• Préparons-nous ! Josette Keller-Evrard

    Préparons-nous ! 

    Ou « Vision renouvelée de l’Église »

     Cet article est le chapitre 5 du livre « Deux bergeries,un seul troupeau » de Josette Keller-Evrard

     La création tout entière souffre les douleurs de l’enfantement  (Rm. 8/22)

        

    Bien que la Révélation de l’Apocalypse soit destinée à l’Église tout entière depuis le jour où Jean nous la rapporte (Ap. 1/9), l’objet de mon étude n’est pas ce dernier livre de la Bible, mais le rôle glorieux et puissant de la véritable Église des derniers jours, constituée de Juifs et de non-Juifs, renouvelée par le feu et la pluie de l’arrière-saison avec une onction digne celles de Moïse ou d’Élie.

    Les chapitres 4 à 20 de l’Apocalypse montrent l’Église confrontée aux problèmes de son temps jusqu’à la fin, dont nous avons un bref exposé dans les chapitres 6-7 et 11 qui sont intéressants à cet égard. Nous y discernons le plan de Dieu en accord avec les avertissements multiples des Écritures :

    Si la population d’un pays pèche contre moi en multipliant ses infidélités, je porterai ma main contre eux en détruisant leurs réserves de pain, je leur enverrai la famine qui fera disparaître hommes et bêtes. S’il y avait parmi les habitants de ce pays, ces trois hommes, Noé, Danel (ou Daniel suivant les versions, et pas le même que le prophète que nous connaissons) et Job, eux seuls obtiendraient la vie sauve par leur droiture. Si je lâche des bêtes féroces… ou si j’envoie la guerre contre ce pays-là (…) Ou si j’envoie la peste (…) pour exterminer hommes et bêtes (…) Si Noé, Daniel et Job se trouvaient là, ils ne sauveraient ni leurs fils ni leurs filles, car eux seuls sauveraient leur vie par leur droiture. (…) Quoique j’envoie contre eux mes quatre châtiments terribles, l’épée, la famine, les bêtes sauvages et la peste, (…) il en réchappera un reste. (Éz. 14/12-23 ; Semeur).

     

        Apocalypse 6 commence par le cheval blanc, parti en vainqueur et pour vaincre. Suivi par le cheval rouge feu, pour que les hommes s’égorgent. Suivi par le cheval noir de la famine. Suivi par le cheval vert qui annonce la mort et le séjour des morts…

     

     

    Les avis sont partagés au sujet du premier cavalier. Les uns pensent qu’il s’agit de l’Agneau, (les similitudes avec le ch.19/11-16, la couleur blanche, la couronne). On pourrait le croire en effet,  d’autant plus que l’arc peut aussi être employé  par le Seigneur (Lm.2/4). Mais, contrairement au ch.19, le mode passif attribué au premier cavalier de ce chapitre 6  (Il lui fut donné) indique que celui-ci n’agit que sur la permission d’une autorité supérieure.

     

    Les deux descriptions sont différentes et  je me range du côté de ceux qui voient les quatre chevaux comme les réponses des ténèbres aux quatre êtres vivants qui les introduisent (ch. 6/1). Comprenons en outre, que ces quatre êtres vivants représentent allégoriquement l’Eternel.

    Satan peut imiter Christ. Ce peut donc être aussi bien une force satanique prenant l’apparence des forces du bien… Un devoir religieux par exemple, à cause de la couleur blanche dont il se pare avec un fort esprit de conquête victorieuse qui vaincra par la séduction et la persécution. (Ap. 11/7; 13/7). Le prophète Daniel  décrit très bien l’époque de cette persécution des saints (7/21,25-26)  :

    Les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps. Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et perdue pour jamais.

    Satan va dorénavant singer les faits et gestes des deux témoins comme il l’a fait pour Moïse devant Pharaon (Ap. 13/13-14).

    Les deuxième et troisième cavaliers décrivent notamment la persécution du peuple de Dieu dont certains membres sont « égorgés ». Cette persécution revêtira aussi un aspect économique : pauvreté, famine, chômage…

    Le quatrième cavalier va engranger les victimes des malheurs qui frappent la planète (un quart d’après Ap. 6/8).

