• L’ENLEVEMENT DE L’EGLISE EST-IL UNE THEORIE SCRIPTURAIREMENT EXACTE ? E. VENAT

     Dans cet article, Elie VENAT présente une  vision originale de l’enlèvement de l’Eglise perçue, ici,  comme  une lévitation.

    Sans  adhérer à la prise de position postmillénariste de l’auteur, j'ai  jugé utile de publier cette réflexion ayant fait l’objet de tout un chapitre d’un livre paru en 2011 afin de permettre à chacun d'avoir une vision éclairée des différents points de vue sur le sujet de l'enlèvement. Ensuite, ce sera au Rouach HaKodech (Le St Esprit) de le guider dans la compréhension des évènements de la fin.

     Bonne lecture.....

    L’enlèvement de l'Eglise est-il une théorie scripturairement exacte?

    Auteur: Elie VENAT

    Il existe une théorie très répandue en milieu chrétien protestant, qui prétend qu’au moment de la grande tribulation devant précéder l’arrivée de l’ère messianique, les chrétiens seront enlevés « au ciel » pour rejoindre le Seigneur Yeshoua et régner avec Lui. Nous allons démontrer que, même si elle repose sur un principe de vérité à la base, cette théorie est scripturairement fausse dans son développement et sa finalité. 

     

    Ceux qui défendent et s’accrochent à cette théorie s’appuient sur les versets 15 à 18 de la première lettre de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 4 :

     

    « Voici, en effet, ce que nous déclarons d’après la parole du Seigneur :   Nous les vivants restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et nous serons toujours avec le Seigneur ».

     

    Ces versets semblent donc effectivement leur donner raison puisqu’il est bien question d’enlèvement dans les airs. Cependant, en examinant le texte plus attentivement, l’interprétation de cette assertion de Shaül de Tarse est en totale contradiction avec ce que nous disent plusieurs prophètes en ce qui concerne la finalité de l’arrivée du Seigneur et Messie sur la terre. Car, l’objectif final du Messie n’est pas d’être suspendu dans les airs, voire au ciel, avec une petite armée de croyants, au-dessus de la mêlée et de la marée humaine pataugeant dans les difficultés.

     

    Ce n'est pas là ce que nous dit le texte de Zacharie, chapitre 14, où il est prévu que le Seigneur en personne pose ses pieds sur la montagne des Oliviers.  Ce n'est pas là ce que nous dit Ezéchiel aux chapitres 40 et suivants lorsqu’il parle de la reconstruction du Temple et dans lequel le Messie sera amené à dispenser la justice sur son trône.  Ce n’est pas là encore ce que nous dit Esaïe, chapitre 66 verset 21, quand il évoque le fait que, parmi les goïm, certains seront choisis au même titre que les Lévites pour devenir prêtres servant dans le temple.  Ce n’est pas là également ce que nous dit Zacharie au chapitre 14 quand il parle de l’obligation faite aux survivants des nations de monter chaque année à Jérusalem, pour célébrer la fête des Tabernacles, sous peine de malédiction.  Ce n’est pas là ce que nous dit Jean dans le livre de l’Apocalypse, quand il voit en vision la Jérusalem céleste descendre des cieux, évoquant par là le fait même qu’Elohim a prévu de venir demeurer sur terre ! Ce qui laisse entendre qu’à ce moment-là, la terre et les cieux sont réunifiés.

     

