« Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2 :42).
« Ces quatre persévérances suffisent à décrire toute la vie de l’Église… Toujours et partout, quand il s’agit de caractériser la vie nouvelle des croyants, on retrouve les quatres marques distinctives de l’Église naissante » (Ph. Menoud : « La vie de l’Église naissante », p.10). Pourquoi le deuxième élément constitutif de la vie de l’Église primitive a-t-il été si négligé au cours des siècles — autant dans la théorie que dans la pratique ? L’enseignement, la sainte Cène et la prière occupent une grande place dans l’histoire et dans la vie de l’Église. La communion fraternelle est à peine nommée (on chercherait en vain un livre sur ce sujet alors que sur les trois autres, ils se comptent par milliers), elle est encore moins cultivée. Pour nous aider à persévérer dans les trois autres directions, nous avons nos réunions d’annonce de la Parole, d’étude biblique, de sainte Cène et de prière. Mais où et quand cultivons-nous la communion fraternelle ? Aurions-nous laissé s’effriter une des « quatre colonnes du temple » ? Ne faudrait-il pas chercher peut-être là une des causes du manque d’impact de l’Église actuelle sur le monde et de la tiédeur de beaucoup de chrétiens ?