     

    Les quatre premiers cavaliers ne font qu’un tout : ils indiquent tous la destruction, l’horreur, la terreur, et ils sont des instruments dans la main de l’Agneau qui les introduit pour éprouver et mesurer les siens et punir les autres (Za.13/9), pour fortifier et sanctifier son peuple pour la tâche ultime qui l’attend et pour le préparer à l’éventualité du martyre. J’aurais aimé intituler ce chapitre « Vision renouvelée de l’Église », mais j’ai jugé plus important de spécifier « Préparons-nous »… car sans préparation, Christ ne pourra plus compter sur personne !

     

     

    Ci-dessous, d’après des textes parallèles parmi bien d’autres, les quatre ou cinq premiers sceaux ne seraient que le commencement des douleurs. « Ce ne sera pas encore la fin ». (Mt. 24/7 allie famines et séismes, et Apocalypse en donne le résultat : la mortalité)

    Mt. 24/5           séduction        1er sceau          Ap. 6/1-2

    Mt. 24/6-7        terrorisme       2e sceau               Ap. 6/3-4

    Mt. 24/7           famines           3e sceau           Ap. 6/5-6

    Mt. 24/7-9        mortalité          4è sceau          Ap. 6/7-8

    Les deux ou trois derniers sceaux correspondraient à la tribulation de la fin des temps.

     

    C’est là que les membres du peuple de Dieu, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu[1] et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance (Ap. 14/12) Semeur.

    Alors la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais (Mt. 24/21-22).

    Les manifestations du sixième sceau accompagnent l’apparition sur les nuées du Fils de l’homme, et annoncent la colère divine au septième sceau.

    Mt. 24/9-10

    persécutions

    5e sceau

    Ap. 6/9-11

    Mt. 24/16-22

    égorgés

     

    Ap. 6/9

    Mt. 24/29-35

    ébranlement
    cosmique

    6e sceau

    Ap. 6/12-17

    La liste des cataclysmes dressée en Lc. 21/9-12 et 25-26 paraît, elle aussi, très proche de celle d’Apocalypse 6 : guerre ethnique (Luc 21/10), terrorisme international (la signification première du mot machaira, traduit par « grande épée », est le couteau du sacrifice, pour égorger), famine, peste, persécutions, tremblements de terre et signes cosmiques.

    « Machaira » est utilisé également dans un contexte de persécutions (Mt. 10/34 ; Rm. 8/35 ; Hé 11/34 ; Ap. 13/10,14). L’idée de persécution est aussi apparente dans le fait que sphazô(tuer) est utilisé sans exception par Jean pour la mort du Christ (immolé) ou de ses disciples (égorgés) (Ap. 5/6,9,12;  6/9;  13/8;  18/24).

    L’expression « s’entretuer » (Ap. 6/4) peut aussi suggérer la guerre civile et les tribulations mentionnées dans les lettres (Ap. 2-3), les sceaux (Ap. 6/1-8/1), les trompettes (Ap. 8/2 -11/15), les fléaux/coupes (Ap. 15- 16),les paroles (Ap. 17 -19/10), et le résumé en sept visions. (Ap. 19/11-22/5).

    Remarquons l’intensification de chaque tribulation par rapport à la précédente, et évaluons l’acheminement vers la fin au fur et à mesure que les avertissements de Dieu sont négligés.

    Les visions marquent le caractère final et total des châtiments et des destructions.

     

    Qui peut subsister ?

    C’est la question posée à la fin du chapitre 6 du livre de l’Apocalypse, à l’aube du jour de la colère et de la vengeance. Le chapitre 7 ne nous donnera pas, dans un ordre chronologique, la réponse que nous attendons, car le récit de l’Apocalypse n’est pas chronologique. Il suffit de lire 6/17 qui décrit le cataclysme final, suivi de 7/3 (qui nous replace avant les événements du chapitre 6) où l’ordre est donné de ne pas faire de mal à la terre, à la mer et aux arbres… pour le comprendre. En effet, l’auteur transmet les images qu’il visionne en différentes sections parallèles, qui, comme je l’ai fait remarquer plus haut, augmentent progressivement la tension, jusqu’à la victoire finale du Christ et de son Église fidèle.