    Tous ces passages montrent qu’Elohim a prévu la continuité d’une activité humaine ici-bas, d’une intensité spirituelle encore inconnue à ce jour. Comme nous venons de le démontrer par ces quelques exemples, fausse et pitoyable est la théorie qui voudrait que, avant le millénium, durant la période dite pour certains de la Grande Tribulation, le Messie règnerait dans le ciel avec les chrétiens tandis que les pauvres Juifs continueraient à galérer sur terre ! Sous-entendu ou pas d’ailleurs, en raison du fait qu’ils n’ont pas reconnu Yeshoua comme le Messie. Pourtant, toute l’histoire biblique nous enseigne que assurément, ce sont les « méchants » qu’Elohim « enlève » de la terre. Qu’on se souvienne de Noah et de sa famille qui furent les seuls rescapés du déluge, tous les autres ayant été « enlevés » de la terre, c’est-à-dire éliminés afin de ne plus nuire. Qu’on se souvienne de la destruction de Sodome et Gomorrhe, où là encore ce sont les méchants qui furent détruits (ou enlevés de la terre), qu’on se rappelle encore des intentions d'Elohim de détruire Ninive, cité au comble du péché. Autrement dit, au sens biblique du terme, les méchants sont «enlevés» de la terre afin de ne plus la souiller, c’est-à-dire ôtés, soustrait, du processus de vie et de reproduction (Matthieu chapitre 13 : 24-30) comme, dans la parabole du bon grain et de l’ivraie.

     

    Plusieurs passages des Psaumes et Proverbes viennent conforter et souligner le fait que la destinée de l’homme est non pas de monter aux cieux mais d’hériter de la terre. J’en citerai deux, à titre d’exemple, suffisamment convaincants, à l’égard de ceux qui, jusqu’à présent, croyant en la théorie de l’enlèvement puissent faire, non pas une marche arrière, mais un bond en avant !

     

    Dans Proverbes 2 : 21-22, il est dit : « Car les hommes droits demeureront sur terre ; les hommes intègres y resteront ; mais les méchants seront retranchés de la terre, et les traîtres en seront arrachés ». Dans le Psaume 37 : 29, il est écrit : « Les justes hériteront la terre, et ils l’habiteront à perpétuité ».

     

    Ezéchiel fit, lui aussi, allusion à ce processus de lévitation : chapitre 11 verset 24 : « Ensuite, l’Esprit m’a enlevé et m’a transporté en Babylonie».

     

    Bibliquement parlant, il ne peut donc y avoir d’enlèvement au ciel d’êtres humains nés sur terre qui ne soient pas passés par la mort physique : Yeshoua fut les prémices en toutes choses et lui-même est passé par la mort, et pour lui, son enlèvement ou plus exactement son élévation aux cieux constitue tout simplement un retour, puisqu’il existait avant la fondation du monde en tant que Verbe de Dieu. Yeshoua ressuscité est monté au ciel dans un corps incorruptible, nous donnant par là un avant-goût de ce que sera la transformation pour certains de leurs corps corruptibles en corps incorruptibles, dit encore corps glorieux.

     

    A noter que, pour tout croyant averti, la doctrine selon laquelle Enoch n’aurait pas connu la mort est un non-sens puisque Shaül de Tarse nous dit que "Christ fut les prémices en toutes choses", confirmation qui nous est donnée dans Jean 3 :13 « personne n’est montée au ciel si ce n’est celui qui en est descendu » ; tout comme est un non-sens la même idée relative à l’enlèvement d’Elie, que nous retrouvons 20 années plus tard après son soi-disant «enlèvement » en train d’écrire une lettre de reproche au roi Joram (II Chroniques chapitre 21 versets 11 à 19). 

     

    Enoch et Elie auraient donc connu, en fait, une forme de lévitation. En effet, lors de la rencontre entre Elie et Obadia, telle qu’elle nous est rapportée dans 1 Rois chapitre 18, verset 11, nous voyons Obadia, chargé par Elie d’aller annoncer son arrivée au roi Achab qui, précisément, le fait rechercher, lui rétorquer : 

    « Et maintenant tu me dis : vas dire à ton maître : voici Elie ! Mais à peine t’aurais-je quitté que le souffle du Seigneur te portera vers un lieu que j’ignore ». 

