• Vers la stature parfaite de Christ Josette Keller-Evrard

    Vers la stature parfaite du Christ     Josette Keller-Evrard

     Chapitre 6 du livre "DEUX BERGERIES,UN SEUL TROUPEAU" de Josette Keller-Evrard

        Je vous présente le chapitre 6 du livre de Josette que j'ai présenté dans mon article dont le lien est: http://discernerlesondushofar.eklablog.com/un-livre-deux-bergeries-un-seul-troupeau-josette-keller-evrard-a104780254

    Cet article est rempli de révélations et présente une nouvelle vision concernant la nature et l'identité des deux témoins. Il mérite qu'on le lise avec attention et qu'on le soumette au Rouah Ha Kodesch (St Esprit)  pour qu'il  nous éclaire....

     

    Moi Jésus j’ai envoyé mon ange pour rendre témoignage de ces vérités destinées aux églises (Ap. 22/16a).

     

         « Christ a donné sa vie pour nous appeler à être formés en lui, à être comme lui, à être des géants sur la terre, surtout en ces derniers jours où le cœur des hommes défaillira lorsqu’ils verront ce qui va survenir sur la terre. » (A. Katz)

      Le témoin fidèle

     

    Jésus est présenté dans l’Apocalypse comme la Parole de Dieu (19/13) et comme le témoin fidèle (1/5) dont la parole est une épée à deux tranchants (1/16 ; 2/12 ; 19/15).

     

    Les vrais fidèles le suivent partout où il va (Ap. 14/4, Voir aussi Jn. 12/23-26)

    → Dans ses souffrances.

    → Jusqu’à la mort, égorgés (Ap. 6/9) ou décapités (20/4 ; Ap. 13/5-7).

    C’est voulu ou permis par Dieu (Ap. 6/1, 13/7-8) mais la vraie vie ne leur sera en aucun cas ôtée (Ap. 7/2-3).

    Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme (Mt. 10/28).

    Il faut aller jusque-là pour que le témoignage soit complet et glorieux(Ap. 12/11).

    → Jusqu’à leur résurrection, (pour les deux témoins, 3 jours et demi après leur assassinat) (Ap. 11/11).

    Ap. 20/5 parle de « première » résurrection et exclut donc la possibilité d’une précédente résurrection dont la Bible ne parle pas, sinon en Col. 2/12 et 3/1 où il est question d’une résurrection spirituelle, du fait de la nouvelle naissance.

    Leur ascension (11/12).

    Comme dans Actes 1/9, marquant ainsi devant l’univers entier la victoire du Christ et des siens (Ap. 17/14).

    → Jusque dans la gloire.

     Je vis les vainqueurs de la bête, de son image et du chiffre de son nom debout sur la mer de cristal. Ils tiennent les harpes de Dieu et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu et le cantique de l'Agneau  (Ap.15/2 ; Colombe)

     

    A. LES DEUX TÉMOINS

        Qui sont-ils ?

         « Le salut vient de l’Éternel (Jonas 2/9) mais il n’opère jamais en solo » (R. Bonnke).


        Il choisit ceux qui sont prêts à travailler avec lui, dont il fera de futurs vainqueurs. Le Royaume des cieux, ce sont les violents qui s’en emparent (Mt. 11/12).Il envoie donc les deux témoins qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre (Za. 4/14).

        Il nous envoie aujourd’hui comme il envoya Moïse, avec le même message :

    Laisse aller mon peuple (Ex. 5, 7, 8).

     

        Je m’associe aux questions suivantes de Zacharie 4 (version Colombe) :

    Que sont ces deux oliviers à la droite du chandelier et à sa gauche ? (Za. 4/3 et 11).

    Que sont les deux rameaux d’olivier qui sont près des tubes d’or d’où découle l’huile dorée ? (Za. 4/12).

    – Ce sont les deux oints qui se tiennent debout devant le Seigneur de toute la terre. (Za. 4/14).

    – Ce sont là les deux oliviers et les deux chandeliers. (Ap. 11/4).

    Les chandeliers représentent l’Église dans Ap.1/20. De même, les deux oliviers rappellent l’olivier franc et l’olivier sauvage de Paul aux Romains représentant, à mon avis, l’Église juive et l’Église des nations, les deux bergeries enfin réunies, se tenant devant le Seigneur de toute la terre et consacrées par l’onction divine pour accomplir une tache qui les dépasse.

         Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées.(Za.4.6)


         Je pense qu’on peut discerner dans cette vision la réalisation de la prière sacerdotale de Jésus, notamment en Jean 17/20-26.

    Père, tu es en moi, et comme je suis en toi (…) qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.

     

        Il faut lire Ap.11 qui décrit les deux témoins, et qui contient peut-être un mystère que, j’espère, nous ne comprendrons pas trop tard. A vous de juger !

     

         Dieu, notamment à travers les épreuves que chacun subit, serait-il en train de trier et rassembler parmi les « chrétiens » d’Israël et des nations ceux qu’il formera pour en faire des vainqueurs lors de la grande tribulation ? Ceux  qui vivent et combattent selon l’esprit du monde seront maintenus là où ils sont déjà, sur le parvis du temple, selon Ap.11.1.  Ceux qui vivent et combattent avec les armes spirituelles selon Éph.6, comptant sur leur Seigneur pour rester debout seront « mesurés » par Dieu à l’Autel d’adoration et il les oindra  alors d’un  esprit  de  puissance comparable à celui de Moïse et d’Élie.

