1. Quelle est la signification du nom ?
Le nom Jébusien nous renseigne, comme nous l’avons mentionné dans le premier article de cette série - dans la rubrique « Les Sept Esprits méchants ».
Il veut dire un « batteur de céréales », ce qui fait référence à l’activité agricole de battre le grain pour le séparer de la balle. C’était habituellement effectué par des animaux tels que les bœufs, qui étaient utilisés pour fouler le grain étalé sur un sol de battage, l'aire.
- Les Jébusiens, batteurs de céréales, sont donc des esprits qui marchent sur les autres ou les piétinent.
- Les Jébusiens font un effort concerté pour empêcher les gens de grandir en les piétinant.
- Les Jébusiens croient que certaines personnes ont une infériorité inhérente, sans aucun droit de manifester aucune sorte d’autorité.
- Les Jébusiens sont ceux qui mettent en place les castes sociales.
- Ces Jébusiens se cachèrent dans le passé chez les chrétiens légalistes.
Ceux-ci prêchaient un évangile composé de règles pharisaïques ; les croyants devaient les respecter et y obéir, sans jamais pouvoir connaître leur potentiel en Christ !
Des passages des chapitres 7 à 10 d’Ésaïe indiquent que Dieu avait prophétisé, il y a des milliers d’années, que cet Esprit légaliste - typifié par Retsin le roi de Syrie et Pekah, le fils de Remalia, roi d’Israël - serait vaincu et remplacé par un Évangile centré sur la Grâce de Christ - représenté par le roi d’Assyrie.
Les chapitres 9 et 10 d’Ésaïe montrent cependant que le roi d’Assyrie allait devenir bientôt indésirable : ainsi, cet Évangile - porteur de Grâce, dégénérerait malheureusement en un Évangile oublieux de la Justice et du Jugement ! L’iniquité serait tolérée, et la miséricorde s’appliquerait... oublieuse de l’obligation de Vérité.
Dieu voulant, nous étudierons ces passages d’Ésaïe plus en détail dans un futur article.
Cet Évangile - pourtant conscient de la Grâce, s’écarte de la Nature de Dieu : il se comporte donc comme un antibiotique qui tuerait partiellement des microbes et en laisserait suffisamment pour qu’ils puissent s’adapter et devenir résistants. C’est précisément ce qui est arrivé à l’Esprit jébusien.
L’église fourmille toujours d’Esprits jébusiens. Elle est comme infestée de mouches, mais la souche microbienne a muté et n’apparait pas sous sa précédente forme, le légalisme.
- L’Esprit jébusien prend maintenant une forme plus subtile, moins évidente :
L’Esprit jébusien prêche un évangile où le Corps de Christ est divisé en deux castes principales :
- les ministères
- les laïcs.
Les ministères sont les pasteurs à plein temps, et ceux qui les assistent à l’église.
Les laïcs sont les personnes qui vont régulièrement à l’église, mais qui ne détiennent aucune position majeure dans sa hiérarchie.
Ces soi-disant ministères deviennent les « gourous » spirituels de l’église, et ils sont là pour assister les laïcs. Selon eux, ces derniers ont une moins grande inclination spirituelle et n’ont pas le temps, ou la capacité, d’entendre directement Dieu. Ils sont par conséquent spirituellement ignorants en comparaison de ces ministères !!
Une relation de dépendance s’établit par là entre ces deux castes spirituelles, dans laquelle les laïcs abandonnent aux ministères leur Autorité spirituelle. Les ministères deviennent donc les seuls à qui l’on peut faire confiance pour vraiment entendre Dieu...
Tout ce que dit ou fait le pasteur devient la loi du pays : tout laïc qui ose remettre en question ses enseignements ou ses ordres (ou ceux d’un assistant ordonné) est automatiquement réprimandé et piétiné :
« Comment osez-vous remettre en question la sagesse spirituelle du pasteur ?! » disent les Jébusiens, ajoutant :
« N’avez-vous pas lu le chapitre 13 des Romains ?
Vous êtes censés vous soumettre à l’autorité ; obéissez seulement, et vous serez arrosés de bénédictions spirituelles, répandues par les autorités établies par Dieu !
Rebellez-vous et la couverture de bénédictions spirituelles vous sera ôtée, et vous souffrirez des conséquences désastreuses de votre désobéissance ! »
- Les Jébusiens d’aujourd’hui sont issus d’une souche microbienne moins virulente que celle du passé. Les ministères donnent donc actuellement à leurs laïcs plus de libertés. Par exemple,
- Les jeunes gens peuvent écouter de la musique heavy metal de style satanique, tant que les paroles sont vaguement chrétiennes !