     

    C’est ce phénomène de même nature que connut l’apôtre Philippe, tel que l’évènement nous est rapporté dans les Actes des Apôtres, chapitre 8 verset 39, qui, après avoir enseigné le fonctionnaire éthiopien, se retrouva dans la ville d’Azot alors que précédemment, il était sur la route qui descend de Jérusalem vers Gaza : «Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe». Le même phénomène a été, semble-t-il expérimenté par Shaül de Tarse…

     

    La théorie de l’enlèvement de l’Eglise, dans sa conception répandue, fut élaborée et proposée par un prêtre jésuite, Franciso Ribera, au XVIème siècle et relayé par deux autres dignitaires ecclésiastiques, Luis de Alcazar et le Cardinal Roberto Bellarmine, de la même époque. En raison du scandale qu’elle provoqua, elle fut interdite par ordonnance papale, mais 200 ans plus tard, elle refait son apparition, sous l’impulsion de l’archevêque de Canterbury, S. Maitland. C’est John Nelson Darby, devenu adepte de Maitland qui, au XIXème siècle, répandit cette théorie au travers de séminaires en Europe et aux Etats-Unis. Les enseignements de Darby/Ribera furent adoptés radicalement par Cyrus Ingerson Scofield, auteur de la Bible du même nom, salué comme « le livre des livres ». Mais, un autre prêtre jésuite, chilien, Emmanuel Lacunza (XIXème siècle) poussa l’audace jusqu’à attribuer cette théorie à un auteur fictif du nom de Rabbi Juan Josafat Ben Ezra, lovant ainsi un antisémitisme singulier au sein de la doctrine chrétienne. Commentaire de P.Herren d'après une étude de Larry G. Meguiar. Depuis le XIXème siècle, cette doctrine de l’enlèvement n’a cessé d’être relayée par toute une « floppée » de visionnaires…  

     

    Or, s’il est question d’une procédure d’enlèvement, comme il vient d’être démontré,  il s’agit plus exactement de soulèvement ou lévitation, comme une reconnaissance d’avant-garde s’opérant durant le temps de l’arrivée de la parousie du Messie, annoncée dans l’évangile de Marc 13, verset 26 : « Alors on verra le Fils de l’homme venant sur les nuées avec une grande puissance et une grande gloire ; et il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre vents, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. »,

     

    Par conséquent, cette situation décrite demeure en totale contradiction avec la théorie de l’enlèvement de l’Eglise venant d’être dénoncée.  En effet, qu’est-ce à dire « nous serons toujours avec le Seigneur» ? Simplement, qu’au moment précis où le Messie fait son apparition sur terre et est rendu visible, tous ceux qui lui appartiennent voient leur corps corruptible changé en corps incorruptible pour s’élever « dans les airs» et aller à sa rencontre, précédés par les ressuscités, pour former ainsi une grande nuée de témoins, d’où l’insistance, à plusieurs reprises, du terme « nuée » dans les visions, qui n'est pas sans rappeler la nuée divine qui accompagna le peuple hébreu dans le désert. 

     

    C’est parce qu’une apostasie insoutenable règnera alors à Jérusalem, durant le temps de la dernière semaine de Daniel, comme le laisse entendre le verset 8 du chapitre 11 de l’Apocalypse, que Jérusalem pourra être comparée symboliquement à « Sodome et à l’Egypte » (Aucune autre interprétation n’est possible car Jean de préciser « là même où le Seigneur a été crucifié… »), qu’une protection divine toute particulière va s’exercer à l’égard de l’Israël de D.ieu à ce moment-là. Cette protection est annoncée au chapitre 12 de l’Apocalypse qui rapporte la vision suivante de Jean : « une femme est en train d’accoucher et un dragon, qui s’est placé devant elle, attend que l’enfant sorte pour le dévorer ». Les précisions qu’apporte ensuite Jean ne laisse planer aucun doute quant à l’identification de cette femme puisqu’il est dit, au verset 5 : « elle mit au monde un fils, un enfant mâle qui doit diriger toutes les nations avec un sceptre de fer ».

     

    Il s’agit donc bien d’Israël et du Messie, de l’Israël physiquement et spirituellement reconstitué mais aussi de l’Israël physique prévu de donner naissance au Messie.  « Cette femme, nous dit Jean, s’enfuit au désert où Dieu lui a préparé une place, afin d’y être nourrie pendant 1260 jours ».