     

    Une des interprétations au sujet des « deux témoins » voit deux personnes réelles. Certains pensent qu’ils sont réellement Élie et Moïse ou Hénoc ou encore…

     

    Vers la stature parfaite de Christ

     

     

    – ÉLIE ou JEAN-BAPTISTE ?
        

         Je ne sais pas comment ils voient la chose, mais je sais qu’à propos d’Élie, Jésus affirme qu’il est déjà venu.
         « C’est lui, si vous voulez bien comprendre, l’Élie  qui doit revenir » (Mt. 11/13-15).

         « Je vous le déclare, Élie est déjà venu, et, au lieu de le reconnaître, ils ont fait de lui tout ce qu’ils ont voulu. Le Fils de l’homme lui aussi va souffrir par eux. Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste » (Mt. 17/12-13).

    L’ange qui cite le dernier verset de Malachie à propos d’Élie, reprend les mêmes paroles pour annoncer la venue de Jean (Baptiste) à Zacharie, son père (Luc 1/17). Et c’est l’identification du rôle joué par Jean-Baptiste avec celui que Malachie assigne à Élie que Jésus relève dans Mt. 11/14. Et Luc.1/17 précise qu’Il marchera devant le Seigneur avec l’esprit et la puissance d’Élie.

         Ce n’est donc pas Élie le Tishbite, mais bien Jean-Baptiste qui a préparé les chemins du Seigneur, prophétisé par Malachie. De même que le David d’Ézéchiel 34/23 n’est pas le roi David de l’Ancien Testament, mais le Jésus de la Nouvelle Alliance, fils de David.(Ps. 132/11)

          Zacharie (nom qui signifie « l’Éternel s’est souvenu ») donne naissance à Jean, dont le nom signifie « l’Éternel a fait grâce ». L’Éternel s’est souvenu de toute l’histoire perturbée de son peuple et des sacrifices renouvelés quotidiennement pour le péché. Il s’est souvenu des soupirs du peuple. Jean-Baptiste surgit enfin après 400 ans de silence de Dieu. Ainsi Dieu s’est-il souvenu de la grande promesse de la venue du Messie, puissant Sauveur (Luc 1/67ss).

         C’est ce qu’Ésaïe avait annoncé dans les chapitres 42/1ss ; 49/1ss ; 50/4ss ; 52/13ss ; 53/7-8 ; 61/1…

         Bien que Jean-Baptiste ne paraisse pas en avoir conscience quand il dit qu’il n’est pas Élie (Jn. 1/21),ses déclarations aux sacrificateurs et aux lévites (Jn. 1/23, 26-27, 29, 32-33, 36) témoignent qu’il a trouvé en Ésaïe ch. 40ss la clé de son ministère !

    En un temps extrêmement court, tous les habitants de Judée et de Jérusalem se rendirent auprès de Jean pour concrétiser une vraie repentance.

       

    Voilà le rôle des deux témoins dans les derniers temps : en très peu de temps, amener le plus grand nombre à la repentance et à un vrai réveil pour préparer le chemin du Seigneur, et qu’un esprit de grâce et de supplication soit répandu sur la maison de David ! selon Za. 12/10.

    « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. »

        L’appel d’És. 40 s’adresse à tout homme, toute femme qui le discerne par le Saint-Esprit de Dieu. Sera-ce alors la réalisation de la « pierre céleste » (Dn. 2/35ss) devenant la grande montagne remplissant toute la terre en un temps très court comme le fut le ministère de Jean-Baptiste ? Esprit, Puissance, Montagne… mais gêne pour le monde et pour Laodicée qui réclameront la mort !

     

    –  ÉLIE ou L' ÉGLISE d' AP.17/14b et 12/11 ?

         Un indice en faveur de l’Église, Épouse de l’Agneau, se trouve dans le nom d’Élie ou Elyaouh, qui signifie « Mon Dieu est l’Éternel »,et qui a la même valeur (44) queEchèt Haséh’, traduit par« Épouse de l’Agneau »(Ap. 21/9).    

           

         Au sujet d’Apocalypse 11, voici ce que dit E.B. Allo (Saint Jean : L’Apocalypse, Gabalda, 1933, p. 149).

        « L’Église est réfugiée dans la prière et dans la contemplation, dans les parties intérieures du temple, tandis que les “gentils” (païens) l’entourent et sont les maîtres au-dehors. Mais s’interdit-elle pour cela toute action extérieure ?   Bien au contraire : le Christ envoie deux “témoins”, revêtus d’un “sac”, (…)Ils prêchent avec éclat au beau milieu des ennemis… »

         Ces deux témoins revêtus ''d'un sac'' pourraient être l’Église fidèle de la dernière génération, composée de Juifs et de non-Juifs réunis* pour le témoignage avec la même mission, le même Esprit, la même puissance qu’Élie et Moïse. Il ne s'agira plus de réunions œcuméniques, mais sans doute d'un rassemblement planétaire en Esprit où chacun reconnaîtra tout de suite son frère en Christ, quelque soit  le lieu de la rencontre ou la nationalité ou l'origine dénominationnelle. Car Dieu, au cours du combat permettra la destruction de nombreuses ''salières'' (lieux d'Églises ou Institutions où l'on se retrouve, parfois bien au chaud chacun dans ses traditions).