- Les jeunes filles peuvent porter ces jeans provocants et ces bustiers moulants qui sont si en vogue, tant que leurs parties intimes ne sont pas exposées, et tant qu’elles continuent à assister aux réunions de jeunes !
- Les choristes peuvent passer toute leur vie obsédés par leurs transactions d’affaires, sans prendre le temps d’écouter la Voix de Dieu dans leur cœur, tant qu’ils assistent aux répétitions et ne font pas de fausses notes !
- Les diacres peuvent répandre des rumeurs négatives sur les frères et sœurs, tant qu’ils sont parfaitement fidèles à leurs activités diaconales !
- Le pasteur adjoint et sa famille peuvent regarder des émissions de télévision qui font explicitement la promotion de la fornication et de l’adultère, tant qu’ils ne regardent pas de la pornographie directe, et tant que lui, le pasteur-adjoint , remplit ses fonctions patorales à l’église !
Tout cela est permis, mais veillez bien à ce que personne n'ose remettre en question la vision du pasteur. Ce serait péché !
Voilà le cri de guerre du Jébusien moderne :
« Soumettez-vous seulement et recevez vos bénédictions à travers votre ministre ! »
2. La soumission à la Vie Éternelle
Comprenez-moi bien : d’après le passage ci-dessus, certains pourraient conclure que je ne crois pas à la soumission. Mais si ! Je crois vraiment que l’on doit avoir un esprit de soumission.
- La Parole nous appelle à soumettre notre être tout entier à Dieu.
Si Dieu vous dit de faire un saut périlleux arrière, vous devez le faire. Nous devons être prêts à faire tout ce que Dieu nous demande. Nous devons nous présenter avec un cœur doux et soumis devant Dieu. Il nous faut être comme de l’argile du Potier : Dieu doit pouvoir nous façonner comme Il veut.
Dans notre soumission à Lui, nous nous soumettrons aussi à l’Homme si nous discernons la Voix de Dieu dans ses paroles :
« Mes brebis écoutent Ma voix, et Moi Je les connais, et elles Me suivent, et Moi, Je leur donne la Vie Éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de Ma Main. Mon Père, qui Me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la Main de Mon Père. Moi et le Père, nous sommes Un. » Jean 10, 27-30
- Puisque nous sommes Ses brebis, nous avons la capacité de discerner Sa Voix ; de savoir quand Dieu parle à travers l’homme, ou bien quand l’homme naturel parle au Nom de Dieu.
- Puisque nous sommes Ses brebis, nous avons tous accès à la Vie Éternelle. Nous en avons déjà discuté dans un précédent article, ce n’est pas seulement échapper à l’enfer mais, selon les Écritures, la récompense d’être faits Un avec Dieu pour l’Éternité. Ce qui n’est pas automatiquement assuré quand on naît de nouveau...
C’est pourquoi le Seigneur finit le passage ci-dessus verset 30 avec cette déclaration :
« Moi et le Père, nous sommes Un ! »
Certains pourraient déclarer que Jésus avait le droit de dire cela, mais voyez la suite :
« Les Juifs donc levèrent encore des pierres pour le lapider. Jésus leur répondit : « Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres de la part de mon Père, pour laquelle de ces œuvres Me lapidez-vous ? »Les Juifs lui répondirent : « Nous ne Te lapidons pas pour une bonne œuvre, mais pour blasphème ; et parce que Toi, étant homme, Tu Te fais Dieu. »
Jésus leur répondit : « N’est-t-il pas écrit dans votre loi : ''Moi J’ai dit : vous êtes des dieux'' ? S’il appelle dieux, ceux à qui la Parole de Dieu est venue - et l’Écriture ne peut être anéantie... » Jean 10, 31-35
- Ici, frère, le Seigneur t’appelle un Dieu !
Certains pourraient insister et dire que le mot « dieu » doit s’écrire avec un petit « d », mais, s’il vous plaît, rappelez-vous que tous les livres du Nouveau Testament ont été entièrement écrits en minuscules grecques. Alors toute discussion sur le fait que le d soit en minuscule ou en majuscule n’a vraiment aucun sens !
La plupart des croyants ne sont pas conscients des extraordinaires implications de s’appeler Fils ou Fille de Dieu, d’où ces discussions inutiles.
- Les descendants d’un chien sont tous des chiens.
- Les descendants d’un chat sont tous des chats.
- Les descendants d’un cheval sont tous des chevaux.
Alors que peuvent donc bien être les descendants de Dieu ?
Si la réponse à cette question vous trouble trop, nous devrions alors cesser de nous appeler Fils de Dieu !!