    Le chapitre 7 semble me donner raison au sujet du seul troupeau composé d’Israël d’une part (7/4-8) et des nations d’autre part (7/9-14). On remarquera que le peuple juif est mentionné premièrement dans le troupeau (cf. note 8 p. 37). Les versets 9 à 14 affirment la présence de l’Église de toutes les nations dans la grande tribulation. Mais Dieu reste le Dieu d’Israël, c’est le nom du troupeau. Les nations demeurent « les pièces rapportées ».

    Les anges reçoivent l’ordre de ne pas toucher à la terre, ni à la mer, ni aux arbres jusqu’à ce que les 144 000 "serviteurs de Dieu" de toutes les Tribus[2] des enfants d’Israël soient marqués sur leur front du sceau  (Ap. 7/3ss).

    Tout serviteur de notre Dieu a déjà été scellé du Saint-Esprit.

    En lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire (Ép. 1/13).

    Est-ce au cours de ces événements tragiques que beaucoup de Juifs trouveront leur Messie ?Dans ce cas, ceux-là seraient candidats à l’onction du Saint-Esprit selon Ép. 1/13b accordée au nouveau-né d’en Haut…

    Mais pas seulement !

         Le sceau du Saint-Esprit comprend naturellement l’appartenance à Dieu pour être témoins selon Ac.1/8, martyrs  en grec, dans le sens le plus élevé du mot, mais il y a sans doute davantage ici, une limitation des forces de destruction qui va avec une protection spirituelle renforcée, grâce à laquelle ils seront désormais capables de subsister et témoigner et de rester debout jusqu’à la fin de leur ministère. Si c’est la gloire de Dieu qui les préoccupe, c’est la pensée qu’ils doivent avoir. Dieu signifie là que tous ses serviteurs fidèles et persévérants demeureront sous sa protection physique et spirituelle jusqu’au terme de leur ministère, à l’instar de Jésus dans Jean 7/30 quand personne ne mit la main sur lui parce que « son heure n’était pas venue », à l’instar de Moïse et d’Aaron qui furent protégés jusqu’au terme de leur témoignage. Pharaon aurait pu les arrêter et les faire tuer. Jézabel n’a pu atteindre Élie. Paul a été gardé de la mort de multiples fois lui aussi, jusqu’au terme fixé à l’avance par Dieu.

    Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre (Ap. 3/10).

    Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme, craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne.(Mt. 10/28).

    Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? (Rm. 8/35).

    Les autres appartiennent à la bête et sont scellés de sa marque sur leur main droite ou sur leur front. Ils sont vaincus d’avance. Il n’existe pas de position intermédiaire, exactement comme dans Apocalypse 21 v. 7 et 8. C’est l’un ou l’autre.

    Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort (Ap. 12/11) .

    Ap. 14  semble signifier queles 144 000 qui ont la marque en question sur leur front sont « les rachetés de la terre », rachetés d’entre les hommes et non pas seulement rachetés d’entre le peuple d’Israël. 

    Voici l’Agneau qui se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts (v. 1).

    Personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre (v.3).

     

    Ce sont les mêmes que ceux du chapitre 7. L’unique troupeau composé de Juifs et non-Juifs, tous « serviteurs de notre Dieu » sans que leur origine ethnique soit précisée.

    Rappelons-nous cependant que l’enfant né de l’union du Juif Boaz et de Ruth, la femme qui vient des nations (p.20-21) est Obed, dont le nom signifie justement « Serviteur de l’Éternel ». (Voir aussi Ap. 1/1; 2/20…)

    Ils portent tous le nom de l’Agneau et de son Père sur leur front et forment la cité de Dieu. Non seulement ils sont les fidèles qui traverseront en vainqueurs les épreuves de la grande tribulation, mais je pense aussi, d’après ce qui suit, qu’en Ap.14 le nombre de 144 000 représente la totalité des rachetés de tous les âges et de toute la terre, vue comme le véritable Israël.

     

     

    Je pose cette question : Si nous, l’Église des nations, ne sommes pas concernés par les douze tribus, pourquoi lisons-nous encore l’Épître de Jacques et la prenons-nous pour nous-mêmes ? (Jc. 1/1).

    Ou bien, comme Jacques, pouvons-nous considérer que l’Église chrétienne peut être appelée « les douze tribus » ? (És. 56/3 ;  Ga. 3/26-29 ; Lc. 22/30 ; Mt. 19/28).

    Si tel n’est pas le cas, nous qui avons été édifiés sur le fondement des douze Apôtreset sur le fondement des prophètes (Ép. 2/19-20), comment pouvons-nous encore espérer faire partie de la Nouvelle Jérusalem qui descendra des cieux, dont les douze portes sont nommées d’après les noms des douze tribus d’Israël, et dont la muraille de 144 coudées avait douze fondements portant les noms des douze Apôtres de l’Agneau ? Tous ces détails sont des symboles juifs !!!3

    Si les 144 000 doivent être pris comme nombre symbolique, les 144 coudées de la muraille multipliées par mille, coefficient de multitude, les sauvés des nations feront partie de la multitude inclue dans la Nouvelle Jérusalem.

     

       144 000 est un nombre symbolique, comme tous les nombres de l’Apocalypse 21/9-17 décrivant la nouvelle Jérusalem.

        En clair, voici comment je comprends la signification de ce nombre dans la Bible : tout chiffre multiplié par lui-même conserve sa signification, mais en amplifie le sens : milliers de milliers, myriades de myriades, etc

        Douze fils de Jacob multipliés par 12 Apôtres de l’Église de Jésus-Christ = 144, soit la totalité des serviteurs de Dieu, (Juifs et non-Juifs).

        Multiplions ce chiffre par mille (coefficient de multitude) et nous avons les 144 000 marqués du sceau de Dieu préservés de l’épreuve qui vient sur le monde, tout en restant dans le monde pour prêcher l’Évangile du Royaume qui vient et combattre les ennemis de l’Agneau (Ap. 12/11).

        Il est impensable de dissocier les 144 000 de la Nouvelle Jérusalem. C’est-à-dire que, comme tous les autres symboles du livre qui commencent petits et s’amplifient au fur et à mesure des événements, décrits chacun sous des aspects différents, avec des noms différents qui caractérisent chacun de ses aspects, la nouvelle Jérusalem (Ap. 21-22) ne serait rien de moins que les vainqueurs (Ap. 3/12) ou les 144 000 qui ont évolué sous les aspects des témoins, Juifs et non-Juifs (Ap. 11/3), ou des deux oliviers et des deux chandeliers (Ap. 11/4), ou de la femme au désert (Ap. 12/14), ou des « appelés, élus, fidèles » (Ap. 17/14) ou de l’Épouse, la femme de l’Agneau (Ap. 21/9). Si je me trompais, je ferais alors une entorse à la symbolique du livre entier, notamment à la description de la nouvelle Jérusalem, et nous, Église des nations, en serions exclus…

     

    Voici un autre calcul possible :

    3 est le chiffre de Dieu et 4 est celui des 4 points cardinaux ;

    3 x 4 = 12 représente le peuple de Dieu sur toute la terre, l’Église par laquelle Dieu œuvre dans le monde entier ;

    122 ou 12 x 12 (signifiant l’amplification) = 144 ;

    10 est le nombre des royaumes du monde (10 doigts de la statue de Dn. 2/42) ;

    103 ou 10 x 10 x 10 = 1000 ou la totalité tridimensionnelle, dans toutes ses dimensions ;

    1000 x 144 = 144 000. La multitude des rachetés de toute la terre, de tous les temps (voir Ap. 14/3-5) ;

         « Ils chantent un cantique nouveau devant le trône et devant les quatre êtres vivants et les anciens. Personne ne pouvait apprendre le cantique sinon les 144 000 qui avaient été rachetés de la terre… Ils ont été rachetés d’entre les hommes » (et non seulement d’entre les Juifs !).

    La totalité des « serviteurs de notre Dieu » (Ap. 7/3) est ainsi scellée.

      

    N’oublions pas que l’Église attend la pluie de l’arrière-saison (Jc. 5/7).Alors, elle se tournera vers son grand frère juif et ils travailleront ensemble dans l’unité, et de ce fait, si surnaturellement puissants, qu’ils gagneront, à l’instar de Jean-Baptiste, en peu de temps pour le Christ, les élus de cette génération.