     *Voir Juive et non-Juive réunies dans le même combat, P.112-113. ( livre "DEUX BERGERIES,UN SEUL TROUPEAU")     

          Cette destruction permettra au sel de se répandre ailleurs sur terre (Actes 8/2,4) avec une pure saveur, une onction toute nouvelle fortifiée au cours de l'épreuve. (Lire absolument Ps.2 et Es.19) qui peuvent nous éclairer sur ce que Dieu fera à la fin des temps. 

        Ésaïe 19 (au sujet de l’Égypte) présente quelques similitudes avec l'œuvre d'Élie le Tishbite. Élie ramène avec puissance le peuple à l’Éternel. Il prophétise le châtiment de l’apostasie (És.19/1), rétablit (1 R.18/19ss) l’Autel de l’Éternel (És.19/19-20) avec douze pierres signifiant la vraie unité du peuple de Dieu. Dans la foulée, les prophètes de Baal sont égorgés et le peuple reconnaît enfin que « c’est l’Éternel qui est Dieu » (És.19/21). La guérison qui s’opère alors permet au feu (prophétie de Joël, voir p.103) de tomber et à la pluie (de l’arrière-saison) de venir.

    Heureux tous ceux qui se confient en lui ! (Ps.2/12b).
    Ceux qui craignent l’Éternel seront à moi (…) au jour que je prépare. (Ml. 3/16b-18, Colombe).

     Il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur,  (Ps. 27/5).

    Le serviteur n’est pas plus grand que son Maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. (Jn. 15/20).
    Mon cœur dit de ta part : Cherchez ma face ! (Ps.27/8).
     
         LÉglise boit au torrent pour relever la tête, (Ps 110/7 ; Jn.7/37).

       
     Leur force augmente pendant la marche, (Ps. 84/7 (84/8).
     Il me cachera sous l’abri de sa tente. Il m’élèvera sur un rocher et déjà ma tête s’élève sur mes ennemis qui m’entourent (Ps. 27/5-6a).

     Je lui ferai voir mon salut,
    (Ps.91/16)

     

     – MOÏSE ?

         Moïse, un chef, un conducteur, admis à parler à l’Éternel comme à un ami (Ex. 24/9-11 ; 33/11,17-23 ; 34/5-29), qui passe beaucoup de temps avec lui et reçoit de lui la loi et la façon de conduire le peuple, de même que toutes les instructions concernant le tabernacle. Il fut le premier à manifester aux nations la puissance du NOM du Seigneur.

    « Moïse ne pouvait pas produire les plaies d’Égypte, mais il les invoqua ou il les suscita(comme Ap. 8/7-13 sera le résultat de 8/3-5).

    Il n’avait aucun pouvoir sur les vents et les eaux, mais la mer se divisa à son commandement. Il ne pouvait pas tout seul vaincre l’armée égyptienne mais avec l’aide de Dieu, il le fit simplement. (Une bien grande métamorphose pour un simple berger !) » (d’après R. Bonnke).

    On peut supposer que c’est un modèle de ce qui sera demandé aux témoins dans ces temps de grand combat contre l’opposition accrue à tout ce qui touche Dieu. L’Église combattante de ces tout derniers temps aura la stature d’Élie et de Moïse. Elle sera si proche de son Seigneur qu’elle recevra, comme Moïse, la conduite à tenir pour le « tabernacle » (l’Église) parce qu’elle ne sera vraiment avec lui qu’un cœur et qu’une âme dans tout ce qui se fera.

    « L’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des Seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (Ap. 17/14b).

     

     B-VERS LA STATURE DE MOÏSE ET D’ÉLIE

    La création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu (Rm. 8/19).

    Constamment dans le temple, marqués, protégés (Ap. 7/2-4), mesurés (Ap. 11/1ss), « Les serviteurs de Dieu », déjà scellés (Ép. 1/13, 4/3), sont, en plus, dotés d’un renouvellement d’Esprit, de puissance et de prophétie dignes d’Élie ou de Moïse pour un temps déterminé : 1 260 jours.

    (…) mesure le temple de Dieu, l’autel, et ceux qui y adorent.(…) Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours.(…) Si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis et si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tué de cette manière. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaies, chaque fois qu’ils le voudront… (Ap. 11/1-6).

    W. Hendriksen (Plus que vainqueurs, p. 122 à 124, Mulhouse éd., Grâce et vérité, 1987) relève que :

    « La puissante Église missionnaire a autorité pour juger et condamner le monde lorsque son message est rejeté, comme Élie avait reçu le pouvoir de fermer les cieux, et de faire ainsi cesser la pluie (1 R. 17/1) et comme Moïse, celui de changer les eaux en sang » (Ex. 7/20).

    Cela peut être choquant. Ce n’était, jusqu’à présent, pas le rôle de l’Église. Mais il s’agit du dernier combat contre les ennemis de Dieu, et pour un temps déterminé par Dieu lui-même.

        Ce pouvoir donné n’est pas imaginaire mais très réel. Dieu assure aux témoins, ses derniers serviteurs fidèles, que lorsqu’ils proclameront la Parole pendant ces mille deux cent soixante jours, il entérinera leurs jugements.