En Jean 17, le Seigneur ajoute ceci :
« ...Afin que tous soient Un, comme Toi, Père, Tu es en Moi, et Moi en Toi ; afin qu’eux aussi soient Un en Nous, afin que le monde croie que Toi Tu M’as envoyé.Et la Gloire que Tu M’as donnée, Moi, Je la leur ai donnée, afin qu’ils soient Un, comme Nous, nous sommes Un. » Jean 17, 21-22
Voyez ceci : Jésus dit maintenant que nous avons la possibilité d’être Un avec le Père, tout comme Il est Un avec Lui !
Voyez aussi cela : Il ose même dire que nous pouvons participer à la Gloire de Dieu !!
Mais notez ce que Dieu dit par Ésaïe :
« Je suis l’Éternel, c’est là Mon Nom ; et Je ne donnerai pas Ma Gloire à un autre, ni Ma louange à des images taillées. » Ésaïe 42, 8Est-ce en contradiction avec ce que le Seigneur dit en Jean 17, 22 ?
Personne ne peut participer à la Gloire de Dieu en dehors de Lui. Car Il ne partage Sa Gloire avec aucun autre.
Cela implique que la seule façon pour qu’Ésaïe 42, 8 et Jean 17, 22 soient vrais en même temps, c’est que :Nous avons la possibilité d’être faits Un avec Dieu.
C’est l’essence même de la Vie Éternelle !
C’est pourquoi Jean 17 commence avec le passage suivant :
« Jésus dit ces choses, et leva Ses yeux au ciel, et dit : « Père, l’heure est venue ; glorifie Ton Fils, afin que Ton Fils Te glorifie, comme Tu Lui as donné Autorité sur toute chair, afin que, quant à tout ce que Tu Lui as donné, Il leur donne la Vie Éternelle.
Et c’est ici la Vie Éternelle, qu’ils Te connaissent Seul Vrai Dieu, et Celui que Tu as envoyé, Jésus Christ. » Jean 17, 1-3
La Vie Éternelle, c’est de connaître le vrai Dieu Un,
- selon le verset 3,
- Le connaître dans Sa Vérité et Son Unicité, Deutéronome 6, 4
- être fait Un avec Lui dans la Justice et le Jugement.
Car, comme nous l’avons mentionné dans un précédent article, la Vérité est intimement liée à la Justice et au Jugement.
Pouvez-vous vraiment connaître Dieu et être fait Un avec Lui si on vous dit constamment que le seul qui peut entendre Sa Voix est le pasteur ?
- Pouvez-vous vraiment connaître Quelqu’un qui ne vous parle jamais ?
- Pouvez-vous vraiment connaître Quelqu’un qui choisit de vous parler uniquement par des intermédiaires qui sont plus dignes que vous ?
- Les Jébusiens n’ont pas compris que tous les croyants ont accès à la Vie Éternelle.
Ils sont très doués pour mettre des restrictions.
Ils sont doués pour limiter la vie des autres, pour leur dire ce qu’ils ne peuvent pas faire. Mais ils sont incapables d’enseigner les gens sur leur potentiel, sur tout ce qu’ils ont le droit d’être et de faire.
- Les Jébusiens ne comprennent pas ce que Dieu opère par la Mort et la Résurrection.
Tout d’abord Il fait mourir tout ce qui Lui est contraire par la Parole de Jugement. Cette Parole de Jugement qui agit comme une épée : elle vient pour détruire tout ce qui s’oppose à Sa Nature en nous. Hébreux 4, 12
Puis Il nous ressuscite en une nouvelle Nature en Lui.
Le processus de « Mort et Résurrection » opère en nous tout au long de notre vie sur la Terre.
Les Jébusiens n’ont pas très bien compris la partie Résurrection parce qu’ils considèrent les « petits » croyants comme indignes de cette Vie de Résurrection. Ils comprennent cependant très bien la partie Mort !
« Si Christ est prêché, - qu’Il a été ressuscité d’entre les morts, comment disent quelques-uns parmi vous qu’il n’y a pas de résurrection de morts ?
Mais s’il n’y a pas de résurrection de morts, Christ n’a pas été ressuscité non plus ; et si Christ n’a pas été ressuscité, notre prédication donc est vaine aussi, et votre foi aussi est vaine ; et même nous sommes trouvés de faux témoins de Dieu, car nous avons rendu témoignage à l’égard de Dieu qu’Il a ressuscité Christ, Lequel Il n’a pas ressuscité si réellement les morts ne ressuscitent pas.
Car si les morts ne ressuscitent pas, Christ n’a pas été ressuscité non plus ; et si Christ n’a pas été ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, ceux donc aussi qui se sont endormis en Christ ont péri.
