée de façon manifeste, ils avaient cru qu'ils ne connaissaient pas le Livre et qu'ils étaient des ignorants. Et ils s'étonnèrent à leur sujet, et comprirent qu'ils étaient familiers avec Yéshoua." Actes 4:13

     

    Ce jour-là, lorsque deux pêcheurs de poissons connus pour avoir été des « ignorants » une grande partie de leurs vies, se tinrent debout devant le Sanhédhrin, ils démontrèrent la pleine étendue de l'éducation qu'ils reçurent sous la tutelle de Yéshoua, et justifièrent ainsi le choix qu'il avait fait de se prendre de tels disciples, qui n'étaient rien dans la connaissance à leur début et qui aujourd'hui tiennent des enseignements profonds en sagesse et en connaissance.

     

    De nouveaux vêtements, de nouvelles outres, et de nouveaux disciples ! Voilà ce qu'ils étaient devenus!

     

    Il en est de même avec la génération de nos jours, ceux qui ont été formatés par des enseignements chrétiens précédents ont du mal à se détacher de tout cela pour suivre, écouter un autre enseignement pure selon les sources authentiques du Judaïsme Biblique et selon ce que l'Eternel nous a transmit par l'intermédiaire de Moise.

     

    Dans cette parabole, le Maitre n'a jamais dit que le vin ancien (enseignements des Pharisiens) était mauvais, seulement que son enseignement qui était nouveau et différent des leurs devait être donné à des gens qui n'avaient pas été enseignés au préalable.


    Et cela nous pouvons le comprendre qu'en ayant un regard "Juif" sur cette parabole et en la replaçant dans son contexte culturel.


    Si cette parabole compare l'enseignement de Yéshoua (le vin nouveau) à celui des Pharisiens (le vieux vin), le sens en devient parfaitement clair !

     

    Que nous puissions être malléable dans les Mains du Potier afin qu'Il nous enseigne Ses Voies selon Sa vérité!

     

    Shabbat Shalom dans la Joie et la Paix de Yeshoua le Maitre du Shabbat !

     

    * Mishna : la première et la plus importante des sources rabbiniques obtenues par compilation écrite des lois orales juives, projet défendu par les pharisiens, et considéré comme le premier ouvrage de littérature rabbinique.

    ** Rémez : une des quatre approches exégétiques traditionnelles du judaïsme rabbinique ou niveaux d'interprétations possibles dans l'étude de la Torah. Les 4 approches sont :
    * Peshat ou Pshat (פְּשָׁט), sens littérale
    * Remez (רֶמֶז), sens allégorique
    * Drash (דְּרַשׁ), sens homilétique
    * Sod (סוֹד), sens mystique
    En d'autres termes, le Peshat (« dévêtir ») s'attache au sens simple, obvie, le Remez (« allusion ») au sens allusif, le Drash (« recherche ») au sens indirect, figuré et le Sod (« secret ») au sens ésotérique.

    *** Hillel et Shammaï : Sages très célèbres de l'histoire talmudique ayant fondés chacun une école d'étude (Beth Hillel et Beth Shammai).

    Étude faite d'après les commentaires de S. Israel.

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  • Commentaires

    1
    Cécile lousteau
    Mardi 21 Janvier 2020 à 11:38

    Merci, c'est très très éclairant, je me demandais si l'on ne pouvait ajouter aussi la symbolique du vin comme principe de Vie (le vin représente le sang dans la consécration) en ce cas on pourrait aussi lire la parabole de la manière suivante.

    Il est l'époux (image de l'alliance entre Eternel et son  peuple) une alliance qui se vit non pas dans la privation mais de manière festive (noce) donc la réponse est claire avec Lui pour maître pas de jeun.

    La réponse donnée, il enseigne les questionneurs, il fait un bout de chemin avec eux pour qu'ils soient en mesure de réfléchir au peu d'intérêt de leur question en quelque sorte (plus exactement leur question  comme le plus souvent les questions qui sont faites comportent intrinsèquement une orientation vers la réponse attendue, d'où leur peu d'intérêt) Il déjoue la question en quelque sorte ou plutôt la reprend dans une orientation la sienne qui permettra aux questionneurs de changer de point de vue (de s'ouvrir au lieu de se fermer sur la question)

    Là il raconte la parabole du vêtement et des outres, et en effet cela a un lien avec l'enseignement,  quoi et comment enseigner à chacun (les niveaux débutants et les niveaux avancés) mais l'enseignement non seulement porte sur la VIE, il est la VIE, l'enseignement c'est Lui sa personne elle même (ce qui ne relègue pas du tout la Torah, au contraire il y a adéquation entre la la parole Torah et la personne divine (comme dans la Genèse) donc cette VIE (nouvelle toute neuve comme la  lumière du 1er jour de la création) serait  trop de Vie pour ceux usés par la vie, vêtement,  outre, ceux là il ne va pas les remplir de son Etre là  en quelque sorte car il les détruirait (va t-il les délaisser pour autant ? certainement pas mais la question n'est pas traitée ici), en tout cas sa vie (enseignement) il la destine en effet parce que cela peuvent s'en nourrir (sans se déchirer, s'anéantir en quelque sorte) aux jeunes c'est à dire à ceux qui ne sont pas formés qui n'ont pas été nourris de la vie qui les a usés, peut être ceux qui n'ont pas déjà été formés par un premier Amour ( jeunes au sens comme les enfants au prise avec le premier amour) ;

    C'est une simple réflexion qui vaut probablement pas grand chose, en tout votre explication donne un sens qui en effet  ouvre à une dimension absente des commentaires habituels.

    MERCI

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