    Ciel, réjouis-toi sur elle, et vous les saints, les apôtres et les prophètes : car Dieu a jugé votre jugement d’elle ! (Ap. 18/20, traduction de l’auteur).

    Satisfaction de Dieu pour sa gloire sauvegardée.

    Les témoins sont donc investis d’une autorité à la hauteur de celle de Moïse et d’Élie. Ils ont le pouvoir d’empêcher la pluie de tomber (Ap. 11/6). En cela ils agissent à l’instar d’Élie (1 R. 17/1).

    Jacques 5/17 rappelle que :

    Élie était un homme de la même nature que nous, il pria avec instance pour qu’il ne pleuve pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et demi.

    Ce qui représente la durée de leurs ministères, 42 mois de 30 jours.

    « L’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des Seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi »… (Ap. 17/14b).

    Il en sera comme pour Moïse lors de son appel au buisson ardent, comme le dit R. Bonnke :

    « Moïse était tout craintif (Ex. 4) mais l’Éternel lui donna un cœur de lion. De par la volonté de Dieu et par son obéissance, il passa directement du champ où il gardait les moutons à la salle du trône de Pharaon, tenant encore en main sa houlette, Dieu ayant transformé en cours de route son manteau de berger en manteau de prophète. Moïse était alors âgé de 80 ans et se sentait complètement inapte. Personne ne le prendrait au sérieux et personne ne le croirait… Mais Dieu l’équipa des preuves nécessaires pour surmonter tous les doutes. »

    Moïse demanda : « Qui suis-je ? »

         Là n’était pas la question. Ce qui importe est de savoir qui est Dieu (Ex. 3/11-12).

    Ainsi, Dieu montrera sa gloire au travers de la faiblesse de ceux qui ne se sentent pas à la hauteur mais qui savent que Dieu peut tout, de ceux qui s’appuient sur lui et dépendent totalement de lui, qui marchent dans l’obéissance constante, prêts à le suivre jusqu’à la mort.

         Derniers témoins, revêtus de sacs (Ap. 11/3).

    L’humilité qui vient de Dieu est une condition préalable à l’huile d’onction, pour qu’ils puissent « fermer le ciel » à leur guise quand ils le jugeront nécessaire.

    Dieu ne peut octroyer de telles responsabilités qu’à ceux qui sont authentiquement humbles.

    Ils se tiennent devant le Seigneur de toute la terre (Za. 4/14 ; Ap. 11/4).C’est-à-dire que, par cette proximité de Dieu (sans aucun doute de la même qualité que celle de Moïse et d’Élie sur la Montagne de Dieu à Horeb) ils vont pouvoir répondre à leur vocation prophétique et témoigner, baignant tellement dans l’huile sainte à l’intérieur du sanctuaire (Ap. 11/4 et Joël 2/28a ou 3/1 suivant versions), qu’ils seront inextinguibles comme les lampes que Zacharie a vues directement reliées à la source d’huile dans le texte relatif aux oliviers vivants de Za. 4/2-14.

    Comme Jean-Baptiste, ils conduiront « le peuple » à la repentance en peu de temps.

    Apocalypse 12/6 indique une période de 1 260 jours ou un temps, des temps, et la moitié d’un temps au sujet de la femme persécutée et poursuivie par le dragon. Elle est miraculeusement préservée par Dieu, comme les Israélites le furent dans leur fuite par la mer qui les sépara de Pharaon.

         Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes. L’Éternel seul a conduit son peuple, et il n’y avait avec lui aucun dieu étranger. Il l’a fait monter sur les hauteurs du pays, et Israël a mangé les fruits des champs Il lui a fait sucer le miel du rocher, l’huile qui sort du rocher le plus dur (Dt. 32/11-13).

    Les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps (Ap. 12/14).

    Il s’agit bien de la même période décrite aux chapitres d’Ap. 11 et 12, placée sous le double signe des menaces sataniques d’un côté et de Dieu qui protège, pourvoit, soutient, éduque et agit glorieusement de l’autre. Comment ne pas comprendre que ce parallélisme, ce double caractère de la menace et du secours qui existe entre les deux chapitres, confirme que les deux témoins et la femme représentent sous différents aspects la seule et même Église fidèle restaurée surnaturellement pendant la marche

    En Ap. 12/13, le dragon poursuit donc la femme qui s’enfuit au désert comme Élie s’est enfui devant Jézabel.

    Quand le dragon eut vu qu’il avait été jeté en la terre, il persécuta la femme qui avait accouché d’un fils.

    La femme s’enfuit dans un désert, où elle a un lieu préparé par Dieu, afin qu’on la nourrisse là mille deux cent soixante jours (Ap. 12/6).

    L’ange de l’Éternel toucha Élie et dit : Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. Il se leva, mangea et but et avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne d’Horeb (1 R. 19/5-18, cf. 1 R. 17/2-3).

    La femme y sera fortifiée surnaturellement par la nourriture divine (1R.19/6-8) et pourra marcher spirituellement jusqu’à la montagne de Dieu. Là, le Père l’équipera pour suivre le chemin de l’Agneau jusqu’au bout sans chercher à s’en écarter.

    La fuite d’Élie au désert pourrait bien être un type de la fuite de la femme au désert. Elle y sera constamment nourrie et fortifiée dans une atmosphère surnaturelle. Comme pour le « Buisson Ardent » (Ex. 3) ou en « Horeb », ce sera le lieu de la révélation, de l’appel, le lieu où Dieu parle au cœur, enseigne, restaure, fortifie, équipe et d’où il envoie son peuple tout en l’informant de ses plans.