Si, pour cette vie seulement, nous avons espérance en Christ, nous sommes plus misérables que tous les hommes. » 1 Corinthiens 15, 12-19
La Vie de Résurrection est plus que simplement être vivant dans les Cieux après la mort physique.
La plénitude de la Vie de Résurrection c’est être fait Un avec Dieu, la Source et l’Auteur de la Vie Lui-même.
- Les Jébusiens pensent que la condition pour un potentiel de croissance dans l’Esprit est un ministère pastoral à plein temps certifié par quelque organisation spirituelle reconnaissable !
Mais c’est : un cœur soumis à la Volonté de Dieu, un cœur qui désire vivre constamment sous les Jugements de Dieu :
Voici, quelqu’un s’approchant, lui dit : « Maître, quel bien ferai-je pour avoir la Vie Éternelle ? »Et il lui dit : « Pourquoi M’interroges-tu touchant ce qui est bon ? Un seul est bon. Mais si tu veux entrer dans la Vie, garde les commandements. »
Il lui dit : « Lesquels ? »
et Jésus dit : « Tu ne tueras point ; tu ne commettras point adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et, tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le jeune homme lui dit : « J’ai gardé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? »
Jésus lui dit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le Ciel ; et viens, suis-Moi. »
Et le jeune homme, ayant entendu cette parole, s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Matthieu 19, 16-22
Lorsque le jeune homme a demandé à Jésus comment il pouvait entrer dans la Vie Éternelle, Jésus ne lui a pas demandé de répéter la prière du pécheur. Il lui a dit de garder les commandements. Jésus a ensuite fait la liste de six commandements.
Quand le jeune homme a répondu qu’il les avait gardés tous les six, Jésus n’a pas dit : « Menteur, tu ne les gardes pas ».
Au lieu de cela, Il lui a donné un commandement final, le septième, qui était :
... de vendre tout ce qu’il avait, de le distribuer aux pauvres, et de Le suivre !
Le nombre six dans l’Écriture représente en général l’effort humain, puisque l’homme doit travailler six jours et se reposer le septième jour - dans un sens spirituel bien sûr. Donc, pour obtenir la Vie Éternelle, un élément d’effort humain est impliqué, néanmoins la tâche ne peut être achevée que par Dieu.
Il y a un moment du processus où nous devons nous reposer et autoriser Dieu à travailler en nous ; cela s’accomplit si nous nous soumettons à Lui.
Quand Jésus a demandé au jeune homme de vendre tout ce qu’il possédait, Il lui demandait de céder ce qui était le plus précieux à son cœur.
En d’autres termes, nous entrons dans la Vie Éternelle avec un cœur soumis qui cède en tout à Dieu, prêt à Le suivre où qu’Il puisse nous conduire.%
Nous sommes appelés à mourir le septième jour, afin que de pouvoir ressusciter le huitième, tout comme Jésus est ressuscité le premier jour de la semaine qui a suivi Sa mort. Matthieu 28, 1-10
Remarquez que Jésus n’a pas dit au jeune homme que l’élément clé pour la Vie Éternelle était de se soumettre au sacrificateur de sa synagogue locale.
La clé de la Vie Éternelle, c’est de suivre Jésus,pas l’homme naturel !
Et, puisque nous sommes censés connaître la Voix de Jésus Jean 10, 27, nous devrions être capables de savoir quand le pasteur (ou n’importe quel humain sur la Terre) parle dans l’Esprit ou non.
Quand un pasteur, ou le jeune enfant assis à côté de vous à l’église, vous dit quelque chose dans l’Esprit, vous devriez obéir, parce que c’est Dieu qui parle.
Si le pasteur, cependant, dit quelque chose de contraire à ce que Dieu vous a révélé dans votre cœur, vous ne devriez pas obéir, car nous sommes appelés à craindre davantage Dieu que l’homme.
3. La claudication provoquée par l'esprit Jébusien
Au chapitre 3 des Actes des Apôtres , Pierre et Jean guérissent un homme qui mendiait à la porte du temple appelée la Belle Porte :
« ... Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière, qui est la neuvième, et on portait un homme qui était boiteux dès le ventre de sa mère, lequel on mettait tous les jours à la porte du temple, appelée la Belle, pour demander l’aumône à ceux qui entraient dans le temple ; cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple, leur demanda l’aumône.Et Pierre, ayant, avec Jean, arrêté ses yeux sur lui, dit : « Regarde-nous. »
Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir quelque chose d’eux. Pierre dit : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : Au Nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche. »
Et l’ayant pris par la main droite, il le leva ; et à l’instant les plantes et les chevilles de ses pieds devinrent fermes ; et faisant un saut, il se tint debout et marcha ; et il entra avec eux au temple, marchant, et sautant, et louant Dieu.