     

    Or, 1260 jours c’est 3 ans ½ sur la base de 360 jours/année juive…. Ce qui veut dire que les hostilités de la guerre de Gog et de Magog s’ouvriront, comme nous l’expliquons au chapitre 8,  durant la deuxième partie de la dernière semaine de Daniel, comme le confirme d’ailleurs Jean de l’Apocalypse quand il évoque le fait que « la ville sainte sera piétinée par les nations pendant 42 mois » -soit 3 ans ½ (Apocalypse chapitre 11 verset 2), idée également mentionnée dans cet autre passage de l’Apocalypse 13 verset 5 où il est dit que «la Bête qui profère des paroles arrogantes et des blasphèmes a reçu le pouvoir de faire la guerre pendant 42 mois"

     

    De quel désert s’agit-il ? C’est le Cantique des Cantiques, livre interprété précisément pour signifier les amours et les épousailles du Messie avec ceux qui lui appartiennent, l’Epouse, qui suggère, selon Derek Hilsden, l’endroit de sa rencontre avec les élus. En effet, au chapitre 2, verset 6, nous lisons « Qui donc monte du désert comme des colonnes de fumée, au milieu des vapeurs de myrrhe et d’encens et de tous les aromates des marchands ? ». Ces colonnes de fumée ne sauraient être autres, comme nous venons de le voir, que la multitude des saints rassemblés, tellement serrés les uns contre les autres qu’ils donnent l’aspect d’une masse indistincte qu’on ne peut saisir tout comme la fumée… De manière encore plus explicite, au chapitre 7 verset 5 nous lisons : «Qui est celle qui monte du désert appuyée sur son bien-aimée ? ».

     

    Quant à la localisation de ce désert, le verset 18 du psaume 68 l’indique :  «Les chars de Dieu se comptent par dizaine de milliers, par milliers de milliers ; le Seigneur est au milieu d’eux sur le Sinaï, dans le sanctuaire». Ce désert physique serait donc celui du Sinaï. Le Messie, présent en Esprit, pourrait donc conduire les Saints ayant été lévités dans ce lieu pour parcourir le désert, comme le fit Moïse avec ceux qu’il sortit d’Egypte, en vue de les faire remonter jusqu’au Mont des Oliviers, où de là, le Machiah se rendra visible à tous. C’est en ce sens, très certainement, qu’on peut  interpréter le verset « ce jour viendra comme un voleur dans la nuit ». (IThessaloniciens chapitre 5 verset 2).

     

    Quel merveilleux symbole et préfiguration que cette marche au désert par Moïse et tous les Hébreux vers la Terre Promise, préfigurant l’entrée du Messie et de ses troupes vers la Terre qui lui sera définitivement promise, puis de toute la Terre promise à l’Eternel comme étant sa propriété ! Pourquoi le Mont Sinaï ? Parce que celui-ci est chargé d’histoire, de rencontres et de symboles du fait des face à face, en ce lieu, de Moïse avec YWHW et de la remise des 10 Paroles. On peut supposer qu’à ce moment-là, le désert du Sinaï sera rempli d’une présence tellement forte de la Shekhina, comme cela a dû l’être par le passé, lors des rencontres entre l’Eternel et Moïse, et sans doute plus encore.

     

    Satan, relâché à l’issue du millénium, nous dit le verset 7 du chapitre 20 de l’apocalypse, a « carte blanche » pour « un peu de temps » afin d’accomplir tout ce qu’il lui sera possible de faire en termes de destruction massive. Ce « peu de temps » c’est la dernière semaine de Daniel (soit 7 ans). Durant la deuxième partie de cette dernière semaine de Daniel les saints vont être « enlevés/lévités » dans les airs à des séquences de temps différentes sans doute mais très rapprochées, et, en tout cas, comprises durant et après ces 3 ans 1/2, comme le laisse entendre Daniel aux versets 11 et 12 du chapitre 12 :

     

    « Depuis le moment où le sacrifice perpétuel sera supprimé et où l’abominable dévastation sera dressée, il y aura 1290 jours. Heureux celui qui atteindra et qui arrivera jusqu’à 1335 jours ! ». 

     

    Ces saints connaîtront alors ce que d’autres ont connu avant eux, à savoir une lévitation, pour rejoindre telle une nuée les autres Saints déjà dans le désert du Sinaï.1290 jours c’est 1260 jours + 30 jours, soit 3 ans ½ sur la base de 360 jours/année juive + 30 jours. Le cataclysme final destiné à mettre un terme à l’existence même de satan s’étendra au-delà de la fin de cette deuxième partie de la dernière semaine de Daniel pendant 30 jours (1290 jours – 1260 jours) mais la persévérance des Saints devra s’exercer encore 45 jours supplémentaires au-delà de cet ultime combat (1335 jours -1290 jours = 45 jours). 

     

    Autrement dit, pour résumer, les saints sauront qu’à compter de la fin de la deuxième moitié de la dernière semaine de Daniel, ils devront attendre 75 jours supplémentaires (30 jours + 45 jours) pour être pleinement justifiés et pouvoir participer aux noces de l’Agneau. Pendant ce laps de 75 jours, la programmation par séquences de « l’enlèvement des saints dans les airs » s’intensifiera afin de les amener au Mont Sinaï, lieu où fut donnée à Moshé la Torah. C’est d’ailleurs en soi d’une grande logique puisque l’histoire fabuleuse de Moshé et de tous ceux qui étaient sortis d’Egypte pour traverser le désert n’est rien d’autre que la préfiguration de ce qui va advenir quand l'appel du Messie se fera entendre à partir du Mont Sinaï pour les inviter à le rejoindre au Mont des Oliviers.

     

    La procédure d’enlèvement au désert étant associée au changement de nature de tous ceux qui en vivront l’expérience, puisque les corps corruptibles seront changés en corps incorruptibles, on peut en déduire que se dégagera, parmi ceux qui seront "enlevés", un autre contingent que les saints qui furent appelés à régner grâce au Messie durant le millénium et qui seront déjà dans leurs corps incorruptibles, et ce, en raison du terme suggéré « colonnes de fumée » constituées donc aussi par tous ceux qui, durant cette période du millénium, auront fait "suffisamment leurs preuves » pour mériter de vivre ce moment. 

     

    La finalité du Plan d'Elohim durant le millénium est la formation d’un gouvernement mondial par ceux qui auront revêtu l’incorruptibilité et la reconstitution de classes de prêtres appelés à exercer dans le Temple reconstruit, et ce, jusqu’à la venue en personne du Machiah, en tant que Roi des Juifs et Roi des nations. Seul gouvernement prévu au plan divin pour que règne Sa justice. Il est à souligner d’ailleurs que les 12 apôtres vont ressusciter et s’asseoir sur 12 trônes afin de gouverner – et non de juger- (traduction du Semeur) sur les 12 tribus d’Israël (cf. Matthieu 19, verset 27). Et comme il n’est plus question d’Eglise, il faut en déduire que chaque Israélite « spirituel » sera intégré à l’une des tribus. 

     

     

    Mais la finalité des finalités, après le millénium et après que satan, soit à nouveau « relâché pour un peu de temps », avant d’être détruit finalement dans l’étang de feu (c’est-à-dire la seconde mort, la mort définitive) est, nous dit le Livre de l’Apocalypse au chapitre 21, de voir venir la descente sur terre de la Jérusalem céleste, autrement dit « de faire déménager » le trône d’Elohim lui-même. A ce moment-là, le Messie remettra toutes choses à son Père (1 Corinthiens 15 :28). Or, si Elohim a prévu d’habiter sur terre, qu’iraient faire au ciel les chrétiens après leur enlèvement dans les airs ? Dans cette nouvelle Jérusalem d’ailleurs, il n’est même plus question de temple, Elohim lui-même étant le temple. Une si grande gloire remplira alors toute la nouvelle terre, avec un tel éclat que ni la lune ni même le soleil ne seront désormais nécessaires (versets 22 à 25). Yeroushalaïm sera revêtue d’un nom nouveau.  Difficile à concevoir, certes, pour nos imaginations limitées…

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