    C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur (Osée 2/16).

    Dieu la nourrit ainsi pendant 1 260 jours comme il a nourri et fortifié à tous égards Élie à plusieurs reprises.

    « L’Éternel fera paître l’Église comme un agneau dans de vastes plaines » : c’est-à-dire dans un enseignement riche, fidèle à Sa Parole, éclairé par Sa Vérité.

         Ils seront comme les compagnons de Daniel, en prenant fermement position pour Yeshoua le Messie sans avoir crainte des épreuves qui peuvent être une fournaise ardente comme celle dans laquelle Schadrac, Meschac et Abed-Nego ont été jetés par le roi Nebucadnetsar. Ils placeront totalement leur confiance en Celui qui est mort pour eux sur la Croix et qui, ressuscité le troisième jour, se tient auprès de ses fidèles dans chacune des heures, minutes, secondes de leur vie ! C’est Lui et Lui seul, qui les fera sortir du milieu de la fournaise et les délivrera de l’oppression qui grandira à tous niveaux, en tous domaines ! C’est en restant fermes sur leur position de communion étroite avec leur Roi, quelle que soit l’adversité, qu’ils verront Sa Gloire… »( d’aprèsMarie-Thé sur le site : www.soucatdavid.israelinet.org). Et encore :

     « Dans ces temps-là, la véritable Église se tiendra au côté d’Israël. »

     

         Pendant et après ces 1 260 jours de témoignage, les témoins du chapitre 11 apparaîtront au monde comme ayant subi la défaite comme Jésus sur la croix. Mais trois jours et demi après, à l’instar de Jésus, la victoire, la gloire de leur résurrection et de leur ascension (enlèvement) n’en sera que plus éclatante. Le Seigneur sera glorifié et admiré dans la personne de ses saints, comme Jésus parle de la glorification du Père dans le Fils, et du Fils dans le Père et les siens.

         C’est en effet cette révélation des fils de Dieu que la création attend avec un ardent désir (Rm. 8/19,Semeur).

    En ce jour-là, les saints seront le lieu où la gloire du Seigneur sera vue et admirée. Et les survivants ébahis apporteront leurs louanges étonnées (Ap. 11/13c).

     

    L’apôtre Paul disait aux Philippiens (3/10) :

     

       Mon but est de le connaître, lui,

       Ainsi que la communion de ses souffrances,

       En devenant conforme à lui dans sa mort,

      Pour parvenir quoi qu’il arrive (traduction de l’auteur)

      À la résurrection d’entre les morts.

     

     C. RESTAURATION DU TABERNACLE DE DAVID

         Je rebâtirai la tente (la sukkat) de David qui s’était effondrée, j’en relèverai les ruines, je la redresserai afin que le reste de l’humanité se tourne vers le Seigneur, oui, toutes les nations qui sont appelées à m’appartenir, dit le Seigneur qui fait ces choses(Ac.15/16-17;Am.9/11,12)

     

     

    Vers la stature parfaite de Christ

     

         Nous devons comprendre tout le contexte cosmique de la foi car actuellement se joue comme jadis, un drame de nature cosmique qui a eu son origine au commencement et progresse rapidement vers son dénouement, et je me vois ici contrainte de retourner au livre de la Genèse.   

    Comme je l’ai déjà dit, Genèse 11 rapporte le désir des hommes d’usurper le trône de Dieu (Jr. 17/12) pour que leur nom devienne célèbre.

    Construisons-nous une ville et une tour dont le sommet atteindra jusqu’au ciel, alors notre nom deviendra célèbre.

         C’est à Babylone que la Tour de Babel fut entreprise par Nimrod (Gn. 10/9-10).Nimrod signifie « Soyons rebelles » ! Réputé redoutable chasseur d’hommes  (à cause de ses nombreuses conquêtes militaires?) Il y a dans ce verset 4 de Genèse 11 l’idée d’usurpation de la gloire de Dieu.

         L'affiche officielle de la promotion du Parlement Européen (dont le slogan était « Europe : Many tongues, one voice » Plusieurs langues, une seule voix) s'était inspirée du tableau de Breughel, la Tour de Babel construite pour défier Dieu. Elle fut écartée à cause des protestations. Mais à l’extérieur et à l'intérieur des bâtiments, se trouvent toujours de nombreux autres symboles dont une statue d'Europa  chevauchant un taureau derrière lequel se cache Zeus qui va la violer et dont deux fils conduiront "les âmes vers le royaume des morts". («Europa» désignait les peuples chrétiens depuis la bataille de Tours/Poitiers, en 732). On trouve son symbole sur certaines pièces (2e) et billets (5e) et sur certains timbres postaux de l’Union Européenne… Nous le voyons tous les jours, l'Europe s'est convertie à l'esprit de Nimrod. Usurper le Royaume de Dieu et son trône est sa mentalité et son combat, du début à la fin, la reproduction de ce qui s’est passé dans le ciel lorsque Satan s’est rebellé contre Dieu. Nous comprenons pourquoi, sous couvert d'une laïcité mal comprise nous sommes de plus en plus conduits qu'on le veuille ou non, à faire  abstraction du seul vrai Dieu, et pourquoi ceux qui résistent sont persécutés. http://activeast.free.fr/parlementeuropeen.htmhttp://www.nouvelordremondial.cc/2011/01/15/le-parlement-de-lunion-europeenne/

     

    – En Genèse 12 et 17 nous avons la révélation du plan de Dieu à travers Abraham et ses descendants, par Isaac d’une part, et par Ismaël d’autre part (Gn.17/20-21).