Et tout le peuple le vit marchant et louant Dieu ; et ils le reconnurent comme celui qui était assis, pour demander l’aumône, à la Belle porte du temple, et ils furent remplis d’étonnement et d’admiration de ce qui lui était arrivé.
Et comme il tenait par la main Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux au portique appelé de Salomon. » Actes 3, 1-11
- Le concept de la Beauté est très lié à la Grâce, alors ce boiteux représente tous les croyants rendus boiteux par les Jébusiens, qui ne se rendent pas compte qu’ils sont si près de la Porte de la Grâce.
De nombreux croyants sont dans l’incapacité spirituelle, mendiant la miséricorde de quelque ministère qui viendra leur donner l’aumône de la bénédiction spirituelle. Ils ne comprennnent pas qu’ils peuvent eux-mêmes accéder à la Grâce de Dieu et avoir une relation directe avec Lui.
Cette Grâce ne donne pas accès à Dieu simplement pour obtenir des choses de Lui, comme le pensent certains croyants.
Cette Grâce est :
- pour connaître Dieu comme Père et comme Ami,
- pour être Un avec Lui,
- et pour manifester Sa Puissance et Sa Gloire sur la Terre.
Ne détesteriez-vous pas cela si vos enfants s’approchaient de vous seulement pour obtenir quelque chose ? !
Cette Grâce est :
- pour participer à la Nature divine de Dieu 2 Pierre 1, 3-4
- pour manifester cette Nature sur la Terre.
Cela vaut bien plus que tout l’or et l’argent du monde !
Juste avant que Pierre et Jean ne guérissent le mendiant au Nom de Jésus, le verset 7 déclare que Pierre le prit par la main droite et le leva.
C’est tout le contraire de ce que font les Jébusiens : ils ont tendance à rabaisser les gens, non à les élever.
Remarquez aussi que cette " élévation " est allée au delà de l’émotionnel.
Les chrétiens ne sont pas censés être des meneurs spirituels. Chrétien vient du mot grec qui signifie « Oint ».
Les chrétiens devraient être alors des hommes et des femmes qui libèrent une Onction prophétique sur les gens, pour les projeter dans l’Appel que Dieu a placé sur eux.
Cette Onction doit être une chose réelle, une Substance réelle dans le monde spirituel. Ce n’est pas du positivisme émotionnel, ni un « truc » de l’âme...
Après sa guérison, le boiteux s’est mis à marcher, et est entré avec eux dans le temple. verset 8
Cela veut dire qu’une véritable Onction d’Apôtre et de Prophète (représentée respectivement par Pierre et Jean) permet aux autres croyants de marcher seuls, mettant fin à leur dépendance.
Le boiteux était maintenant libre d’entrer dans le Temple et de louer Dieu par lui-même. verset 8 Il est entré dans une relation directe avec Dieu, ce à quoi les Jébusiens s’opposent fortement.
C’est pourquoi l’Esprit consigne ce passage dans le chapitre qui suit cette guérison :
« Comme ils parlaient au peuple, les sacrificateurs et le commandant du temple et les sadducéens survinrent, étant en peine de ce qu’ils enseignaient le peuple et annonçaient par Jésus la résurrection d’entre les morts.
Et ils mirent les mains sur eux, et les firent garder jusqu’au lendemain, car c’était déjà le soir.
Mais plusieurs de ceux qui avaient ouï la parole crurent ; et le nombre des hommes se monta à environ cinq mille. » Actes 4, 1-4
Remarquez comme cela mit en peine les Autorités spirituelles de voir les disciples enseigner le peuple et prêcher la Résurrection des morts !
- Les Jébusiens croient que le peuple est constitué de citoyens spirituels de seconde classe, qui ne méritent pas qu’on leur communique des choses spirituelles. Pour eux, une telle liberté et un tel potentiel sont trop dangereux dans les mains des plébéiens !
Les Jébusiens croient que certaines personnes devraient s’allonger sur le sol et rester là.
Comme nous l’avons dit plus haut, ils croient dans la partie Mort, mais pas dans la partie Résurrection.
Ils oublient que le blé est piétiné pour faire sortir le grain de la balle, pas pour être détruit :
« Prêtez l’oreille, et écoutez Ma Voix ; soyez attentifs, et écoutez Ma parole !
Le laboureur laboure-t-il tout le jour pour semer ? ouvre-t-il et herse-t-il tout le jour son terrain ?
N’est-ce pas que, lorsqu’il en a aplani la surface, il répand l’aneth, et sème le cumin, et met le froment par rangées, et l’orge au lieu désigné, et l’épeautre dans ses limites ?
