Paracha Metsorâ (2) : Purifié pour devenir prêtre

Chaine: Beit Sar Shalom

Au-delà du descriptif étrange du rituel de purification du métsorâ, des raisons de son bannissement loin de Dieu et de l’étonnante restauration qui lui est offerte, il convient de retenir l’extraordinaire image de ce que Dieu annonce vouloir réaliser par la rédemption de son Messie.

L’Esprit, l’eau et le sang rendent ici un merveilleux témoignage de l’amour de Dieu, de sa miséricorde qu’il exerce au travers du sacrificateur et de la rédemption qu’il opère par le sang versé. Pour nous aujourd’hui, il convient de reconnaître l’intention de Dieu, annoncée ici prophétiquement, de faire de chaque homme humilié à l’extrême par le poids de ses péchés, un être nouveau, un « sacrificateur » et un « prêtre », la conscience purifiée par le sang versé du Messie.

En effet, Yéchoua’ est venu réaliser notre rédemption par son propre sang, lui le « souverain sacrificateur » qui nous réintègre et nous déclare pur, non en vertu de nos mérites, mais par le sang versé par lui-même. Ne craignons pas de nous approcher de celui qui veut nous élever et nous faire tenir dans la présence glorieuse de Dieu.

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Paracha Metsorâ (1) : La rédemption du lépreux, signe prophétique

Chaine: Beit Sar Shalom

La plupart du temps, les sacrifices sont immolés puis brûlés sur l’autel des holocaustes. Le sang est repandu sur le pourtour de l’autel ou, lors de Kippour, présenté au-delà du voile.Dans le cas présent, l’oiseau est immolé au-dessus d’une eau « courante », c’est à dire constamment en mouvement.L’eau est symbole de purification. Elle est aussi le symbole de la Parole de Dieu. Ici, elle est associée au sang de l’animal sacrifié et servira à purifier le métsorâ.Mais il y a plus que cela. L’eau et le sang sont témoins ensemble de ce que l’homme est déclaré PUR. L’eau et le sang seront aspergés sur l’homme à 7 reprises.

Le chiffre 7 symbolise une réalité accomplie et parfaite, à l’instar de toute la création divine réalisée en 7 jours. L’oiseau vivant sera aussi trempé de l’eau et du sang et sera ensuite lâché dans le ciel. On peut imaginer que l’oiseau maculé d’eau et de sang en s’envolant témoigne partout où il passe de la réalité de la purification de l’individu. Il est comme le bouc de Kippour lâché vivant dans le désert. Il témoigne de la réalité du pardon des péchés opéré par Dieu. Un témoignage devant les hommes, comme devant l’adversaire, le diable, Azazel. Dans 1 Jean 5.8, l’apôtre reprend ce qui dans la pensée juive est une évidence et qui transparait dans ce processus de purification du métsorâ. 5 Qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Yéchoua’ est le Fils de Dieu ? 6 C’est lui, Yéchoua’ le Messie, qui est venu par l’eau et le sang ; non pas avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord.

L’Esprit, l’eau et le sang témoignent ensemble de la réalité du pardon et de la purification effective. L’Esprit est ici symbolisé par l’oiseau vivant, auquel s’ajoute sur son plumage, l’eau et le sang mêlés. Et les trois sont UN.

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