    – En Genèse 14, Jérusalem apparaît pour la première fois.

    Melchisédek (figure du Messie) roi de Salem, (lieu sur la terre (Ps. 132/13-14) où Dieu établit son trône), transmet la bénédiction à Abraham.  Semblable au Fils de Dieu (Hé. 7/3 Hé. 5-7 Ps. 110/4), roi de la justice et de la paix (Salem) et sacrificateur du Très-Haut, Melchisédek apparaît à Abraham après le premier conflit sur la Terre sainte (que deviendra Canaan) entre les deux forces ennemies, les peuples issus du « chasseur » Nimrod, Babyloniens et Syriens d’une part, et Abraham d’autre part.

     
    – En Genèse 22/2 et 16-18 le mont Morijah apparaît à l’endroit où Dieu promit que la postérité d’Abraham en Isaac possèderait la porte de ses ennemis ». Lire aussi Exode 15/13ss.

    – Le Mont Sion (dont Morijah est une des collines) est la montagne de l’héritage de Dieu sur la terre (Ex. 15/17-18, Ps. 68/17),préfigurant la cité céleste. (Voir le thème de la montagne sainte de l’Éternel dans És. 2/2-3 ; 11/9 ; 27/13 ; 28/16 ; 56/7 ; 57/13 ; 65/25 ; 66/20 et comparer avec Éz. 40/2 ; 20/32-40 et Mi4/1ss.)

     

           Nous pouvons comprendre, dès lors, que le trône de Dieu (Jr. 3/17), Sion, sa sainte montagne (Ex. 15/17),le culte du seul vrai Dieu (Ex. 15/13) resteront toujours les facteurs les plus importants dans le combat spirituel pour la cité de Jérusalem (Za. 2/7-12 ou 12 à 17), la ville qui préfigure la cité de Dieu qui descendra du ciel.

           Le Trône et la Maison de Dieu à Jérusalem   conditionnent tout ce que Dieu fera avec Israël et les nations dans notre temps. (Jr.3.17a;  4/1-2;  Actes 15/ 16-17;  Ps.89/28, 51 –Version Segond, dite Semeur).


          Apocalypse 11, apportera le rétablissement de toutes choses :
    le Royaume du monde repassera entre les mains du Seigneur et de son Christ (de notre Adôn et de son messie, Ap. 11/15s). Le Messie, après avoir anéanti tous ses ennemis (1 Co. 15/24ss), remettra à Dieu le Père non seulement le Royaume mais aussi le Trône. Et l’on reconnaîtra que je suis l’Éternel !      (59 fois dans Ézéchiel)

     

         Philadelphie, qui tire historiquement son nom de la réconciliation de deux frères, ( !) a un rôle à jouer ici. Et de même que son emplacement  a fait d'elle une ville missionnaire de la culture grecque en milieux barbares, de  même cette Église se doit d'être missionnaire de l'Évangile en tous milieux (Rm.1/16 ; Eph.2/11ss).Jésus lui dit donc (Ap.3v.7-8),

     

    Voici ce que dit le Saint, le Véritable, Celui qui a la clé de David, Celui qui ouvre et personne ne fermera, Celui qui ferme et personne n'ouvrira

       J'ai mis devant toi une porte ouverte que nul ne peut fermer 

     

        Il m'apparaît ainsi que le Seigneur donne à cette Église la clé pour ouvrir de nouveau le Royaume de Dieu à la maison de David. Une note de ma Bible renvoie à Ésaïe 22/22, et en regardant le contexte, je vois qu’Éliaquim  reçoit la charge de Jérusalem, et de la maison de Juda avec la sollicitude d'un père et la puissance d'un haut personnage. Il reçoit aussi la clé de la maison de David. On est allé jusqu'à voir en lui un type du Messie et l'Église qui aura cette charge en aura toutes les caractéristiques.

        L'Éternel disposera toutes choses afin que, par sa grâce infinie, Philadelphie avec l'amour ‘fraternel’  qui vient d'en haut, puisse s’ouvrir et coopérer, par la puissance du St-Esprit, à la restauration de la maison de David .

         Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Eternel des armées.Za 4/6-9

         Qui es-tu, grande montagne? Tu seras aplanie. Il posera la pierre principale au milieu des acclamations.

         Les mains de Zorobabel ont fondé cette maison, et ses mains l’achèveront ; et tu sauras que l’Eternel des armées m’a envoyé vers vous.   (Za. 4/6-9).

    Si nous relisons Zacharie 4/1-14 et 6/9-15, nous voyons que les deux témoins qui ont reçu l’onction et qui se tiennent au service du Seigneur de toute la terre (4/14) sont consacrés pour reconstruire le Temple et pour que le travail soit achevé malgré toutes les difficultés (1 R. 6/38 ; 7/51).