Son Dieu le dirige dans son jugement ; Il l’instruit.
Car il ne foule pas l’aneth avec un traîneau à tranchants et ne fait pas tourner la roue du chariot sur le cumin ; car on bat l’aneth avec un bâton et le cumin avec une verge, il broie le blé pour le pain, parce qu’il ne veut pas le battre toujours ; il ne le broie pas en chassant par-dessus la roue de son chariot et ses chevaux.
Cela aussi vient de l’Éternel des armées, Il se montre merveilleux en conseil et grand en sagesse. » Ésaïe 28, 23-29
Le blé n’est pas fait pour rester sur le sol pour qu’on le piétine toujours. verset 28
Après que Dieu a produit la Mort par Sa Parole de Jugement, Il libère la puissance de Résurrection, afin que ce qui a été semé dans la mort (le grain) puisse venir à la Vie :
« Quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le corps qui sera, mais le simple grain de blé, comme il se rencontre, ou de quelqu’une des autres semences... » 1 Corinthiens 15, 37
Ainsi votre vie doit être semée afin de pouvoir ressusciter.
Si le Jugement vient sur une personne qui refuse de remettre sa vie comme une graine, et qui s’y accroche littéralement, Dieu n’aura rien à ressusciter ! Car il ne peut y avoir de moisson là où il n’y a pas de graine :
« Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra la gagnera. » Luc 17, 33
4. Un exemple de « rébellion juste »
Après la guérison du boiteux, cinq mille personnes se convertirent au Seigneur Actes 4, 4.
Le nombre cinq dans les Écritures est généralement associé à la grâce du ministère.
Cinq ministères sont listés en Éphésiens 4, 11 et nous avons cinq doigts à chaque main, puisque nos mains sont conçues pour servir les autres ou exercer le ministère envers eux.
Le nombre mille dans la Parole est en général associé à l’abondance au delà de toute mesure. C’est pourquoi, puisque 5 000 est égal à cinq fois 1 000, les 5 000 convertis sont une figure prophétique de l’abondance - au delà de toute mesure - de personnes à qui Dieu veut impartir une Grâce de ministère en ces derniers jours.
- Les Jébusiens cherchent à restreindre la Grâce à quelques élus tandis que Dieu cherche à impartir cette Grâce à tout Son peuple.
Tous ceux qui sont désireux de la recevoir la recevront, et beaucoup la recevront en ces derniers jours. Remarquez comme les autorités spirituelles de l’époque de Pierre et Jean réagirent aux 5 000 conversions :
« Il arriva que, le lendemain, leurs chefs et leurs anciens et leurs scribes, s’assemblèrent à Jérusalem, et Anne, le Souverain Sacrificateur, et Caïphe, et Jean, et Alexandre, et tous ceux qui étaient de la race souveraine sacerdotale.Et les ayant fait comparaître, ils leur demandaient :« Par quelle puissance ou par quel nom avez-vous fait ceci ? »
Alors Pierre, étant rempli de l’Esprit Saint, leur dit : « Chefs du peuple et anciens d’Israël... » Actes 4, 5-8
- Les Jébusiens posent toujours la question de l’autorisation. verset 7 En d’autres termes, ils veulent savoir :
« Quel dirigeant humain reconnu vous a autorisé à faire cela ? ».
- Les Jébusiens exigent que les croyants recherchent une couverture pastorale pour agir.
J’ai entendu une fois une femme prophète sur TBN (réseau chrétien américain de télévision) demander aux participants d’une Conférence Spirituelle s’ils avaient la permission de leur pasteur pour venir !
Elle a alors continué en disant à tous que, s’ils n’avaient pas obtenu cette permission, ils étaient en désobéissance et ne recevraient pas la bénédiction de Dieu à la conférence. Quel commentaire stupide !
J’ai eu le cœur attristé en entendant une femme de Dieu avec une telle Onction dire une chose aussi idiote !!! Le temps passant, j’ai vu comment l’Esprit jébusien a lentement aspiré l’Onction prophétique hors de la vie de cette femme.
Les Jébusiens s’appuient sur la crainte que les chrétiens ont, d’être « en rébellion», et ils ont malheureusement réussi avec cette « puissante femme » de Dieu !
- Les prophètes sont « missionnés » par Dieu pour se confronter à l’autorité humaine !
Ainsi les prophètes dans l’Ancien Testament allaient toujours devant les rois oints par Dieu et les défiaient par une Parole prophétique du Seigneur.
Les prophètes sont des hommes et des femmes qui ne craignent pas de défier les structures humaines. Les prophètes sont les tireurs d’élite / kamikazes de l’Armée de Dieu. Ils n’ont pas peur de mourir.
Ils n’ont pas peur d’être lapidés par la cour de l’opinion publique, ou d’être exécutés par le pouvoir en place ; ainsi, on ne peut pas les intimider avec des menaces de mort.
Quand un prophète perd cette capacité à défier les structures humaines sans crainte, il ou elle devient inutile en tant que prophète de Dieu.
Toutes les personnes doivent être égales aux yeux d’un prophète de Dieu. Il ou elle doit affronter l’iniquité de chacun et ne donner sa soumission inconditionnelle qu’à Dieu, même au risque de paraître rebelle aux yeux de l’homme naturel.
J’ai vu comment la puissante femme de Dieu mentionnée ci-dessus intimide, c’est-à-dire piétine, continuellement les croyants « réguliers » depuis la chaire. Toutefois, je l’ai vue littéralement s’agenouiller en soumission devant un pasteur renommé !
En Actes 4, au verset 8, nous trouvons un sujet sur lequel la plupart des pasteurs préfèrent ne pas prêcher : Pierre, sous l’Onction de l’Esprit, fait référence aux opposants du Christ en tant que chefs du peuple et anciens d’Israël.
En d’autres termes, il reconnaît la validité de l’autorité de ces hommes. Mais il poursuit en se confrontant à eux :
« Sachez, vous tous, et tout le peuple d’Israël, que ç’a été par le Nom de Jésus Christ le Nazaréen, que vous, vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité d’entre les morts ; c’est, dis-je, par Ce Nom que cet homme est ici devant vous plein de santé. Celui-ci est la Pierre méprisée par vous qui bâtissez, qui est devenue la pierre angulaire ; et il n’y a de salut en aucun autre ; car aussi il n’y a point d’autre Nom sous le Ciel, qui soit donné parmi les hommes, par Lequel il nous faille être sauvés.Et, voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et s’étant aperçus qu’ils étaient des hommes illettrés et du commun, ils s’en étonnaient, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. Et, voyant là présent avec eux l’homme qui avait été guéri, ils n’avaient rien à opposer. » Actes 4, 10-14
Remarquez comment :
- Au verset 10 Pierre saisit l’occasion de condamner les autorités en tant qu’assassins du Christ quand il dit :« Jésus de Nazareth que vous avez crucifié... »
- Au verset 11, il déclare qu’ils manquent de discernement spirituel:
« La Pierre que vous avez rejetée, est devenue la pierre d’angle de Dieu. »
- Au verset 12, il rejette leurs noms, c’est-à-dire leurs titres de
- grand prêtre
- anciens
- chefs du peuple
- scribes
déclarant que ces noms n’apportent pas le Salut, puisqu’il n’y a qu’un seul Nom qui puisse racheter l’héritage perdu de l’homme : le Nom de Jésus.
En d’autres termes, Pierre répond à leur question d’origine : « Quel dirigeant humain reconnu vous a autorisés à faire cela ? » en disant :
« Aucun dirigeant humain reconnu ne nous a autorisés à faire cela ! Nous le faisons en obéissance à un Seigneur que vous ne pouvez pas voir avec vos yeux naturels.
Nous n’avons aucune lettre de recommandation d’aucune autorité que vous puissiez reconnaître.
Même si vous reconnaissiez Jésus comme une autorité humaine, Il n’est pas ici dans la chair pour vous prouver que nous avons Sa couverture.
Nous suivons un Nom qui est au-dessus de n’importe lequel de vos noms, bien que je vous reconnaisse comme dirigeants légitimes et anciens du peuple d’Israël. »
- Le verset 13 déclare que ces dirigeants humains furent étonnés par la hardiesse de Pierre et de Jean. Ils n’étaient pas habitués à entendre des plébéiens parler avec l’autorité de l’Esprit.
Pierre et Jean n’avaient aucune couverture spirituelle, mais la Présence de Dieu imprégnait leur vie. Pourtant les dirigeants humains refusèrent de croire le message de ces Galiléens incultes.
Ils les menacèrent, leur ordonnant - en se basant sur leur autorité humaine - de ne pas du tout parler ou enseigner au Nom de Jésus.
Voici la réponse de Pierre et de Jean :
« Les ayant appelés, ils leur enjoignirent de ne plus parler ni enseigner, en aucune manière, au Nom de Jésus. Mais Pierre et Jean, répondant, leur dirent :« Jugez s’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu.
Car, pour nous, nous ne pouvons pas ne pas parler des choses que nous avons vues et entendues. » Actes 4, 18-20
En d’autres termes, ils dirent aux autorités :
« Nous n’allons pas obéir à vos ordres, parce que nous percevons dans nos esprits un message qui est contraire à vos ordres humains. Ce que Dieu dit à nos cœurs prend le pas sur tout ordre humain, d’où qu’il vienne. »
- Pour aggraver le cas d’un Jébusien qui lirait cet article, remarquez ce que déclare le reste du passage en Actes 4 :
« Ayant été relâchés, ils vinrent vers les leurs et leur rapportèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Et l’ayant entendu, ils élevèrent d’un commun accord leur voix à Dieu, et dirent : « O Souverain ! Toi, Tu es le Dieu qui as fait le ciel et la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont,qui as dit, par la bouche de David Ton serviteur : Pourquoi se sont déchaînées les nations, et les peuples ont-ils projeté des choses vaines ?
Les rois de la terre se sont trouvés là, et les chefs se sont réunis ensemble, contre le Seigneur et contre Son Christ.
Car en effet, dans cette ville, contre Ton Saint Serviteur Jésus que Tu as oint, se sont assemblés et Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et les peuples d’Israël, pour faire toutes les choses que Ta main et Ton conseil avaient à l’avance déterminé devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, regarde à leurs menaces, et donne à Tes esclaves d’annoncer Ta Parole avec toute hardiesse, en étendant Ta Main pour guérir, et pour qu’il se fasse des miracles et des prodiges par le Nom de Ton Saint Serviteur Jésus. » Et comme ils faisaient leur supplication, le lieu où ils étaient assemblés fut ébranlé, et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse. » Actes 4, 23-31
- Au verset 25 David est cité comme serviteur de Dieu, terme généralement utilisé dans les Écritures pour se référer aux prophètes. Ils témoignent ainsi de leur soumission à Dieu plutôt qu’à l’homme :
« Depuis le jour que vos pères sortirent du pays d’Égypte, jusqu’à ce jour, Je vous ai envoyé tous mes serviteurs les prophètes, chaque jour Me levant de bonne heure, et les envoyant.
Mais ils ne M’ont point écouté, et ils n’ont point incliné leur oreille ; et ils ont roidi leur cou, ils ont fait pis que leurs pères.» Jérémie 7, 25-26
Cela signifie que David est mentionné en Actes 4, 25-26 comme un prophète soumis à Dieu.
Remarquez que :
Ces croyants oints ont cité le Psaume 2, 1-2, où David déclare que les rois et les dirigeants de la terre sont rassemblés contre le Seigneur, et contre Son Oint.
- N’est-ce pas comme un défi et une condamnation des actions des autorités ?- Ne disent-ils pas que l’autorité humaine est sujette à agir en opposition à l’Onction de l’Esprit ?
- N’étaient-ce pas les autorités humaines qui ont crucifié le Christ quand Il était incarné ?
- Vous tous, Jébusiens qui dirigez actuellement Jérusalem, veillez, parce que David est en chemin !
Et David dit en ce jour-là : « Quiconque frappera les Jébusiens et atteindra le canal, et les boiteux et les aveugles qui sont haïs de l’âme de David ?! C’est pourquoi on dit : L’aveugle et le boiteux n’entreront pas dans la maison. »
Et David habita dans la forteresse, et l’appela ville de David ; et David bâtit tout autour, depuis Millo vers l’intérieur.
Et David allait grandissant de plus en plus ; et l’Éternel, le Dieu des armées, était avec lui. » 2 Samuel 5, 6-10
- Les Jébusiens d’aujourd’hui se moquent avec mépris du « Résidu prophétique » de Dieu - le David d’aujourd’hui - disant que même les aveugles et les boiteux de Jérusalem peuvent vaincre David. C’est ce qui est dit dans le texte original hébreu du verset 6 ci-dessus.
Tout comme elles ont fait avec le Christ il y a 2 000 ans, les autorités religieuses continuent à crucifier ceux qui parlent sous l’Onction du Seigneur. Elles leur intiment de se soumettre à leur autorité et à leurs structures humaines. Des pasteurs du monde entier étouffent la voix prophétique de l’Esprit dans leurs églises. Ils craignent plus de voir diminuer le nombre de leurs fidèles que d’être hors de la Volonté de Dieu.
Dieu est fatigué de ces hommes et de ces femmes
qui entravent Son Réveil !
Vous verrez, dans les dix années à venir, comment des jugements puissants vont s’abattre sur des communautés complètes, et même sur des villes et des nations entières !
Ces jugements déchireront le matriarcat pastoral sous malédiction, qui a empêché l’Église d’accomplir sa vraie Destinée prophétique.
Au lieu d’être réprimandé par le Saint Esprit pour avoir défié l’autorité humaine, « le Résidu prophétique » - le David d’aujourd’hui - recevra confirmation de Dieu de la même façon que les croyants d’ Actes 4.