         Cela me fait penser à« Cette nuit-là, ils ne prirent rien » (Jn. 21/6)(C’est le cas de l’Église aujourd’hui) mais sur la Parole du Seigneur, « Ils n’étaient plus capables de retirer le filet à cause de la grande quantité de poissons »

    Une grande moisson de Juifs, musulmans, bouddhistes, païens de toutes nations (És. 43/19-21 ; És. 60)… Quelle magnifique espérance pour la petite église de « Philadelphie » qui aura su, quoi qu’il arrive, garder la Parole et n’aura pas renié le nom de Jésus.

     

    Les 144 000 remplissent leur mission se sachant soutenus et protégés et grandissant spirituellement jusqu’à la fin. Alors, ils seront recueillis dans la gloire. S’ils sont immolés, ils le sont debout, car l’Éternel a mis son sceau sur eux et a renouvelé sans cesse leur force à l’intérieur du sanctuaire (Ap. 11/1).

     

    La victoire de l’Antichrist est incomparablement fragile et maigre comparée à la victoire complète, totale et toute-puissante du Christ et des siens lors de sa Parousie.

     

    Josette Keller-Evrard

    voir présentation de son livre: http://discernerlesondushofar.eklablog.com/un-livre-deux-bergeries-un-seul-troupeau-josette-keller-evrard-a104780254

      

    Notes

    [1] Les membres du peuple de Dieu sont ceux qui obéissent aux commandements de Dieu, et vivent selon la foi en Jésus.

    Pour notre édification personnelle, il pourrait être intéressant de méditer les textes de Deutéronome 6/4-9 ; 11/18-19 (Mt. 22/36-40); Jn. 14/15, 21, 23-24 et Jn. 15 repris pas Ap. 14/12… etc.

     

    [2] Plusieurs listes des douze tribus existent dans la Bible, mais deux d’entre elles ne mentionnent pas la tribu de Dan, et la liste d’Ap.7/5ss est particulièrement inquiétante pour Dan (voir Gn 49/17-18), Éphraïm  y étant remplacé par Joseph. (Voir aussi les listes généalogiques dans les chapitres 4 à 7 de 1 Chroniques desquelles sont omis Dan et Zabulon). Cela signifie sans doute que l’Israël de Dieu n’est pas « tout Israël » ! Mais Ésaïe prophétisa qu’aux temps messianiques Zabulon recevrait de grandes bénédictions (És.9/1ss).

    La prophétie de Jacob pourrait expliquer l’éviction de Dan :

    Gn.49/17 : Dan sera un serpent sur le chemin,

    Une vipère sur le sentier,

    Mordant les talons du cheval,

    Pour que le cavalier tombe à la renverse.

    Mais, sans doute, un petit reste de Dan sauvera-t-il le nom de la tribu dans le Royaume rétabliparce que Dan se retrouve dans la liste d’Ézéchiel 48. Et la prière suivante de Jacob sera en partie exaucée puisque Ézéchiel le replace en premier dans sa liste.

    Gn. 49/18 : J’espère en ton secours, ô Éternel !

    La première bergerie saura sans doute nous éclairer à ce sujet!

    Lévi est à mon avis, maintenant inclus dans la liste, parce qu’en Jésus-Christ nous sommes tous devenus des sacrificateurs pour Dieu notre Père (Ap. 20/6).Les anciens sacrificateurs n’auront plus de statut particulier.

    3 Pourquoi avoir utilisé des symboles juifs ?

          D’après Exode 4/22 les Juifs sont « le fils premier-né » donc le fils aîné. C’est ainsi qu’ils ont été les premiers dans le plan et le cœur de Dieu. Même pour les Gentils, Dieu se définit toujours comme le Dieu d’Israël. Lorsque toutes les nations le connaîtront, ce sera toujours en tant que Dieu d’Israël auquel il s’est lié de façon irréversible (Rm. 11/29) et dont nous sommes, nous, l’Église des nations, les pièces rapportées… Nous faisons partie de la famille de Dieu et nous prenons le nom de sa famille : Israël, qui devient le nom de la famille entière.. (Ép. 2/19)

         Ainsi vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu

    Comment peut-on imaginer que Dieu puisse retourner en arrière à la fin des temps en séparant de nouveau ceux que Christ avait réunis par la croix, lui qui des deux n’en a fait qu’un !

         Il a voulu créer en lui-même avec les deux un seul Homme Nouveau, et les réconcilier avec Dieu l’un et l’autre en un seul corps, par la croix 14-15).

     

     

     

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