    Voir aussi la note de section de la Bible d’étude Semeur 2000 :

    « Les exégètes juifs anciens considéraient ce verset (Za. 6/12) comme une prophétie messianique. »

    « L’arrivée de dons en provenance de Babylonie  (Za. 6/9) est l’occasion de l’annonce d’un salut futur qui sera apporté par le germe à venir, le Messie davidique. Celui-ci bâtira un nouveau temple »

     « Ce nouveau temple apparaît dans le N.T. comme le nouveau peuple de Dieu de la nouvelle alliance » (Mt. 16/18 ; Ép. 2/20ss ; Ap. 11/1.).

        « Paul verra dans ces gens venus de loin (Za. 6/15) les non-Juifs convertis » (Ép. 2/13).

    Il me vient la pensée qu’en Marc 9/11-12, Jésus répond à la question des disciples par une autre question

    Q :  – Pourquoi dit-on qu’Élie doit venir en premier lieu ?

    R : – Pourquoi l’Écriture annonce-t-elle les souffrances du Messie ?

         Cela pourrait peut-être signifier : comme Élie a souffert de la reine Jézabel, et Jean-Baptiste a souffert de la part d’ Hérodias, je dois souffrir moi aussi. Comme  Élie a rétabli l’Autel et l’unité du peuple  de l’Éternel,je rebâtirai aussi le Temple et l’unité du peuple de Dieu. Comme j’étais l’ancienne « pierre d’angle », je suis la nouvelle  (Za. 4/6-7 ; Ps118/22 ; Mt. 21/42 ; Mc. 12/10 ; Lc. 20/17 ; Ac. 4/11 ; 1 P. 2/7). (Une ancienne coutume faisait prendre une pierre des ruines du sanctuaire détruit pour en faire la pierre d’angle du nouveau à construire en signe de continuité.)


         Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. (Ap 22:13) 

    Gloire à Dieu qui a mis pour fondement en Sion (Es. 28/16) une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée par le sang de Jésus qui en a imprégné le sol.(Luc 22/44)

    – Sur cet Autel s’est effectuée la réconciliation entre l’Éternel et sa création (Col. 1/20) dans le ciel et sur la terre.

    – Sur cet Autel, le mur de séparation entre les Juifs et les Gentils qui se détournent de leurs crimes (Es. 59/20) a été brisé. Des deux (Ép. 2/15 ; 4/24), a été créé un seul Homme Nouveau.

    – Sur cet Autel, Dieu a ensuite scellé, le jour de la Pentecôte, par le feu (cf. l R. 18/31-39) tombé sur les 120 pierres vivantes juives, le fondement de l’Église messianique néotestamentaire, l’olivier naturel de Dieu fermement planté.

    – Ses pieds se poseront sur la montagne des oliviers (Za. 14/4).

         Nous vivrons ainsi une période de résurrection où Dieu, avec la pluie de l’arrière-saison, mettra la dernière main à son plan. Élie rétablit l'autel et l’unité du peuple de Dieu, pria :

         Réponds-moi, Éternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur !  Et le feu de l’Éternel tomba (…) Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent : C’est l’Éternel qui est Dieu ! C’est l’Éternel qui est Dieu ! (1 R.18/21ss).


          Le rôle des deux bergeries, qui ont reçu le même appel, (Ex.19v.6; És.61/6a pour la première): ''vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte''. Et (Ap.5v.10 et 1 Pierre 2v.9 pour la deuxième): ''Tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre''. ET (…) ''une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez…'' sera de rétablir ensemble l'autel de Dieu avec la même prière que fit Élie et la même puissance.

          Pas plus qu’à l’époque de David, il n’existe de nos jours, de Temple fait de main d’homme à Jérusalem. Comme à l’époque de David, il n’y a plus d’Arche de l’Alliance sur place.

    Lorsque David a voulu restaurer le culte et remettre l’Arche à la place qui lui revenait, à Jérusalem, il l’a d’abord ramenée à sa manière et cela a mal tourné (1Ch.13). Il y eut mort d’homme et un retard considérable pour le retour de l’arche, c’est-à-dire pour le retour de la présence de Dieu et de sa bénédiction. Il eut le temps de guerroyer avec les Philistins, de construire des maisons (c’est ce qu’Israël fait en ce moment) et de préparer enfin l’arrivée de l’arche selon le plan de Dieu (1 Ch. 14-15).

    N’est-ce pas d’actualité ?

         Il s’agit aujourd’hui de ramener spirituellement, et suivant le plan de Dieu, l’Arche de l’Alliance dans son Tabernacle spirituel à Jérusalem et par extension le trône de Dieu et sa sainte présence (Jr. 3/17).

    C’est ici le lieu de mon trône, le lieu où je poserai la plante de mes pieds, j’y habiterai éternellement au milieu des enfants d’Israël. (Éz. 43/7).

    Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob, et qu’ont habité vos pères (…) et je placerai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. Ma demeure sera parmi eux, je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Et les nations sauront que je suis l’Éternel, qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera pour toujours au milieu d’eux. (Ez. 37/25-28). Beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l’Éternel des armées à Jérusalem et implorer l’Eternel.(Za.8/22).

        Cela pourrait signifier pour les Juifs de ne plus éviter de lire et de comprendre Ésaïe 48 à 55 et pour les chrétiens des nations de ne plus éviter de lire et de comprendre Romains ch. 9 à 11.

     

         La vision de Zacharie 4 sera réactualisée en Apocalypse 11. La reconstruction, ou résurrection d’entre les morts dont parle Paul (Rm.11/15)  se réalisera par le témoignage des deux témoins, qui sont à la fois chandeliers et oints, et qui ont l’assurance d’aller jusqu’au bout.

    Je pressentais cela dans mon chapitre sur Ruth : Les deux oliviers, (Boaz et Ruth) le premier, olivier franc ou re-greffé, le deuxième greffé (Rm. 11/24), jouissant de l’unité de l’Esprit trouvée en Christ, donnent naissance à Obed dont le nom signifie « serviteur de l’Éternel », l’unique troupeau issu des deux bergeries provoquant la vie d’entre les morts  autour de lui.Rois et Sacrificateurs (Ap. 1/6, 5/10),dégorgeant d’huile, ils éblouissent la planète entière de leur puissant témoignage digne de Moïse et d’Élie et préparent la route et le retour du Seigneur.

         La prophétie de Joël ci-dessous, montre qu’alors tous seront réconciliés et unis dans l’Esprit répandu : Fils et filles, vieillards et jeunes gens, maîtres et serviteurs, hommes et femmes, grands et petits… conséquence de l’unité atteinte en Jésus, d’Israël et des Gentils (Jn. 17/23) :

    Après cela,je répandrai mon Esprit sur toute chair.

    Vos fils et vos filles prophétiseront,

    Vos vieillards auront des songes,

    Et vos jeunes gens des visions.

    Même sur les serviteurs et sur les servantes

    En ces jours-là, je répandrai mon Esprit.

    Je ferai paraître des prodiges dans le ciel et sur la terre.

    Du sang et du feu et des colonnes de fumée.

    Le soleil se changera en ténèbres et la lune en sang,

    Avant l’arrivée du jour de l’Éternel,

    Ce jour grand et redoutable.

    Alors quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé.(Jl. 2/28ss ou 3/1 suivant les versions).

     

    D. VERS LA STATURE PARFAITE DU CHRIST

    « Bien-aimés, (1Jn.3/2) nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

     

         Porter cette espérance transforme toute une vie. Durant notre vie chrétienne nous étions déjà transformés en le contemplant comme dans un miroir (2Co.3/18). Mais si nous tenons ferme jusqu’au dernier jour, en le suivant partout où il va, nous le verrons tel qu’il est, et nous serons semblables à lui. Parce que nous le rencontrerons face à face nous serons transformés à son image. Nous ne serons pas égaux, mais semblables, et il restera toujours l’aîné de nombreux frères.


          Par le fait de mesurer le temple (Ap. 11/1 ; 21/15 ; Za. 2/5-6), le Seigneur protège son peuple (les « appelés, élus, fidèles » d’Ap.17/14) et le met à part pour l’amener progressivement, en passant par la stature de Moïse et d’Élie, jusqu’à Ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ (Ép. 4/13).

     Ce texte résume bien tout le passage d’Éphésiens 2/11ss jusqu’à 4/16 où Paul traite de l’unité, en Christ, par la croix, des Juifs et des non-Juifs, dans leur diversité. Il y définit le but suprême de Dieu pour l’Église de la fin des temps : faire paraître devant lui tout homme parvenu à l’état d’adulte(Col. 1/28),à la mesure de la stature parfaite du Christ, son Fils bien-aimé, l’époux. L’Homme Nouveau (Ép. 2/15) atteindra parfaitement ce stade au « jour du Seigneur ». Le martyre en est peut-être le chemin, lors du dénouement de la tribulation devenue de plus en plus aiguë et prenant une forme de plus en plus intensifiée à mesure qu’approche le grand jour.

    «Le temps requiert que nous signions notre foi par notre sang» disait déjà Calvin(traité de 1549)

     Réjouissez-vous de participer aux souffrances de Christ, afin de vous réjouir aussi avec allégresse lors de la révélation de sa gloire (1 P. 4/13).

     Après avoir vaincu par le sang de l’Agneau et la Parole de leur témoignage, n’ayant pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort, ils entreront dans l’Éternité.

     Tout disciple accompli sera comme son maître (Lc. 6/40b).

     La parousie manifeste de manière complète et irrésistible les caractéristiques de la stature du Christ acquises pendant la tribulation et élève son Église de son caractère caché et brisé (signification des 3 ans et demi) à son Être véritable symbolisé par Obed, « Serviteur de l’Éternel ».

     Le Christ, « corporativement », (expression de Sparks, qui représente bien Christ et son corps, l’Église) prend possession de son Royaume. 

     

         À Jérusalem sont établis les trônes pour ceux qui exercent la justice (Ps. 122/5).

        Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? (1 Co. 6/2).

       Ne savez-vous pas que nous jugerons même les anges ? (1Co. 6/3)

        

    Il reste maintenant encore un point que je veux traiter, où Juifs et non-Juifs combattent ensemble dans la bataille du grand jour (Ap. 16/14-16) : Harmaguédon, Gog et Magog. (Lire ces textes d’Ap. 16/14-16 ; 20/8-10 avec les détails de 17/14-16 ; 19/17-21 ; 2 Th. 1/7-8).

    Josette Keller-Evrard

     

    Vidéo de la prophétie des deux témoins

     

     

    « La beauté du shabbat Francesco MICCICHESortir de Sodome David WILKERSON »
    Yahoo!

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :